Il y a sans doute des degrés, des paliers, semblables à ceux que connaissent les plongeurs en apnée. Et à chacun de ces paliers on se dit ça y est, j’y suis. Parfois même, comme l’éprouve le coureur de fond, ce sentiment de bien-être. Il ne dure pas très longtemps avant que les difficultés ne reviennent. Lire tout comme écrire se confondent dans cette image ce matin, quelqu’un qui court, mais moins éperdu que toujours. Est-ce seulement un second souffle… combien de temps cela durera… il faudrait juste en profiter, courir pour distancer la méfiance qui, on le sait, nous rattrapera. Puisque c’est probablement pour elle bien plus qu’à cause d’elle, qu’on s’élance.