{ "version": "https://jsonfeed.org/version/1.1", "title": "Le dibbouk", "home_page_url": "https:\/\/ledibbouk.net\/", "feed_url": "https:\/\/ledibbouk.net\/spip.php?page=feed_json", "language": "fr-FR", "items": [ { "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/un-autre-reve.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/un-autre-reve.html", "title": "Un autre r\u00eave", "date_published": "2021-03-18T02:23:25Z", "date_modified": "2025-11-14T15:57:51Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "
Toutes ces peines, ces chagrins, ces d\u00e9sirs, un essaim incessant qui bourdonne gentiment dans la nuit.<\/p>\n
Une richesse qui se brasse toute seule au tout dedans d’un regard avare. Un ivrogne avide de conserver toute sa soif.<\/p>\n
Une constipation \u00e0 n’en plus finir. On voudrait tout garder encore et encore, ne rien l\u00e2cher.<\/p>\n
S’y vautrer par confort face \u00e0 l’inqui\u00e9tude du rien.<\/p>\n
Ressasser, en rajouter des couches, encore et encore et des questions et des et si.<\/p>\n
Une abondance stup\u00e9fiante et toxique qui abolit l’espace et le temps.<\/p>\n
Suffirait de faire un pas de c\u00f4t\u00e9 pour sentir le froid grimper.<\/p>\n
Glac\u00e9 par ce face \u00e0 face, on voudrait bien mais on ne peut point.<\/p>\n
On ne peut pas et on se r\u00e9fugie vite fait dans le fameux c’est plus fort que moi.<\/p>\n
On ne peut point on n’est que ligne.<\/p>\n
Mais quand m\u00eame on retente, on s’accroche, l’\u00e9vasion fait r\u00eaver.<\/p>\n
Imagine un autre r\u00eave que celui-ci.<\/p>\n
Peut-\u00eatre une autre chance, une page blanche.<\/p>\n
Mais que dit la mort sinon ce que l’on sait d\u00e9j\u00e0 encore et encore.<\/p>\n
Epuise tout \u00e7a mon petit gars, \u00e9puise.<\/p>\n
Epuise encore et tu verras.<\/p>\n
Un peu comme Pavese mal compris<\/p>\n
\"La mort viendra et elle aura tes yeux.\"<\/p>\n
Je m’attendais \u00e0 une amante, un genre de bombe qui ferait tout exploser<\/p>\n
qui r\u00e9duirait tout \u00e7a en poudre pour toujours<\/p>\n
En poussi\u00e8re d’\u00e9toile, en origine.<\/p>\n
Je n’ai vu au final qu’un voile orange.<\/p>\n
Le chirurgien tombe \u00e0 point nomm\u00e9 , me d\u00e9barrasse gentiment de mes vieux cristallins.<\/p>\n
Changer de vision ce n’est pas rien<\/p>\n
Mais l’habitude est reine, le confort de la peine est roi.<\/p>\n
Pour un clin d’\u0153il de joie on paie ici des mill\u00e9naires de chagrins.<\/p>\n
C’est le prix, c’est sans doute ce que \u00e7a vaut.<\/p>\n
On serait bien foutu d’en abuser je me connais.<\/p>\n
Se ruer vers la joie pour \u00e9chapper \u00e0 soi.<\/p>\n
Se barrer \u00e0 l’anglaise encore une fois.<\/p>\n
Mais n’as tu pas du tout de r\u00eave ?<\/p>\n
Bien sur j’en ai plein mais rien que des ne servant \u00e0 rien.<\/p>\n
R\u00eaver \u00e0 rien c’est tout de m\u00eame quelque chose<\/p>\n
c’est comme des coups d’\u00e9p\u00e9e dans l’eau<\/p>\n
\u00e7a ne fait rien \u00e0 l’eau<\/p>\n
\u00e7a dit juste que t’as une \u00e9p\u00e9e dont tu ne sais pas quoi foutre<\/p>\n
Tu ne l’emporteras pas au paradis mon petit gars<\/p>\n
ah \u00e7a non.<\/p>\n
Pour t’en d\u00e9barrasser juste un enfer \u00e0 traverser.<\/p>\n
Et puis maintenant nu comme un ver vas-y<\/p>\n
Parle moi donc de cet autre r\u00eave<\/p>\n
je plongerais le nez dans ton haleine de b\u00e9b\u00e9<\/p>\n
j’\u00e9couterais ton silence<\/p>\n
et si tout se passe bien, alors je serais apais\u00e9.<\/p>\n
Il a fallu du temps pour que je parvienne enfin \u00e0 renoncer \u00e0 tout effort.<\/p>\n Cet effort pour s’exciter, cet effort pour s’apaiser.<\/p>\n Dans le fond des choses y en a t’il d’autres ?<\/p>\n Le pire est que je ne savais m\u00eame pas que je faisais un effort \u00e0 chaque fois.<\/p>\n Impossible de dire comment .<\/p>\n Juste que le temps est important.<\/p>\n Le reste demanderait des efforts inutiles.<\/p>\n Il ne reste tout au plus qu’un peu de nostalgie et d’espoir,<\/p>\n un tout petit amalgame. Une gratuit\u00e9.<\/p>\n Un cadeau que l’on ne se sent pas tenu de rembourser.<\/p>\n Quand j’\u00e9tais jeunot j’habitais dans une chambre de bonne, au 7\u00e8me d’un immeuble cossu, sis Place de la Bastille. Au troisi\u00e8me logeait la famille Laraison, dont le p\u00e8re \u00e9tait le directeur de la Banque de France.<\/p>\n Le tapis rouge que l’on pouvait voir d\u00e8s le rez de chauss\u00e9e s’arr\u00eatait \u00e0 leur \u00e9tage myst\u00e9rieusement. Sans doute eut on install\u00e9 un ascenseur qu’il n’eut pas \u00e9t\u00e9 plus haut non plus.<\/p>\n Lorsque je descendais de mon 7\u00e8me quatre \u00e0 quatre, je les croisais parfois. Monsieur Laraison \u00e9tait un homme de taille moyenne, ni gros ni maigre, v\u00eatu de gris. Sa femme semblait fort attach\u00e9e \u00e0 lui car elle se cachait toujours derri\u00e8re jusqu’\u00e0 devenir son ombre exacte lorsque je passais devant eux en leur glissant un \"bonjour\" feutr\u00e9. Quant \u00e0 leurs marmots, ils \u00e9taient joufflus avec des regards en biais qui n’inspiraient aucune sorte de compassion pour le jeune homme que j’\u00e9tais.<\/p>\n Le mardi les Laraison recevaient. Leurs invit\u00e9s arrivaient vers 20 h et souvent comme je remontais vers ma piaule \u00e0 cette heure l\u00e0 je d\u00e9couvrais dans l’escalier des fragrances de parfums inconnus. Puis lorsque je parvenais au 3\u00e8me je collais l’oreille contre leur porte et j’entendais des rires et des exclamations tranquilles comme ont l’art d’en produire les bons bourgeois de cette ville.<\/p>\n J’en parlais \u00e0 Pauline une fois que nous avions fait l’amour en guise de d\u00eener et nous en riions en les imaginant festoyant autour de leur belle nappe blanche, s’agrippant \u00e0 leurs verres en cristal de boh\u00e8me, remplis de Toquay.<\/p>\n Imagine si l’un d’entre eux soudain est victime d’une flatulence ou d’une \u00e9ructation intempestive... imagine cette bonne madame Laraison en train de p\u00e9ter entre le hors d’\u0152uvre et la truite saumonn\u00e9e...<\/p>\n Nous riions et cela \u00e9tait bon, mon Dieu que c’\u00e9tait bon. Cela nous rassurait aussi de les imaginer humains au bout du compte, du moins nous l’esp\u00e9rions comme on esp\u00e8re \u00e0 20 ans. Parfois comme aujourd’hui \u00e7a m’arrive d’y repenser, je colle mon oreille \u00e0 la porte de mes souvenirs, je revois Pauline et son corps \u00e9blouissant et puis j’entends un pet sonore soudain qui monte d’un 3\u00e8me pour fendre l’air. Et je me mets \u00e0 rire, \u00e0 rire, mon Dieu comme c’est bon ! Je me suis mis \u00e0 penser \u00e0 \u00e7a en voyant une \u0153uvre de l’artiste Chinois Chen Wenling \" Le taureau qui p\u00e8te\". En fait le vrai titre de cette \u0153uvre est \"What You see Might Not Be Real\" en fran\u00e7ais :ce que vous voyez pourrait ne pas \u00eatre r\u00e9el.<\/p>\n D’apr\u00e8s les critiques il s’agit en fait d’une critique originale de la crise financi\u00e8re mondiale actuelle. Elle mets en sc\u00e8ne un taureau qui repr\u00e9sente Wall Street, propuls\u00e9 par un pet surpuissant, et \u00e9crasant contre un mur un personnage mi-homme mi-d\u00e9mon qui n’est autre que Bernie Madoff, le plus grand escroc de l’histoire de la finance.<\/p>\n En cette fin d’ann\u00e9e, j’ai fouill\u00e9 dans mes vieux grimoires pour retrouver la vieille formule d’une potion magique.<\/p>\n Le temps et les intemp\u00e9ries dues aux nombreux d\u00e9m\u00e9nagements ont un peu abim\u00e9 les pages, j’ai essay\u00e9 de combler les trous, et puis je l’ai test\u00e9e cette potion.<\/p>\n Bon elle n’est peut-\u00eatre \"magique\" que pour moi. Du coup pour voir, j’ai envie de la partager, dans une \u00e9mission de podcast<\/p>\n Si tu ne l’as pas encore fait du peux m\u00eame t’abonner pour recevoir les prochaines notifications, en attendant je te souhaite le meilleur en cette fin d’ ann\u00e9e un peu \u00e9trange qu’est 2020.<\/p>\n
<\/a>Dessin sur logiciel Procreate Patrick Blanchon 2021<\/p>",
"content_text": "Toutes ces peines, ces chagrins, ces d\u00e9sirs, un essaim incessant qui bourdonne gentiment dans la nuit.\n\nUne richesse qui se brasse toute seule au tout dedans d'un regard avare. Un ivrogne avide de conserver toute sa soif.\n\nUne constipation \u00e0 n'en plus finir. On voudrait tout garder encore et encore, ne rien l\u00e2cher. \n\nS'y vautrer par confort face \u00e0 l'inqui\u00e9tude du rien.\n\nRessasser, en rajouter des couches, encore et encore et des questions et des et si. \n\nUne abondance stup\u00e9fiante et toxique qui abolit l'espace et le temps. \n\nSuffirait de faire un pas de c\u00f4t\u00e9 pour sentir le froid grimper. \n\nGlac\u00e9 par ce face \u00e0 face, on voudrait bien mais on ne peut point.\n\nOn ne peut pas et on se r\u00e9fugie vite fait dans le fameux c'est plus fort que moi. \n\nOn ne peut point on n'est que ligne.\n\nMais quand m\u00eame on retente, on s'accroche, l'\u00e9vasion fait r\u00eaver.\n\nImagine un autre r\u00eave que celui-ci.\n\nPeut-\u00eatre une autre chance, une page blanche.\n\nMais que dit la mort sinon ce que l'on sait d\u00e9j\u00e0 encore et encore.\n\nEpuise tout \u00e7a mon petit gars, \u00e9puise. \n\nEpuise encore et tu verras.\n\nUn peu comme Pavese mal compris \n\n\"La mort viendra et elle aura tes yeux.\"\n\nJe m'attendais \u00e0 une amante, un genre de bombe qui ferait tout exploser \n\nqui r\u00e9duirait tout \u00e7a en poudre pour toujours \n\nEn poussi\u00e8re d'\u00e9toile, en origine.\n\nJe n'ai vu au final qu'un voile orange.\n\nLe chirurgien tombe \u00e0 point nomm\u00e9 , me d\u00e9barrasse gentiment de mes vieux cristallins.\n\nChanger de vision ce n'est pas rien \n\nMais l'habitude est reine, le confort de la peine est roi.\n\nPour un clin d'\u0153il de joie on paie ici des mill\u00e9naires de chagrins.\n\nC'est le prix, c'est sans doute ce que \u00e7a vaut.\n\nOn serait bien foutu d'en abuser je me connais.\n\nSe ruer vers la joie pour \u00e9chapper \u00e0 soi.\n\nSe barrer \u00e0 l'anglaise encore une fois.\n\nMais n'as tu pas du tout de r\u00eave ?\n\nBien sur j'en ai plein mais rien que des ne servant \u00e0 rien.\n\nR\u00eaver \u00e0 rien c'est tout de m\u00eame quelque chose \n\nc'est comme des coups d'\u00e9p\u00e9e dans l'eau \n\n\u00e7a ne fait rien \u00e0 l'eau \n\n\u00e7a dit juste que t'as une \u00e9p\u00e9e dont tu ne sais pas quoi foutre \n\nTu ne l'emporteras pas au paradis mon petit gars \n\nah \u00e7a non.\n\nPour t'en d\u00e9barrasser juste un enfer \u00e0 traverser.\n\nEt puis maintenant nu comme un ver vas-y \n\nParle moi donc de cet autre r\u00eave\n\nje plongerais le nez dans ton haleine de b\u00e9b\u00e9 \n\nj'\u00e9couterais ton silence \n\net si tout se passe bien, alors je serais apais\u00e9. Dessin sur logiciel Procreate Patrick Blanchon 2021",
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"title": "Excitation et apaisement",
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<\/a>Ocre et bleu Huile sur toile 60x60 cm Patrick Blanchon 2020<\/p>",
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Le jour o\u00f9 j’ai perdu Pauline, j’ai laiss\u00e9 la piaule et je me suis barr\u00e9 de la Bastille. J’ai perdu de vue les Laraison aussi par dessus le march\u00e9.<\/p>\n
<\/p>\n
Le taureau qui p\u00e8te \"What You see Might Not Be Real\" Chen Wenling<\/p>",
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"title": "La potion magique pour artiste",
"date_published": "2020-12-29T14:05:14Z",
"date_modified": "2025-11-14T15:48:09Z",
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