réécriture
Un arbre pousse au centre du bac à sable. Il a vu passer des générations de gosses, morveux qui grandissent, deviennent des femmes, des hommes, et l’oublient.

Prénoms gravés à la pointe du canif, branches cassées de dépit. Aléas minuscules, moustiques écrasés sur le pare-brise du temps.

Un tourbillon de feuilles mortes, de septembre à juin. Les bacs se succèdent. Reste le sable, qui file entre les mains.