500 millions ce serait bien

Plutôt que 8 milliards d’individus, de je, de moi moi moi, 500 millions ce serait nettement mieux. C’est ce que se disent les enfoirés de la haute en aparté dans leurs congrès très secrets en même temps qu’ils font de la luge ou du ski ou violent un ou deux gamins roumains. Ah oui mince, j’exagère encore bien sûr, pardon. Peut-être que désormais tout ne vient plus de Roumanie.
Donc pour ce faire tous les coups sont permis. Ils ont concocté un plan. On n’imagine pas des gens si occupés à faire du pognon du matin au soir sans plan, bien sûr.
Donc on pourrait penser que tous les coups sont permis pour réduire la voilure pour faire crever un maximum de terriens en un temps record. Parce qu’ils n’ont évidemment pas toute la vie, ils sont tout aussi soumis à l’entropie que le moindre intouchable dans les rues de Dehli. Ils vont crever comme tout le monde un de ces jours. Alors derrière de jolies façades philanthropiques ils concoctent
Des puces à te greffer dans le ciboulot, de la bouffe à base de merde de mouche et de spore de champignons, des virus et des vaccins qui ne valent pas mieux, des lois pour repousser au plus loin l’âge de la retraite, ils relaient des mots d’ordre mortifères via les média main Stream qui te les débitent sur des prompteurs avec des sourires bienveillants.
Crevez tous avec le sourire aller, soyez braves.
Mais peut-être que ça ne se passera pas tout à fait comme ils le pensent. Même les hologrammes de vaisseaux extraterrestres qu’ils ont encore dans leurs tiroirs pour nous faire croire à la fin des temps, à la remontée des anges déchus, et tout le tintouin, ça ne marchera même pas.
Peut-être qu’on en a déjà tellement marre de leurs connerie qu’on a déjà trouvé un Eldorado bien planqué, un qu’il ne coloniseront pas celui-là. Peut-être que quitte à crever, ou crever pour crever, pas mal de gens ont déjà dégagé leur petit je leur égo dans l’urgence et qu’ils entrainent d’autres à s’en passer.
Je ne paie plus d’impot
je ne travaille plus
je ne traverse plus sur les clous
je ne fume plus
je ne bois plus
je ne conduis plus
je ne consomme plus toutes ces conneries
j’ai jeté la télé par la fenêtre
etc.
"Vous n’aurez plus rien et vous serez heureux " Et si on les prenait vraiment au mot hein ?
Des nouveaux pauvres d’un nouveau genre. Ah ça ils l’auront bien cherché.
Ce qui nous fera quoi 7,5 milliards d’ascètes, de sadu, d’ermites contre 500 millions de faillites, peut-être qu’à partir de là on pourra commencer à discuter.
A moins que ça ne se passe pas tout à fait comme je l’imagine, c’est possible. Alors ce sera une nouvelle boucherie, une folie généralisée, on s’entretuera tous et ils auront gagné.
Les survivants emprunterons nos voix, nos visages, créerons des avatars qui nous ressemblent pour jouer au punchingball sur nos gueules dans le grand métavers.
Post-scriptum
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Comme
Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}
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technique mixte 70x70 cm
mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}
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La ramener
Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}