{ "version": "https://jsonfeed.org/version/1.1", "title": "Le dibbouk", "home_page_url": "https:\/\/ledibbouk.net\/", "feed_url": "https:\/\/ledibbouk.net\/spip.php?page=feed_json", "language": "fr-FR", "items": [ { "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/question.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/question.html", "title": "question", "date_published": "2022-10-31T08:39:28Z", "date_modified": "2025-10-27T16:57:31Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

Se poser des questions c’est tenter d’explorer une id\u00e9e de contr\u00f4le. Est-ce que je sais tout du monde ou bien y a t’il une ou deux petites choses qui m’\u00e9chapperaient ? La question surgit quand nous \u00e9prouvons la peur que quelque chose nous \u00e9chappe. La question semble donc li\u00e9e \u00e0 la peur de la perte de contr\u00f4le. Qui ne se pose pas de question ? Quelqu’un qui n’a pas peur de perdre le contr\u00f4le. Quelqu’un qui sait que le contr\u00f4le tel qu’on l’entend g\u00e9n\u00e9ralement n’existe pas. Quelqu’un qui sort de l’illusion de vouloir contr\u00f4ler quoi que ce soit.<\/p>\n

La question au Moyen-Age \u00e9tait un autre mot pour la torture. Aimons-nous nous torturer et pour quelles raisons ? est-ce que la torture procure une sensation d’exister, d’\u00eatre vraiment vivant en s’opposant \u00e0 quelque chose, en r\u00e9sistant \u00e0, puis finalement en y c\u00e9dant.<\/p>\n

Question-r\u00e9ponse, inspirer, expirer, vie et mort, cycle d’une respiration.<\/p>\n

Il serait sot de ne pas se poser de question pour autant.<\/p>\n

Mais avec une nuance de taille :<\/p>\n

Accepter<\/em> que la question est une partie d’un cycle, que la r\u00e9ponse n’est pas coroll\u00e9e \u00e0 l’imm\u00e9diat, qu’elle peut parfois attendre des ann\u00e9es, voire m\u00eame ne jamais venir en relation avec cette question pr\u00e9cise. Une r\u00e9ponse peut aussi arriver tout \u00e0 coup d\u00e9clenchant une question \u00e0 son propos sans qu’on y ai pens\u00e9 en amont.<\/p>\n

Que puis-je faire de cette r\u00e9ponse dont je ne sais que faire...<\/p>\n

ce que l’on nomme la modestie, l’humilit\u00e9 est peut-\u00eatre cet \u00e9tat o\u00f9 l’on pose encore des questions tout en sachant que la r\u00e9ponse ne viendra pas imm\u00e9diatement. Que la question est juste une intention que l’on projette dans l’espace-temps sur un sujet, un probl\u00e8me qui, de toutes fa\u00e7ons, atteindra son but t\u00f4t ou tard. <\/em><\/p>\n

Accepter <\/em> Que la r\u00e9ponse ne viendra pas non plus sous la forme attendue. Qu’une vigilance, une veille, une sorte de t\u00e2che de fond sont requises pour \u00e9valuer toutes les r\u00e9ponses incessantes du monde afin de rep\u00e9rer parmi ce fatras, celle qui matche<\/p>\n

Est-ce que l’on peut comprendre intellectuellement la r\u00e9ponse, non ce n’est pas le premier point d’entr\u00e9e.<\/p>\n

Plut\u00f4t se fier \u00e0 l’\u00e9motion \u00e9prouv\u00e9e lors de son arriv\u00e9e. Que \u00e7a monte au cerveau ensuite n’est pas une obligation non plus. Conserver une r\u00e9ponse sous la forme \u00e9motionnelle, s’habituer \u00e0 stocker ainsi l’information par une vigilance accrue, permet de se d\u00e9faire d’une habitude comme d’une peur, celle de perdre le contr\u00f4le.<\/p>", "content_text": " Se poser des questions c'est tenter d'explorer une id\u00e9e de contr\u00f4le. Est-ce que je sais tout du monde ou bien y a t'il une ou deux petites choses qui m'\u00e9chapperaient ? La question surgit quand nous \u00e9prouvons la peur que quelque chose nous \u00e9chappe. La question semble donc li\u00e9e \u00e0 la peur de la perte de contr\u00f4le. Qui ne se pose pas de question ? Quelqu'un qui n'a pas peur de perdre le contr\u00f4le. Quelqu'un qui sait que le contr\u00f4le tel qu'on l'entend g\u00e9n\u00e9ralement n'existe pas. Quelqu'un qui sort de l'illusion de vouloir contr\u00f4ler quoi que ce soit.\n\nLa question au Moyen-Age \u00e9tait un autre mot pour la torture. Aimons-nous nous torturer et pour quelles raisons ? est-ce que la torture procure une sensation d'exister, d'\u00eatre vraiment vivant en s'opposant \u00e0 quelque chose, en r\u00e9sistant \u00e0, puis finalement en y c\u00e9dant.\n\nQuestion-r\u00e9ponse, inspirer, expirer, vie et mort, cycle d'une respiration.\n\nIl serait sot de ne pas se poser de question pour autant. \n\nMais avec une nuance de taille:\n\nAccepter que la question est une partie d'un cycle, que la r\u00e9ponse n'est pas coroll\u00e9e \u00e0 l'imm\u00e9diat, qu'elle peut parfois attendre des ann\u00e9es, voire m\u00eame ne jamais venir en relation avec cette question pr\u00e9cise. Une r\u00e9ponse peut aussi arriver tout \u00e0 coup d\u00e9clenchant une question \u00e0 son propos sans qu'on y ai pens\u00e9 en amont.\n\nQue puis-je faire de cette r\u00e9ponse dont je ne sais que faire... \n\nce que l'on nomme la modestie, l'humilit\u00e9 est peut-\u00eatre cet \u00e9tat o\u00f9 l'on pose encore des questions tout en sachant que la r\u00e9ponse ne viendra pas imm\u00e9diatement. Que la question est juste une intention que l'on projette dans l'espace-temps sur un sujet, un probl\u00e8me qui, de toutes fa\u00e7ons, atteindra son but t\u00f4t ou tard. \n\nAccepter Que la r\u00e9ponse ne viendra pas non plus sous la forme attendue. Qu'une vigilance, une veille, une sorte de t\u00e2che de fond sont requises pour \u00e9valuer toutes les r\u00e9ponses incessantes du monde afin de rep\u00e9rer parmi ce fatras, celle qui matche\n\nEst-ce que l'on peut comprendre intellectuellement la r\u00e9ponse, non ce n'est pas le premier point d'entr\u00e9e. \n\nPlut\u00f4t se fier \u00e0 l'\u00e9motion \u00e9prouv\u00e9e lors de son arriv\u00e9e. Que \u00e7a monte au cerveau ensuite n'est pas une obligation non plus. Conserver une r\u00e9ponse sous la forme \u00e9motionnelle, s'habituer \u00e0 stocker ainsi l'information par une vigilance accrue, permet de se d\u00e9faire d'une habitude comme d'une peur, celle de perdre le contr\u00f4le.", "image": "https:\/\/ledibbouk.net\/IMG\/logo\/fourchejpgw610-0a168a67-5ca2e.jpg?1761584183", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/libre.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/libre.html", "title": "Libre", "date_published": "2022-10-28T14:02:27Z", "date_modified": "2025-10-27T17:06:45Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

Libre de changer d\u2019avis. Tellement s\u2019accrochent \u00e0 cela. Leurs opinions et avis. une fois j\u2019ai pass\u00e9 des heures \u00e0 observer comment s\u2019agglutinent les d\u00e9chets \u00e0 la surface du bassin qui est face au S\u00e9nat, jardin du Luxembourg, Paris. Et bien ils ne s\u2019agglutinent pas n\u2019importe comment. Il y a l\u00e0 des ph\u00e9nom\u00e8nes tr\u00e8s int\u00e9ressants \u00e0 constater de visu. Une affaire de masse, d\u2019orbites, m\u00eame pour une vulgaire paille en plastique, un bouchon de champagne, un paquet vide de cigarette. L\u2019attraction et la r\u00e9pulsion jouent ici un r\u00f4le de triage \u00e9vident. Que sont les opinions et avis l\u00e0-dedans\u2026 bien malin ou bien b\u00eate le dira.<\/p>", "content_text": "Libre de changer d\u2019avis. Tellement s\u2019accrochent \u00e0 cela. Leurs opinions et avis. une fois j\u2019ai pass\u00e9 des heures \u00e0 observer comment s\u2019agglutinent les d\u00e9chets \u00e0 la surface du bassin qui est face au S\u00e9nat, jardin du Luxembourg, Paris. Et bien ils ne s\u2019agglutinent pas n\u2019importe comment. Il y a l\u00e0 des ph\u00e9nom\u00e8nes tr\u00e8s int\u00e9ressants \u00e0 constater de visu. Une affaire de masse, d\u2019orbites, m\u00eame pour une vulgaire paille en plastique, un bouchon de champagne, un paquet vide de cigarette. L\u2019attraction et la r\u00e9pulsion jouent ici un r\u00f4le de triage \u00e9vident. Que sont les opinions et avis l\u00e0-dedans\u2026 bien malin ou bien b\u00eate le dira. ", "image": "https:\/\/ledibbouk.net\/IMG\/logo\/img_7053jpgw327-3519db85-143ab.jpg?1761584773", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/classer.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/classer.html", "title": "Classer", "date_published": "2022-10-28T01:55:17Z", "date_modified": "2025-10-27T16:52:05Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

A chaque fois le classement m\u2019entra\u00eene vers le vertige. D\u00e9cider qu\u2019une chose, quelle qu\u2019elle soit, ne puisse \u00eatre associ\u00e9e qu\u2019\u00e0 une cat\u00e9gorie, une seule, est du domaine de l\u2019invraisemblable. C\u2019est \u00e0 dire \u00e0 ma propre notion du semblable. Rien de monolithique. Sauf l\u2019id\u00e9e, envie ou r\u00e9currence, de classer pour justement se rapprocher du mot-d\u2019ordre monolithe. En gros je ne fais pas de dessin. Mais ce serait une tour un ob\u00e9lisque une obsession verticale. Classer empiler des briques les unes sur les autres. L\u2019id\u00e9e d\u2019immeuble proche phon\u00e9tiquement d\u2019immobile. peut-\u00eatre bien un f\u00e2cheux contre-sens. Pilon et mortier ne changent pas. C\u2019\u00e9tait ainsi avant ce sera la meme chose apr\u00e8s. Se d\u00e9battre dans l\u2019erreur, poisson sur l\u2019herbe, soubresauts.<\/p>", "content_text": "A chaque fois le classement m\u2019entra\u00eene vers le vertige. D\u00e9cider qu\u2019une chose, quelle qu\u2019elle soit, ne puisse \u00eatre associ\u00e9e qu\u2019\u00e0 une cat\u00e9gorie, une seule, est du domaine de l\u2019invraisemblable. C\u2019est \u00e0 dire \u00e0 ma propre notion du semblable. Rien de monolithique. Sauf l\u2019id\u00e9e, envie ou r\u00e9currence, de classer pour justement se rapprocher du mot-d\u2019ordre monolithe. En gros je ne fais pas de dessin. Mais ce serait une tour un ob\u00e9lisque une obsession verticale. Classer empiler des briques les unes sur les autres. L\u2019id\u00e9e d\u2019immeuble proche phon\u00e9tiquement d\u2019immobile. peut-\u00eatre bien un f\u00e2cheux contre-sens. Pilon et mortier ne changent pas. C\u2019\u00e9tait ainsi avant ce sera la meme chose apr\u00e8s. Se d\u00e9battre dans l\u2019erreur, poisson sur l\u2019herbe, soubresauts.", "image": "https:\/\/ledibbouk.net\/IMG\/logo\/img_7048jpgw1024-c709e42e.jpg?1761583905", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/ville-au-crepuscule.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/ville-au-crepuscule.html", "title": "Ville au cr\u00e9puscule", "date_published": "2022-10-27T15:40:22Z", "date_modified": "2025-10-27T16:44:10Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

Lyon place des Terreaux<\/p>\n

Tranquille. Fin d\u2019une journ\u00e9e de travail. Premi\u00e8res lueurs qui s\u2019allument de l\u2019autre c\u00f4t\u00e9 de la place. Leonidas. JeanLouis David. Voisin. Leffe. Une autre bi\u00e8re peut-\u00eatre. Quatre euros soixante quinze cents . Chasse la sensation d\u00e9sagr\u00e9able. Qu\u2019est-ce que je fiche l\u00e0. Je ne sais pas. Aucune id\u00e9e. Sensation paisible qui revient. Il faut tout de m\u00eame l\u2019effort d\u2019un mantra. Le r\u00e9p\u00e9ter en boucle, m\u00e9thode Cou\u00e9 ou hindou.<\/p>", "content_text": "Lyon place des Terreaux\n\nTranquille. Fin d\u2019une journ\u00e9e de travail. Premi\u00e8res lueurs qui s\u2019allument de l\u2019autre c\u00f4t\u00e9 de la place. Leonidas. JeanLouis David. Voisin. Leffe. Une autre bi\u00e8re peut-\u00eatre. Quatre euros soixante quinze cents . Chasse la sensation d\u00e9sagr\u00e9able. Qu\u2019est-ce que je fiche l\u00e0. Je ne sais pas. Aucune id\u00e9e. Sensation paisible qui revient. Il faut tout de m\u00eame l\u2019effort d\u2019un mantra. Le r\u00e9p\u00e9ter en boucle, m\u00e9thode Cou\u00e9 ou hindou. ", "image": "https:\/\/ledibbouk.net\/IMG\/logo\/img_0980jpgw1024-2da9b4ff.jpg?1761583431", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/des-fonds.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/des-fonds.html", "title": "Des fonds", "date_published": "2022-10-21T15:13:59Z", "date_modified": "2025-10-29T03:22:26Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

Se perdre dans le fond, tout \u00e0 fait possible.<\/p>\n

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Fonds sur panneaux de bois 20x20 cm , acrylique<\/em><\/p>", "content_text": "Se perdre dans le fond, tout \u00e0 fait possible. *Fonds sur panneaux de bois 20x20 cm , acrylique* ", "image": "", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/sans-but.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/sans-but.html", "title": "sans but", "date_published": "2022-10-21T04:05:51Z", "date_modified": "2025-10-29T03:25:14Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

Si le but est cet objet \u00e0 atteindre pour s\u2019en emparer et ainsi devenir autre, l\u2019int\u00e9r\u00eat m\u2019\u00e9chappe. Et non seulement je ne sais que faire de cet int\u00e9r\u00eat mais j\u2019\u00e9prouve le besoin presque aussit\u00f4t de m\u2019en d\u00e9barrasser. Ainsi l\u2019argent. Ce but apparent et qui est \u00e0 l\u2019origine de tant d\u2019agitation. M\u00eame s\u2019il n\u2019est qu\u2019un moyen de toute \u00e9vidence, et qu\u2019il se confond dans le concept de but par d\u00e9faut tant que l\u2019on n\u2019a pas d\u2019autre objectif que celui d\u2019en obtenir pour contrer l\u2019inqui\u00e9tude. Ainsi travailler pour gagner de l\u2019argent se r\u00e9sume \u00e0 gagner de l\u2019argent pour vivre, et ce pour la plupart d\u2019entre nous. J\u2019ai toujours \u00e9t\u00e9 r\u00e9tif \u00e0 cette logique. C\u2019est sans doute la raison pour laquelle j\u2019ai pu supporter tant de travaux dits subalternes. Car quelque soit la t\u00e2che qui m\u2019incombait, je l\u2019examinais attentivement sous divers points de vue et finissais par faire du travail le but principal de chaque journ\u00e9e. C\u2019est \u00e0 dire \u00e0 y trouver \u00e0 la fois des raisons qui puissent me convenir d\u2019\u00eatre dans un lieu particulier, \u00e0 une heure particuli\u00e8re en train d\u2019effectuer une t\u00e2che particuli\u00e8re. Et c\u2019est exactement ainsi, m\u2019astreignant \u00e0 y d\u00e9couvrir co\u00fbte que co\u00fbte des raisons, que je finissais r\u00e9guli\u00e8rement par en \u00e9prouver satisfaction et plaisir. M\u00eame si cela peut para\u00eetre exag\u00e9r\u00e9 c\u2019est pourtant une v\u00e9rit\u00e9 que j\u2019ai ainsi d\u00e9couverte pour moi-m\u00eame. Il s\u2019agit certainement d\u2019un r\u00e9cit que j\u2019inventais depuis l\u2019aube jusqu\u2019au soir, qui ne s\u2019achevait qu\u2019au terme de chaque journ\u00e9e lorsque je posais ma t\u00eate sur l\u2019oreiller et m\u2019endormais ainsi du sommeil du juste. Ma journ\u00e9e avait trouv\u00e9 son explication, il me paraissait inutile de remettre en question l\u2019explication ou le r\u00e9cit ainsi invent\u00e9 par moi seul pour moi seul et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. C\u2019\u00e9tait avec le recul une \u00e9poque heureuse car quelque soit la difficult\u00e9 rencontr\u00e9e elle participait \u00e0 part enti\u00e8re \u00e0 l\u2019\u00e9laboration de ce r\u00e9cit journalier, c\u2019\u00e9tait ni plus ni moins un rebondissement utile, n\u00e9cessaire m\u00eame \u00e0 conf\u00e9rer un relief \u00e0 mon existence de travailleur et d\u2019\u00e9crivain en herbe. Sans doute maintenant que j\u2019y pense, \u00e9tais-je \u00e0 cette \u00e9poque lointaine, d\u00e9j\u00e0 \u00e9crivain avant m\u00eame d\u2019avoir pens\u00e9, imagin\u00e9, tent\u00e9 d\u2019\u00e9crire la moindre ligne. D\u2019ailleurs sur quoi aurais-je pu me convaincre vraiment pour l\u2019\u00eatre. Les souvenirs scolaires, notamment en fran\u00e7ais ne me procuraient que peu ou pas du tout d\u2019espoir de caresser ce type de projet . M\u00eame si souvent j\u2019avais \u00e9prouv\u00e9 en recevant le r\u00e9sultat de mes dissertations une amertume certaine d\u2019y d\u00e9couvrir la note m\u00e9diocre obtenue. Et simultan\u00e9ment le doute que ma copie fut lue par le correcteur dans son enti\u00e8ret\u00e9 comme dans sa profondeur. J\u2019imagine que ces r\u00e9actions \u00e9taient dues \u00e0 ma tr\u00e8s haute opinion de l\u2019\u00e9tat dans lequel je me plongeais quand je r\u00e9digeais ces dissertations. N\u2019\u00e9tait-il pas le lieu extraordinaire dans lequel les id\u00e9es venaient si ais\u00e9ment et s\u2019enfilaient comme autant de perles sur le fil du r\u00e9cit. Sauf qu\u2019une dissertation n\u2019est pas vraiment un r\u00e9cit. Qu\u2019il faut, pour en r\u00e9diger une qui tienne debout dans la r\u00e9alit\u00e9 scolaire, suivre un plan tout \u00e0 fait ennuyeux. La question \u00e0 d\u00e9battre, le pour et le contre puis enfin la conclusion sous forme de synth\u00e8se. Exercice qui ne sert au demeurant qu\u2019\u00e0 prouver que l\u2019on a compris la n\u00e9cessit\u00e9 de ce plan, que l\u2019on a fait suffisamment de recherches pour documenter chacune de ses parties, pour valider l\u2019id\u00e9e que l\u2019on soit normal dans un univers normal en produisant un r\u00e9sultat standard \u00e9videmment, normal lui aussi. Je ne sais pas ce qui, \u00e0 l\u2019origine, m\u2019aura fait d\u00e9vier de la volont\u00e9 normale, je veux dire celle qui procure normalement l\u2019envie d\u2019 accueillir bras grands ouverts cette norme, au demeurant tellement confortable. Pourquoi me suis-je mis autant de b\u00e2tons dans les roues pour l\u2019esquiver syst\u00e9matiquement. Je ne crois pas en avoir \u00e9t\u00e9 vraiment conscient. Je veux dire que je ne me suis pas \u00e9loign\u00e9 sciemment de cette norme. C\u2019\u00e9tait plus fort que moi. Je ne parvenais pas \u00e0 m\u2019y contraindre. Et d\u2019ailleurs, plus je tentais de m\u2019appliquer \u00e0 y p\u00e9n\u00e9trer, plus c\u2019\u00e9tait d\u00e9sastreux. C\u2019est \u00e0 dire que j\u2019appliquais tout bien comme il faut \u00e0 la lettre mais ensuite lorsque je r\u00e9cup\u00e9rais le r\u00e9sultat, j\u2019avais droit \u00e0 une observation \u00e9crite en rouge, le reproche de n\u2019avoir \u00e9crit qu\u2019une suite ennuyeuse de clich\u00e9s. Dans le devoir \u00e0 faire<\/em> je d\u00e9couvris une ambivalence, un doute, pour r\u00e9sumer autant de part de la fameuse pulsion de vie que celle de mort ou encore un \u00e9quilibre myst\u00e9rieux mais implacable entre amour et haine. Si j\u2019\u00e9crivais ma pens\u00e9e elle se transmutait en r\u00e9cit \u00e0 dormir d\u00e9bout, si je recueillais les informations scolaires attendues elles se muaient en un ramassis de choses sans int\u00e9r\u00eat. J\u2019\u00e9tais coinc\u00e9 entre ces deux p\u00f4les tout autant que dans d\u2019autres zones, extra-scolaires, autant dire que j\u2019\u00e9tais perp\u00e9tuellement coinc\u00e9 partout. Que ce soit dans ma famille, avec les filles, avec mes camarades, mon ambivalence, c\u2019est \u00e0 dire au bout du compte mon abdication chronique \u00e0 tenter de choisir si l\u2019imaginaire ou la r\u00e9alit\u00e9 devait \u00eatre prioritaire pour s\u2019exprimer vis \u00e0 vis des autres, me plongeait dans une sorte de catatonie permanente. Pour que \u00e7a ne se voient pas je singeais un comportement normal. J\u2019avais r\u00e9ussi tout de m\u00eame \u00e0 recueillir suffisamment de signes, d\u2019indices, peut-\u00eatre m\u00eame de r\u00e9flexes, au bout du compte , \u00e0 force de r\u00e9p\u00e9tition, pour parvenir \u00e0 imiter ce que j\u2019imaginais \u00eatre un comportement normal. Ce qui fut, apr\u00e8s la chance, la satisfaction, le bonheur m\u00eame que m\u2019offrit ce plagiat la pire des mal\u00e9dictions ensuite. Car non seulement je tombais dans une sorte de puit de solitude sans fin mais de surcro\u00eet je me retrouvais sans but. Je ne pouvais pas avoir en plus l\u2019outrecuidance de croire \u00e0 la notion de but que j\u2019associais \u00e0 une na\u00efvet\u00e9 d\u00e9sesp\u00e9rante, probablement par d\u00e9pit une fois le pot aux roses d\u00e9couvert en moi que j\u2019en \u00e9tais irr\u00e9m\u00e9diablement d\u00e9poss\u00e9d\u00e9 , lorsque je la percevais chez n\u2019importe qui y compris les plus chers de mes contemporains.<\/p>\n

Et aujourd\u2019hui les choses ont-elles chang\u00e9es, je ne le crois pas. C\u2019est \u00e0 dire qu\u2019aussit\u00f4t qu\u2019un but se pr\u00e9sente \u00e0 mon esprit je ne cesse de l\u2019examiner en tout sens comme s\u2019il s\u2019agissait d\u2019un insecte et que je cherche dans ma m\u00e9moire \u00e0 quelle esp\u00e8ce, quelle cat\u00e9gorie du d\u00e9j\u00e0-vu il appartient. Puis une fois l\u2019esp\u00e8ce, la cat\u00e9gorie identifi\u00e9e je me contente de le coller dans un texte comme celui-ci par exemple avec son titre. Une mani\u00e8re de r\u00e9aliser un herbier quotidien avec mes doutes, ma fameuse *ambivalence*, mon inaptitude chronique \u00e0 m\u2019installer \u00e0 une place \u00e9quidistante, confortable, entre le doute, l\u2019imaginaire, la r\u00e9alit\u00e9 et les certitudes.<\/p>", "content_text": "Si le but est cet objet \u00e0 atteindre pour s\u2019en emparer et ainsi devenir autre, l\u2019int\u00e9r\u00eat m\u2019\u00e9chappe. Et non seulement je ne sais que faire de cet int\u00e9r\u00eat mais j\u2019\u00e9prouve le besoin presque aussit\u00f4t de m\u2019en d\u00e9barrasser. Ainsi l\u2019argent. Ce but apparent et qui est \u00e0 l\u2019origine de tant d\u2019agitation. M\u00eame s\u2019il n\u2019est qu\u2019un moyen de toute \u00e9vidence, et qu\u2019il se confond dans le concept de but par d\u00e9faut tant que l\u2019on n\u2019a pas d\u2019autre objectif que celui d\u2019en obtenir pour contrer l\u2019inqui\u00e9tude. Ainsi travailler pour gagner de l\u2019argent se r\u00e9sume \u00e0 gagner de l\u2019argent pour vivre, et ce pour la plupart d\u2019entre nous. J\u2019ai toujours \u00e9t\u00e9 r\u00e9tif \u00e0 cette logique. C\u2019est sans doute la raison pour laquelle j\u2019ai pu supporter tant de travaux dits subalternes. Car quelque soit la t\u00e2che qui m\u2019incombait, je l\u2019examinais attentivement sous divers points de vue et finissais par faire du travail le but principal de chaque journ\u00e9e. C\u2019est \u00e0 dire \u00e0 y trouver \u00e0 la fois des raisons qui puissent me convenir d\u2019\u00eatre dans un lieu particulier, \u00e0 une heure particuli\u00e8re en train d\u2019effectuer une t\u00e2che particuli\u00e8re. Et c\u2019est exactement ainsi, m\u2019astreignant \u00e0 y d\u00e9couvrir co\u00fbte que co\u00fbte des raisons, que je finissais r\u00e9guli\u00e8rement par en \u00e9prouver satisfaction et plaisir. M\u00eame si cela peut para\u00eetre exag\u00e9r\u00e9 c\u2019est pourtant une v\u00e9rit\u00e9 que j\u2019ai ainsi d\u00e9couverte pour moi-m\u00eame. Il s\u2019agit certainement d\u2019un r\u00e9cit que j\u2019inventais depuis l\u2019aube jusqu\u2019au soir, qui ne s\u2019achevait qu\u2019au terme de chaque journ\u00e9e lorsque je posais ma t\u00eate sur l\u2019oreiller et m\u2019endormais ainsi du sommeil du juste. Ma journ\u00e9e avait trouv\u00e9 son explication, il me paraissait inutile de remettre en question l\u2019explication ou le r\u00e9cit ainsi invent\u00e9 par moi seul pour moi seul et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. C\u2019\u00e9tait avec le recul une \u00e9poque heureuse car quelque soit la difficult\u00e9 rencontr\u00e9e elle participait \u00e0 part enti\u00e8re \u00e0 l\u2019\u00e9laboration de ce r\u00e9cit journalier, c\u2019\u00e9tait ni plus ni moins un rebondissement utile, n\u00e9cessaire m\u00eame \u00e0 conf\u00e9rer un relief \u00e0 mon existence de travailleur et d\u2019\u00e9crivain en herbe. Sans doute maintenant que j\u2019y pense, \u00e9tais-je \u00e0 cette \u00e9poque lointaine, d\u00e9j\u00e0 \u00e9crivain avant m\u00eame d\u2019avoir pens\u00e9, imagin\u00e9, tent\u00e9 d\u2019\u00e9crire la moindre ligne. D\u2019ailleurs sur quoi aurais-je pu me convaincre vraiment pour l\u2019\u00eatre. Les souvenirs scolaires, notamment en fran\u00e7ais ne me procuraient que peu ou pas du tout d\u2019espoir de caresser ce type de projet . M\u00eame si souvent j\u2019avais \u00e9prouv\u00e9 en recevant le r\u00e9sultat de mes dissertations une amertume certaine d\u2019y d\u00e9couvrir la note m\u00e9diocre obtenue. Et simultan\u00e9ment le doute que ma copie fut lue par le correcteur dans son enti\u00e8ret\u00e9 comme dans sa profondeur. J\u2019imagine que ces r\u00e9actions \u00e9taient dues \u00e0 ma tr\u00e8s haute opinion de l\u2019\u00e9tat dans lequel je me plongeais quand je r\u00e9digeais ces dissertations. N\u2019\u00e9tait-il pas le lieu extraordinaire dans lequel les id\u00e9es venaient si ais\u00e9ment et s\u2019enfilaient comme autant de perles sur le fil du r\u00e9cit. Sauf qu\u2019une dissertation n\u2019est pas vraiment un r\u00e9cit. Qu\u2019il faut, pour en r\u00e9diger une qui tienne debout dans la r\u00e9alit\u00e9 scolaire, suivre un plan tout \u00e0 fait ennuyeux. La question \u00e0 d\u00e9battre, le pour et le contre puis enfin la conclusion sous forme de synth\u00e8se. Exercice qui ne sert au demeurant qu\u2019\u00e0 prouver que l\u2019on a compris la n\u00e9cessit\u00e9 de ce plan, que l\u2019on a fait suffisamment de recherches pour documenter chacune de ses parties, pour valider l\u2019id\u00e9e que l\u2019on soit normal dans un univers normal en produisant un r\u00e9sultat standard \u00e9videmment, normal lui aussi. Je ne sais pas ce qui, \u00e0 l\u2019origine, m\u2019aura fait d\u00e9vier de la volont\u00e9 normale, je veux dire celle qui procure normalement l\u2019envie d\u2019 accueillir bras grands ouverts cette norme, au demeurant tellement confortable. Pourquoi me suis-je mis autant de b\u00e2tons dans les roues pour l\u2019esquiver syst\u00e9matiquement. Je ne crois pas en avoir \u00e9t\u00e9 vraiment conscient. Je veux dire que je ne me suis pas \u00e9loign\u00e9 sciemment de cette norme. C\u2019\u00e9tait plus fort que moi. Je ne parvenais pas \u00e0 m\u2019y contraindre. Et d\u2019ailleurs, plus je tentais de m\u2019appliquer \u00e0 y p\u00e9n\u00e9trer, plus c\u2019\u00e9tait d\u00e9sastreux. C\u2019est \u00e0 dire que j\u2019appliquais tout bien comme il faut \u00e0 la lettre mais ensuite lorsque je r\u00e9cup\u00e9rais le r\u00e9sultat, j\u2019avais droit \u00e0 une observation \u00e9crite en rouge, le reproche de n\u2019avoir \u00e9crit qu\u2019une suite ennuyeuse de clich\u00e9s. Dans le devoir \u00e0 faire je d\u00e9couvris une ambivalence, un doute, pour r\u00e9sumer autant de part de la fameuse pulsion de vie que celle de mort ou encore un \u00e9quilibre myst\u00e9rieux mais implacable entre amour et haine. Si j\u2019\u00e9crivais ma pens\u00e9e elle se transmutait en r\u00e9cit \u00e0 dormir d\u00e9bout, si je recueillais les informations scolaires attendues elles se muaient en un ramassis de choses sans int\u00e9r\u00eat. J\u2019\u00e9tais coinc\u00e9 entre ces deux p\u00f4les tout autant que dans d\u2019autres zones, extra-scolaires, autant dire que j\u2019\u00e9tais perp\u00e9tuellement coinc\u00e9 partout. Que ce soit dans ma famille, avec les filles, avec mes camarades, mon ambivalence, c\u2019est \u00e0 dire au bout du compte mon abdication chronique \u00e0 tenter de choisir si l\u2019imaginaire ou la r\u00e9alit\u00e9 devait \u00eatre prioritaire pour s\u2019exprimer vis \u00e0 vis des autres, me plongeait dans une sorte de catatonie permanente. Pour que \u00e7a ne se voient pas je singeais un comportement normal. J\u2019avais r\u00e9ussi tout de m\u00eame \u00e0 recueillir suffisamment de signes, d\u2019indices, peut-\u00eatre m\u00eame de r\u00e9flexes, au bout du compte , \u00e0 force de r\u00e9p\u00e9tition, pour parvenir \u00e0 imiter ce que j\u2019imaginais \u00eatre un comportement normal. Ce qui fut, apr\u00e8s la chance, la satisfaction, le bonheur m\u00eame que m\u2019offrit ce plagiat la pire des mal\u00e9dictions ensuite. Car non seulement je tombais dans une sorte de puit de solitude sans fin mais de surcro\u00eet je me retrouvais sans but. Je ne pouvais pas avoir en plus l\u2019outrecuidance de croire \u00e0 la notion de but que j\u2019associais \u00e0 une na\u00efvet\u00e9 d\u00e9sesp\u00e9rante, probablement par d\u00e9pit une fois le pot aux roses d\u00e9couvert en moi que j\u2019en \u00e9tais irr\u00e9m\u00e9diablement d\u00e9poss\u00e9d\u00e9 , lorsque je la percevais chez n\u2019importe qui y compris les plus chers de mes contemporains.\n\nEt aujourd\u2019hui les choses ont-elles chang\u00e9es, je ne le crois pas. C\u2019est \u00e0 dire qu\u2019aussit\u00f4t qu\u2019un but se pr\u00e9sente \u00e0 mon esprit je ne cesse de l\u2019examiner en tout sens comme s\u2019il s\u2019agissait d\u2019un insecte et que je cherche dans ma m\u00e9moire \u00e0 quelle esp\u00e8ce, quelle cat\u00e9gorie du d\u00e9j\u00e0-vu il appartient. Puis une fois l\u2019esp\u00e8ce, la cat\u00e9gorie identifi\u00e9e je me contente de le coller dans un texte comme celui-ci par exemple avec son titre. Une mani\u00e8re de r\u00e9aliser un herbier quotidien avec mes doutes, ma fameuse *ambivalence*, mon inaptitude chronique \u00e0 m\u2019installer \u00e0 une place \u00e9quidistante, confortable, entre le doute, l\u2019imaginaire, la r\u00e9alit\u00e9 et les certitudes.", "image": "", "tags": [] } ,{ "id": "https:\/\/ledibbouk.net\/foyer.html", "url": "https:\/\/ledibbouk.net\/foyer.html", "title": "Foyer", "date_published": "2022-10-19T06:04:01Z", "date_modified": "2025-10-29T03:45:44Z", "author": {"name": "Auteur"}, "content_html": "

M\u00eame mot pour le lieu du feu, de la flamme , de la maison et anciennement de la femme au. La femme \u00e9tant chair, vie, mouvement pour sa plus grande part, l\u2019id\u00e9e qu\u2019un foyer puisse la stabiliser qu\u2019elle y recr\u00e9e de l\u2019axe de l\u2019os. C\u2019est \u00e0 partir de l\u00e0 que la flamme s\u2019\u00e9panouit dans l\u2019imaginaire, qu\u2019elle chauffe, cuit, rassure. Tandis qu\u2019\u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur elle se confond, se consume en incendies. Inspire en creux l\u2019impuissance masculine \u00e0 ma\u00eetriser le feu, son inaptitude non seulement \u00e0 le faire et de savoir qu\u2019en faire sinon faire feu<\/em> sur ses semblables ou bien se donner bonne contenance devant un barbecue.<\/p>", "content_text": "M\u00eame mot pour le lieu du feu, de la flamme , de la maison et anciennement de la femme au. La femme \u00e9tant chair, vie, mouvement pour sa plus grande part, l\u2019id\u00e9e qu\u2019un foyer puisse la stabiliser qu\u2019elle y recr\u00e9e de l\u2019axe de l\u2019os. C\u2019est \u00e0 partir de l\u00e0 que la flamme s\u2019\u00e9panouit dans l\u2019imaginaire, qu\u2019elle chauffe, cuit, rassure. Tandis qu\u2019\u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur elle se confond, se consume en incendies. Inspire en creux l\u2019impuissance masculine \u00e0 ma\u00eetriser le feu, son inaptitude non seulement \u00e0 le faire et de savoir qu\u2019en faire sinon faire feu sur ses semblables ou bien se donner bonne contenance devant un barbecue. ", "image": "https:\/\/ledibbouk.net\/IMG\/logo\/img_6990jpgw1000-a344835a.jpg?1761709509", "tags": [] } ] }