Le "profil artistique" matière de l’art contemporain
Aujourd’hui découverte d’un site qui met en parallèle les éléments de la psychologie cognitive avec la démarche artistique. Le but est de parvenir à rapprocher chaque artiste de sa singularité en lui proposant un certain nombre de "moteurs" reliés à nos principaux besoins fondamentaux, puis à étudier les "moyens" utilisés pour y parvenir. Ainsi sera dressé à la fois le profil artistique de chaque artiste et la possibilité ensuite de créer des ensembles de personnalités tant sur la scène française qu’internationale en les reliant les unes aux autres au travers de ces filtres.
Les trois besoins fondamentaux, ou "moteurs"
La psychologie cognitive identifie trois besoins fondamentaux chez l’être humain
- Ressentir
- Faire
- Comprendre
A partir de ces trois moteurs principaux on peut relier chacun d’eux à des sous-moteurs immergés
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Maxime Chanson, parvient ainsi à créer un système dans le cadre d’une œuvre exposée au Palais de Tokyo ( à partir d’artistes qui ont exposé au Palais de Tokyo) qui se résume ainsi je cite
Sa pratique est centrée sur le portrait analytique : composition réalisée sur la base de profils artistiques et ayant pour sujet les artistes ou toute entité du monde de l’art qui exprime sa vision par leur intermédiaire (collectionneurs, institutions, galeristes).
En revanche le postulat de départ semble être, d’après ce que j’en ai compris, que le moteur ne change pas en cours de route dans le parcours d’un artiste. C’est à dire que si je suis animé à l’origine par le besoin de ressentir ( le corps, moi, ma vie ) je ne peux pas tout à coup changer de moteur et créer des œuvres dont le moteur serait de vouloir comprendre le monde ( codes-société, perception) Car les conviction en bout de chaîne sont différentes.
Cela signifie donc qu’on ne peut pas changer de conviction en cours de route.
Et là je crois que j’ai besoin d’une clope, peut-être même deux d’un seul coup, ça me fait trop flipper.
Post-scriptum
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Comme
Comme la mer qui cavale vers le mont Saint-Michel comme si elle allait lui faire sa fête, l'engloutir tout entier en deux coups les gros. L'air du temps me rattrape et je me mettrais bien à courir comme un dératé dans l'espoir de trouver une hauteur. En vain. C'est comme Waterloo morne plaine dans le coin. Encore pire depuis qu'il fait beau. Le soleil ne rend pas le monde plus beau il nous aveugle c'est tout. Pire je courre mais je fais du sur-place. La poisse comme le sable, la poisse comme les sables mouvants. Et la mer monte bon sang comme elle monte vite et je m'enfonce lentement. Comme un ange passe en tutu qui joue de la trompette mais mal. La fausse note m'excite me fait dresser les poils. Ta gueule l'ange je dis et ça m'extrait d'un coup des sables. Me v'la qui lévite. Comme par enchantement. L'ange se marre. Genre t'inquiète j'ai toujours raison, le con. Que t'aies la foi ou pas n'a aucune espèce d'importance. Comment on en est arrivé là ? Aucune idée j'ai juste dit comme au début et puis ensuite j'ai laissé filé pour arriver à la fin.|couper{180}
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technique mixte 70x70 cm
mai 2023 technique mixte 70x70 cm mai 2023|couper{180}
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La ramener
Il la ramenait sans arrêt. Pour un oui, un non. Sans qu’on ne lui demande quoi que ce soit. Pour passer le temps je l’imaginais aux toilettes pendant qu’il la ramenait. Son gros cul posé sur la lunette. Ou encore accroupi la tête rouge en train de pousser dans des turques. Il pouvait la ramener tant qu’il voulait. Je pouvais même le regarder dans le blanc des yeux sans ciller cependant . Il y avait même en chœur tout un raffut de sons foireux qui appuyait les images mentales. Quand il avait terminé, il disait — alors t’en pense quoi ? C’est un sale con n’est-ce pas, ou encore une belle salope tu trouve tu pas ? J’en pensais rien bien sûr, je le laissais avec sa question en suspens. Puis je me dépêchais de prétexter une course urgente avant que ça ne lui reprenne, qu’il la ramène encore sur un autre sujet. En gros toujours le même. Lui aux prises avec les dangers infinis du monde extérieur peuplé d’idiots, d’idiotes écervelées. Je me tirais au même moment où il commençait à entrouvrir la bouche de nouveau le laissant là planté comme un poisson en train d'étouffer C'était un miroir qui devait au moins faire sept mètre de long et qui faisait face au bar. Un jour qu'il la ramenait j'ai chopé un tabouret et je l'ai envoyé valdinguer dans le miroir. Il ne l'a plus ramené, c'était fini.|couper{180}