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L’imparfait et le passé simple : entre distance et nostalgie

dimanche 18 mai 2025

je recopie ici ce que dit P.M et via sa note en marge problème de linguistique générale de Gallimard ( 1966) "L’imparfait et le passé simple évoquent souvent un monde achevé, disparu. Le passé est, par essence, le lieu de l’irréversible. Cette distance temporelle crée une impression de perte, d’éloignement, de souvenir figé, un déjà-vécu, ce qui interdit l’espoir, l’inattendu, la surprise. C’est un monde refermé où les « événements semblent se raconter eux-mêmes ». [1] Cette clôture temporelle et émotionnelle favorise un sentiment d’inéluctable, de regret ou de nostalgie. La troisième personne installe une distance émotionnelle entre le narrateur et le personnage. Une silhouette, un fantôme que l’on regarde s’éloigner sans pouvoir l’atteindre. L’usage de la troisième personne renforce ainsi la sensation d’une histoire racontée après coup, parfois même par un témoin impuissant. Le passé devient un lieu où l’on revient, mais qu’on ne peut plus habiter. Un effet d’éloignement du vivant et, dans cet éloignement, la beauté fragile de ce qui fut et ne reviendra plus."


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