En savoir plus sur le dibbouk

Atelier d’écriture ouvert depuis 2018. Un flux quotidien sans filtre où les pensées s’écrivent en direct, se contredisent, s’engueulent, cherchent quelque chose qui leur échappe systématiquement.

Pas de ligne claire, pas de cohérence imposée. Le technique côtoie l’existentiel : on migre des bases de données en pleine crise métaphysique, on vulgarise Adorno en l’insultant, on fait des exorcismes à la sauge entre deux réflexions sur la ponctuation. Tout entre, rien n’est trié, tout est au même niveau.

Les textes cherchent quelque chose — peut-être la justesse, mais même la justesse devient douteuse. Alors on continue sans savoir ce qu’on cherche vraiment. Parfois c’est de la rage (contre les certitudes, les angles obtus, le spectacle du monde), parfois de la fatigue pure (ça s’empile, mais ça continue), parfois de la transmission.

Rien n’est mis au propre. Le brouillon est la forme. L’impuissance a sa nécessité. On résiste dans l’échec, on écrit dans le doute, on publie sans être certain que ça serve à quoi que ce soit.

Vous êtes libres de lire, de partir, de revenir. Pas de like, pas d’obligation de commenter. Juste un espace où quelqu’un refuse de se taire et de se calmer.

Patrick Blanchon, enseignant et écrivain.

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