
Fascination pour cette cendre qui dévore peu à peu le papier blanc de la gitane, tenue entre deux doigts, aux phalanges velues. Main de ce grand-père d’une bienveillance inquiétante. À retrouver ce souvenir et après avoir lu un article sur Yves Klein sur le blog de Lisa une phrase semble réunir ces deux événements mes tableaux sont la cendre de mon art phrase que je trouve d’une justesse inouïe. La cendre de la cigarette se mêle au bleu des peintures de Klein, participent étonnamment en même temps à cette fonction du visible, d’ouvrir une porte vers l’invisible.