Hier dure journée. Réveil à 4h du matin puis dernier préparatif pour l’exposition d’Amberieu. Une cinquantaine de tableaux exposés pour moitié à l’hôtel de ville l’autre à la,médiathèque. Retour à la nuit tombée par l’autoroute. Nous sommes éreintés, à peine quelques mots échangés avec mon épouse. Si l’on mettait la radio je dis. France Culture une émission littéraire, entretien avec une autrice. Mais dès le début du dialogue cette gêne... Le ton melliflu de cette femme qui inonde l’habitacle de la Dacia. Pour ne rien dire en fait. Et puis la,goutte d’eau qui fait déborder le vase quand elle déclare Ces écrivains qui veulent écrire sans tenir compte de leurs lecteurs, je ne les comprends pas. Car moi je ne pense toujours qu’à cela c’est même une sorte d’obsession quand j’ecris Et là la fatigue aidant, le mot a surgi tout naturellement de nos deux bouches en chœur. Puis on a coupé la radio.