Des fois j’ai des idées bizarres. Souvent. Je me prends la tête sur la rédaction des commentaires. Du coup il y a des périodes où j’évite d’en émettre.

C’est idiot car je suis bien le premier à les apprécier.

C’est ce que porte ce mot comme interrogation qui me gêne. Comment taire , c’est facile et je sais tout à fait le faire, à la perfection même.

Justement. C’est ce qui m’inquiète.

Comment taire d’une façon précise et claire, juste ?

Si je le savais je serais poète.

Ce que je ne suis pas puisque je suis peintre.

Il faut revenir à la simplicité je n’arrête pas de le dire à mes élèves.

Commenter c’est autre chose bien sûr. Quelque chose de très simple c’est simplement dire je te lis, je t’écoute, je t’entends. Faire acte de présence supplémentaire.

Mais pourquoi ai je besoin de faire acte de présence bordel ?

Qu’est-ce qui me gêne tant dans la notion d’absence ?

Est-ce une crainte encore ? toujours la même.

Je la reconnais entre toutes mais ne peux pas lui donner de nom.

Et la liberté alors ?

Ne pas réfléchir à tout cela, s’en foutre royalement, commenter comme ça me chante et puis voilà c’est tout.

Renoncer n’est-ce pas aussi choisir ?

Renoncer à fabriquer des noeuds dans l’unique but d’avoir tôt ou tard à les dénouer.

Porter des espadrilles, être un va nu-pieds.

Sans commentaire.