La loi de la répulsion.
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Il faudrait parfois s’intéresser à la loi de la répulsion bien plus qu’à celle de l’attraction. On en apprendrait des vertes et des pas mures. Sur le fonctionnement général du monde comme sur nous-mêmes.
C’est ainsi que ce que l’on repousse, ce que l’on déteste, tout ce dont on ne veut pas finalement, on l’attire bien plus surement vers nous que ce que nous désirons mollement.
Ainsi vont donc les choses ici bas.
Et il vaut mieux apprendre à en rire qu’à s’en plaindre.
Du moins c’est le choix que tout à chacun est libre de faire ou pas.
Mais si vous n’avez pas encore compris, et bien reprenez, remettez l’ouvrage sur le métier, disons aller, 5 ans de plus ! Puis ... Ralez, hurlez, vociférez, faites du bruit, vous n’attirerez jamais autre chose que ce que vous conspuez, que ce dont vous avez la frousse que ce vous pensez si fort détester.
La peur n’a jamais éloigné le danger.
Et si aujourd’hui se sentir vivant est tellement lié à cette notion de peur pour un grand nombre de personnes, c’est qu’on les a mal orientées.
On se sent encore plus vivant lorsqu’on regarde la peur en face, lorsqu’on ne courre pas dans tous les sens devant ou derrière comme des insensés.
C’est cette connaissance parfois rudement acquise, comme une leçon qui à force finit par pénétrer dans l’esprit de l’élève qui prépare le terrain pour le surgissement de la grâce.
Je pense honnêtement que ça prendra plus de 5 ans pour que tout ça pénètre l’épaisseur des cervelles reptiliennes ou pas.
La grâce,
Elle ne vient pas de l’extérieur. Elle est là depuis toujours.
Ce n’est que nous autres qui sommes de passage, attirés par les flammes vacillantes des étoiles comme des chandelles, dans lesquelles nous aimons reconnaitre son symbole.
Mais dont l’angoisse, la peur, la haine, gardent jalousement le secret.
Post-scriptum
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Comme
Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}
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technique mixte 70x70 cm
mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}
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La ramener
Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}