Et puis un jour de débine, j’ai craqué, j’ai fait bouillir de l’eau j’ai épluché des légumes imaginaires, j’ai fait bouillir de la viande rêvée, parmi les meilleurs morceaux, puis j’ai jeté l’oignon invisible planté de son clou authentique dans la marmite.

Et bien ce fut un succulent repas pour tout vous dire.

Pas aussi émotionnant qu’un soir de Noël à bouffer des patates imaginaires devant Chantal Goya transformée par moi-même en l’occasion en fée Viviane, non tout de même pas.

J’ai pleuré deux fois plus fort malgré tout poussé par l’extrême nécessité de célébrer ce moment . Puis malin comme pas deux, j’ai recueillis les larmes dans un petit flacon.

ça pourra servir l’année prochaine à la même heure au même moment si je me retrouvais par infortune soudain les yeux secs.