Il y a le visage du souvenir

celui que la pensée

redessine

Le visage absent

que brouillent les superpositions

les effacements partiels

Le visage revenu

trop vite

glissant comme un éclair

le visage indomptable

fuyant instable

qui joue à cache-cache

Il n’a que faire des sentiments

le visage estompé

entre sourire et mort

Est-ce un signe d’amour

Cet appel au visage qui ne vient pas

Qui est tourné résolument vers d’autres lumières

Qui n’est que calotte clairsemée

Un envers d’humilité

Un refus obstiné à l’appel

Ce visage toujours absent

Qu’on a pourtant vu.

Georges CHICH "Quelque chose qui illumine" Coll.POESIE XXI jacques andré éditeur.

https://youtu.be/_Q5aOvDMKEEvidéo Exposition "Rendez-vous autour de quelque chose qui illumine" Librairie "La folle aventure" Trévoux (01)