Une génération de crétins des alpes

Les trentenaires ne m’aiment guère et je leur rends bien. Malgré la tolérance inouïe qui m’habite généralement, sitôt que j’aperçois un spécimen de cette génération d’imbeciles, je bifurque.

Pourquoi tant de haine me demanderez vous sans doute…

Et bien je vais vous le dire !

Comme disait leur idole entre 2007 et 2012 lors de ses apparitions pathétiques dans des talk show pour débiles profonds.

Car c’est bien ces jeunes cons, ils avaient entre 18 et 20 a l’époque qu’ils l’ont sponsorisé, avec pas mal de vieux chnoques qui ,je le souhaite, bouffent désormais les pissenlits par la racine.

Sarkozy et sa droite décomplexée, et toute la kyrielle de caniches à sa suite pour prôner la valeur du travail ( bosser plus pour gagner plus )

Déjà à cette époque le président de la France n’était rien d’autre qu’une marionnette qu’on agitait, pardon qui s’agitait toute seule. Une caricature de président qui faisait presque regretter un Jacques Chirac que ma génération avait très largement conspué dans son rôle lamentable de ministre de l’intérieur.

Dans quelle désespérance nous étions donc alors…

Et bien en 2017 les jeunes cons et les vieux de la dernière pluie ont remis le couvert en élisant Macron.

Mais là j’ai tenu ferme : aucun regret d’avoir vu Sarko disparaître. Pas le moindre soupir de nostalgie pour Hollande non plus à vrai dire.

Mais Macron mon Dieu … comment ont ils pu… ?

Trop de Mac do et de soda, trop de console Nintendo ?

trop d’ignardise surtout.

Cette génération de crétins des alpes me fait même douter désormais des frontières de la Suisse. Ne s’étendent t’elles pas à l’Europe toute entière… ?

Du coup je crois qu’ils auront été implantés à la naissance, d’un gène inédit de la stupidité, probablement issu d’un autre monde… les extraterrestres qui ont du rencontrer des myriades d’handicapés du bulbe ont du les collectionner de par les galaxies lointaines et pour se faire un peu de ronds il auront sûrement signé un accord avec les puissances involutives de la Terre pour leur refourguer.

Post-scriptum

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Comme

Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}

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mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}

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La ramener

Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}

La ramener