Une vielle baraque dans ma tête,

une porte dévergondée,

une bouche déformée par les coups de poings

qui veulent lui imposer le silence

S’accroche encore au dernier gond

Comme dans l’attente d’un cœur

D’un foyer , d’une simple caresse

Qu’elle ne pourra supporter

Qui l’abattra enfin

Pour laisser place nette

Aux quatre vents.

Ni branlante ni défoncée

Juste dévergondée