La traversée des égrégores.
Egregore est un projet de black metal américain sur 20 Buck Spin, pour les fans de Samael, Superstition, Morbid Angel, Mortuary Drape, Absu
"De juillet 1968 à 1974, huit propositions de loi sur l’abaissement de l’âge de la majorité sont ainsi déposées. L’ensemble des partis s’y rallient progressivement, et tous les candidats à l’élection présidentielle de 1974 le promettent, sachant que le Royaume-Uni avait abaissé la majorité électorale à 18 ans dès 1969, la République fédérale d’Allemagne en 1970 et les Etats-Unis en 1971.
Cet abaissement de l’âge de la majorité fait ainsi gonfler le corps électoral de 2 400 000 citoyens. Dans l’esprit de Valéry Giscard d’Estaing, il s’agit d’adapter la loi à l’évolution de la société et de prendre politiquement en compte la jeunesse, même si nombreux sont ceux à droite qui craignent que cette mesure ne favorise une prochaine victoire de la gauche, les jeunes lui étant majoritairement acquis."
Peut-être que la version officielle tient la route pour la plupart des gens. Je veux dire qu’à partir où tout le monde se met d’accord sur l’aspect plausible d’un événement celui-ci sera rangé dans la catégorie des lois ou des vérités.
Et si par malchance il vous vient à l’esprit d’en douter on vous dira que vous êtes ignorant, ou fou, ou plus prosaïquement un simple emmerdeur.
Mais 21 ce n’est pas rien. On ne passe pas de 21 à 18 comme ça. En numérologie ça ne se fait pas.
D’abord parce que le scandium ne peut pas changer brutalement d’état malgré sa mollesse congénitale et selon le bon pouvoir d’une poignée de politicards mal intentionnés.
Le scandium et les terres rares qui s’en soucie encore de nos jours ?
Au moins autant de personnes qui savent le nombre de schillings dans une guinée.
Au moins autant de personnes qui savent le nombre de coups de canons tirés sur l’esplanade des invalides lorsqu’un nouveau président est élu.
Et qui se souviendra du petit nom d’agent de la belle Mata bien connue des "services" par le blaze de H21.
Enigmatique 21.
Dans la simulation générale "notre siècle" porte le numéro 21.
21 siècles vous contemplent péquins moyens, la belle ère des poissons qui glissent entre toutes les mains et renforce d’autant plus l’avidité générale.
C’est le début d’une nouvelle période calendaire chez les maya, un nouveau sacrifice se prépare.
Une boucherie de plus dont le prétexte est d’honorer et qu’importe que ce soit un dieu ou un homme.
L’écoulement du sang sur la terre provoque visiblement une transe nécessaire.
Sans laquelle rien de bon ne pourra advenir dans cette illusion du temps linéaire.
Je vois à l’instant même la masse inouïe de tous les massacres engendrées pour maintenir l’illusion
Stoïquement j’observe.
Me voici arrivé au niveau de la tête de l’immense sirène qui git sur le sol sous la forme d’un dessin crée par la guerre et la poudre.
Un pas de plus et je pénètre dans l’ailleurs à l’instant toujours présent de tous le présent.
Je quitte l’égrégore en pleine conscience du risque de ne plus rien savoir de ce que je vais trouver au delà de celui-ci.
Au sol mes croyances comme un bouquet, une corbeille funéraire avec écrite en lettres d’or "en mémoire de l’ami de la part de ses amis".
Et en même temps la paix.
Et en même temps la joie.
Consubstantielles, malgré la somme d’efforts effectuée pour en douter.
Post-scriptum
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Comme
Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}
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technique mixte 70x70 cm
mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}
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La ramener
Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}