La mort du petit cheval.

https://youtu.be/rOCaizRD_dA

Le petit chat est mort, non zut le petit cheval, mieux, l’âne. Quelque chose est mort. Ce blog s’achève ainsi en queue de poisson. Comme son personnage principal le très fameux, Patrick Blanchon.

Ne riez pas, ne pleurez pas, gardez vos humeurs, votre humidité pour des temps de sècheresse à venir.

Arthur Rimbaud aussi a arrêté la poésie pour devenir trafiquant d’armes.

Tout doit avoir une fin. Bonne ou mauvaise peu importe.

Comme je n’ai cessé de le dire tout dans ce blog ou à peu près ne fut jamais autre chose que de la fiction, le produit de l’imagination. De l’article en apparence le plus sérieux, au plus délirant. Prenez donc du recul , conseil de peintre ne confondez pas le doigt avec la lune.

Et tous les compliments, les critiques, les conseils, l’auteur, silencieux, vous en remercie et rend à César ce qui appartient à tout le monde comme il se doit.

J’ai pensé à écrire une petite épitaphe mais cela serait encore bien exagéré, et inutile.

Les histoires sont ainsi faites qu’elles ne sont que des coups de vent, on n’en voit que les effets mais la cause reste invisible.

Y a t’il d’ailleurs une cause à quoique ce soit ? On le voudrait et en même temps on le craint. L’ignorance est confortable, sécurisante, c’est de là qu’elle tire son énergie et sa durée.

L’auteur lui ne meurt pas. Il continue sa route bon an mal an vers d’autres aventures. Un auteur doit avoir un instinct de survie hors du commun je crois. Il doit être comme un renard, toujours prêt à y laisser une patte lorsque le piège s’est refermé. Il doit se ronger l’os tout seul et repartir sur trois pattes en espérant avoir des liens de filiation avec les lézards.

Les choses sont têtues, que ce soient les histoires que l’on se ressasse ou la queue des lézard, on n’en finit pas avec elle comme ça.

Tout se transforme, se métamorphose sans relâche. Il faut juste étudier les rythmes consciencieusement pour se rendre compte.

Tout ce que Patrick Blanchon pourrait dire c’est qu’il s’est bien amusé en jouant l’écrivain, le peintre, l’artiste, tout ce qui se passe ensuite à partir de là lui échappe comme il se doit car on n’écrit pas pour soi évidemment. Ou alors une certaine qualité de soi qui est synonyme de l’autre. Ce dont Patrick Blanchon se défendra évidemment en souriant comme un benêt.

Pour vous qui avez suivi ce blog un grand merci ! Il n’y aura pas de cérémonie, pas de messe, rien de tout cela. Juste cette masse de textes que vous pourrez revisiter si le cœur vous en dit jusqu’à ce que tout ça disparaisse dans les tréfonds du net qui riment avec oubliettes.

Post-scriptum

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Pour continuer

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Comme

Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}

Comme

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technique mixte 70x70 cm

mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}

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La ramener

Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}

La ramener