lundi matin dans l’atelier.
Vivre dans le désordre est cette constante sans quoi aucun ordre ne peut être rêvé, fantasmé. Le désordre se construit tout au long de la journée, de la nuit en parallèle d’un ordre que l’on tente de trouver sur le tableau. Comme si l’un ne pouvait aller sans l’autre. Le désordre de l’atelier atteint au même paroxysme que le désordre du monde. On se doit de vivre en ce centre. inconsciemment on le sent. Comment s’en extirper une fois celui-ci posé sur la table. Par la pensée de l’arrivée, la présence des autres. Lorsque les élèves arriverons, tout sera rangé, le sol balayé, il n’y aura plus que les tableaux en cours, sur le chevalet, au mur. quelques traces à peine visibles d’un désordre résolu momentanément.