The trooper
The Trooper est un morceau du groupe de heavy metal britannique Iron Maiden, extrait de leur album Piece of Mind, paru en 1983. Il est paru en 45 tours le 20 juin 1983 et a atteint la douzième place des classements britanniques.
Le morceau est inspiré du poème de Lord Alfred Tennyson, La Charge de la brigade légère, lui-même inspiré d’un fait historique, à savoir une désastreuse charge de la cavalerie britannique pendant la bataille de Balaklava, en 1854, lors de la guerre de Crimée. Les paroles retranscrivent le point de vue d’un soldat mort au combat et les guitares de l’introduction évoquent le galop des chevaux.
Le chanteur Bruce Dickinson introduit souvent le morceau, l’un des favoris du groupe en concert, par cette citation de Tennyson : « Into the valley of death rode the six hundred. Cannon to right of them, cannon to left of them, volleyed and thundered, ’The Trooper.”
Dans la vallée de la mort chevauchèrent les six cents. Le canon à droite d'eux, le canon à gauche d'eux, ont volé et tonné, “Le soldat”.
La face B du 45 tours est occupée par une reprise de Cross-Eyed Mary, un titre du groupe Jethro Tull composé par Ian Anderson et paru sur l’album Aqualung en 1971.
Cette chanson est une reprise, interprétée à l’origine par Jethro Tull sur l’album Aqualung de 1971. C’était la chanson en face B du single de The Trooper.
Cross-Eyed Mary est une chanson sur une autre forme de fatalité, mais plus humoristique. Il s’agit d’une écolière prostituée mais pas en termes aussi grossiers. Elle va avec des vieux salauds parce qu’elle leur rend service, donnant aux gens ce qu’ils veulent parce que cela les rend heureux. C’est une chanson amusante.
-Ian Anderson
Entre ces deux titres j’ai lu la préface de Mademoiselle de Maupin, de Théophile Gauthier, manifeste Parnassien, refus de la morale comme du lyrisme. Drôle d’histoire que celle de la beauté et de tous ces déguisements des personnages. Drôle de modernité aussi concernant les genres. Drôle d’actualité aussi quant aux propos tenus sur un journalisme de bon ton prônant la vertu, la morale, mais connaissant par cœur ou plutôt sur le bout des doigts tous les textes licencieux. Se rendre mi -19 ème ou ailleurs, montre bien que si tout à l’air de changer, rien ne change vraiment. Le plus vieux métier du monde et l’art me semblent aujourd’huiétroitement liés de tous temps.
Post-scriptum
hautPour continuer
import
Comme
Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}
import
technique mixte 70x70 cm
mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}
import
La ramener
Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}