A l’arrache

tableau 35x45 huile sur toile , 250 euros quand il sera sec. et beaucoup plus quand je serai célèbre.

Pas la peine d’avoir un stock de stratégies toutes plus inutiles les unes que les autres. Pour être lu il suffit d’écrire puis de trouver un moyen de publier ce que l’on écrit. Wordpress est une solution comme une autre, moins chiante pour un éditeur que si je lui adressais 5 ou 6 e-mail tous les matins. Je finirais par en user un joli nombre et on m’enverrait valdinguer dans la boîte à caca. Je ferais pareil à leur place . Publier tous les jours oblige à tenir la distance c’est avant tout une discipline, les conséquences ensuite, il faudrait y réfléchir mais il me semble qu’elles seront propres à chaque vecteur de publication que ce soit le blog, les forum, d’ autres réseaux comme twitter ou facebook peu importe. On pourrait s’illusionner en cherchant à bâtir une stratégie ou plusieurs pour chaque espace de publication mais à la vérité ce n’est pas important. Ce qui compte c’est le contenu de ces textes surtout voilà. On ne peut pas proposer des textes comme des tomates c’est certain, tout le monde sait trouver des tomates parce que tout le monde sait à quoi ressemble une tomate, il y en a de plus jolies que d’autres, dés qui viennent de France et cela fera plaisir à certains bouffeurs de tomates qu’elles soient du terroir, alors que d’autres ne regarderont que le prix au kilo et les sous qu’il leur reste dans leur porte-monnaie : c’est la vie, c’est le marché au tomates et à tout le reste. Rien à y redire. Ou alors tellement que ce n’est pas opportun ici. Par contre comment tu sais quel livre choisir quand tu as envie de lire ? Bon tu peux dire il y a le genre, j’aime lire de la science fiction, du polar, de l’exotique, du porno, des nouvelles, des gros lives de 800 pages, des tragédies grecques, des blagues dans Pif... mon Dieu tu as le choix, tellement que des fois tu ne sais plus que choisir. Du coup tu as le magazine Que choisir et toc ! Sauvé pour autant ? franchement non. Donc essayer de coller à un genre fini par enfermer d’une certaine façon tout un monde dans un genre. Écrivain, éditeur et lecteur. Ce peut-être pertinent si tu cherches à attirer un type précis de lecteur. Comme toi tu te fous totalement de toutes ces choses, puisque tu écris ce qui te passe par la tête tu te retrouves parfois dubitatif Tu te demandes. Quel genre de lecteur lit mes putains de textes à la con ; et parfois l’idée peut couler de source qu’ils soient tous aussi cons ces lecteurs de lire des choses aussi connes, ça c’est quand t’es dubitatif, c’est à dire en gros 99, 9 % du temps. Mais ce ne sont que jours gris, moroses, ternes et dont la raison pourrait se loger que dans la qualité , souvent médiocre de la nourriture avalée la veille. Enfin s’il faut surveiller sur la qualité du riz des patates et des pâtes qu’on bouffe pour être de bonne humeur, ce serait encore trop artificiel, pourquoi pas des pilules de bonheur pendant qu’on y est ( je sais que ça existe, mon copain le Délesteur en vend des pas chères si ça vous change ) cherchez Grégoire Falque ou Délesteur dans les 3000 textes écrits sur ce blog.

Non je crois qu’il faut y aller selon sa propre nature encore une fois, c’est à dire à l’arrache pour ce qui me concerne. Ça veut dire quoi à l’arrache, et bien c’est s’epouiller de tout l’inutile, c’est à dire tout ce qui ne serait pas écrire une matière consistante et non l’habituelle soupe ou diarrhée voilà tout. Ensuite calculons : 00,01% sur 8 milliards de terriens c’est loin d’être peanuts. Et , plus terre à terre , si j’analyse les chiffres de ce blog ça fait même carrément le buzz, pas loin de 40% sur 266 abonnés c’est énorme ! Donc quand j’atteindrai à un pourcentage de 99, 9 % c’est que j’aurai progressé, je serai assuré que mes textes sont lus, qu’ils sont dignes d’intérêt pour un nombre suffisant de lecteurs et à ce moment là , bien sûr, preuves à l’appui je dirai : Messieurs les éditeurs à vos chéquiers ! En attendant je continue, j’essaie des trucs, j’explore, tant qu’en plus ça m’amuse c’est assez bien comme ça.

Post-scriptum

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Pour continuer

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Comme

Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}

Comme

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technique mixte 70x70 cm

mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}

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La ramener

Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}

La ramener