Travail d’élève sur le drapé.

Une chose me frappe c’est mon perpétuel malaise avec la notion d’autorité, celle que j’ai pu approcher dans ce que je considérais comme à l’extérieur mais qui forcément résonne avec la notion intérieure que j’ai de la véritable autorité.

Je crois que j’ai exploré beaucoup de formes de cette autorité. Des bonnes rarement, souvent de mauvaises.

Il n’y a que lorsque j’ai commencé à enseigner la peinture que je me suis trouvé sur un chemin valable menant à cette autorité intérieure. J’ai commis pas mal de bévues, évidemment. Personne ne nait enseignant. Et de plus l’expérience ne se transmet pas. Nous devons être notre propre laboratoire et tester sans relâche la notion d’opportunité.

Avoir la bonne remarque au bon moment. Plus on le cherche moins on le trouve au bout du compte.

Jusqu’à ce que l’on commette une somme d’erreurs suffisamment conséquente pour que ça vienne naturellement , spontanément, ou intuitivement.

Car l’intuition ce n’est pas un poulet rôti qui tombe du ciel.

C’est plutôt pas mal de patates à l’eau et, en cas d’urgence, se nourrir des épluchures.

La vie possède une autorité naturelle elle va ou elle doit aller et rien ne peut l’entraver si longtemps qu’elle ne puisse reprendre son chemin.