elle parlait mais pas naturel. J’avais donc ce pouvoir à 20 ans de décider de ce qui était ou pas naturel, qu’en ai-je donc fait depuis. Je l’ignore. Elle parlait avec ette voix pointue insupportable, cette voix qui n’avait comme but que d’exciter, ou d’énerver, d’agacer. Encore que ce but ci ne mène qu’à son antichambre. Car ensuite elle prend sa voix la plus caline évidemment. La voix caline d’une énorme araignée, les pattes montent vers le plafond et déjà trop tard pour t’apercevoir que tu es enroulé dans le bave et de la soie. Que tu es devenu une poire pour la soif
tu as besoin de dire ça aujourd’hui parce que progressivement tu t’aperçois d’un mouvement récurrent. En toute femme sommeille une araignée comme chez tout homme le fantasme de devenir cocon. Et si tu loupes le coche à l’âge précis où celui-ci pas à la gare des illusions perdues, tu ne loupes pas ta vie non, tu loupes l’occason d’en avoir espéré en faire autre chose. Et, en fin de compte aujoud’hui quel désavantage pourrait tu trouver à cette dévoration. tu pourrais presque transformé cela en nostalgie. Tu n’as pas été initié, tu as botté en touche, sans dévoration pas de métamorphoe. Les héros et leurs pendants les anti-héros ne sont il pas toujours jeunes et fringuants.
Mais toi tu es vieux tu dégages une odeur nauséabonde, et tu ne sais pas si c’est celle de la sueur de la peur, de la pisse. Mais tu conserve l’obsession d’atteintdre à ta vraie voix, c’est l’essentiel