Encore un peu de la poésie.

des notes déposées en y repensant

travail d’ atelier. strates.

Mysticisme et poésie.

Deux cheminements à partir du réel. Une seule source : le réel, pas l’imaginaire. Mais, si difficile de l’. exprimer d’une façon rationnelle, voire impossible. Perception que ce réel recouvre une réalité qui sans cesse s’échappe. Qu’il soit en outre naturel qu’’elle s’échappe. Puisque sa nature est celle de l’étincelle, du feu follet. Par conséquent, ce n’est pas une propension à la chose mystique OU poétique. Ce n’est pas la bonne conjonction de coordination. C’est ET, c’est-à-dire deux systèmes de perception de l’invisible offerts par le visible. C’est aussi invariablement, l’abstraction que masque le concret. Pour exprimer ces deux choses provenant d’une même source, le système de langage est depuis toujours le même. Le symbole. À savoir cet outil qui sert à relier ce qui, à première vue, divise. Donc pas de dissertation de manière dialectique sur le réel. Pas de nécessite de le cerner. C’est ce que la dialectique se propose comme but erroné. Le préambule a toute mystique comme à toute poésie est sans doute l’abandon d’un tel but.

Ensuite,, comment marier les contraires, les opposés auxquels la pensée se heurte, et ainsi se fonde dans le visible, à partir du visible. La métaphore, l’image ne provient pas non plus d’une pensée ni plus que d’un raisonnement. Nécessitée, les trouver bien au-delà de la logique et du discours. Dans le silence. S’abandonner au silence pour que les images s’épousent mutuellement, chacune venant de préférence avec une différence marquée, à priori indéniable dans le visible. La parole mystique comme la parole poétique déclenche alors la déchirure du voile réel recouvrant le réel. L’aveugle recouvre ainsi la vue et ne peut jamais plus la rapporter que par l’intermédiaire du symbole, de l’image. Commence alors un travail d’orfèvre pour assembler ces images en les transcrivant en mots ou en couleurs. La poésie comme la mystique peuvent exprimer leur silence au travers de nombreux gestes artistiques artisanaux, voire quotidiens.

Post-scriptum

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Comme

Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}

Comme

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technique mixte 70x70 cm

mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}

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La ramener

Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}

La ramener