fictions brèves

Ici se rassemblent des fragments narratifs à la frontière du rêve, du souvenir, de la fable. Chaque texte est une tentative condensée, parfois minimale, parfois traversée de dialogues ou de silences qui en disent plus qu’un récit achevé. Ce ne sont pas des nouvelles classiques : souvent sans chute ni intrigue, mais des scènes mentales, des instants volés à l’indicible. Certaines relèvent de la microfiction, d’autres adoptent une voix théâtrale ou introspective, flirtant avec l’absurde. Ce sont des éclats de fiction, des condensations de mondes possibles, où reviennent des figures spectrales, des alter ego, des voix qui se dérobent. La fiction n’est pas un décor : elle est le moyen de percer la réalité autrement, de faire vaciller le quotidien.

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fictions

nom remis en relation

Une fable sèche sur l’adresse, la tenue, et ce que coûte un nom.|couper{180}

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drôle de nuit

-- Cette nuit, j’ai rêvé que j’étais un cube empilé parmi d’autres cubes. Cette promiscuité était d’autant plus difficile à vivre que je ne pouvais faire aucun mouvement ni même protester : aucun son ne sortait de ma bouche. D’ailleurs je n’avais pas de bouche. Juste une face lisse, une face avant exactement semblable aux cinq autres. Pour m’en sortir, j’ai rêvé dans mon rêve que je devenais sphérique, puis j’arrivais à m’extraire de la pile, non sans mal ; j’ai fait une chute vertigineuse. Une chute dans le noir sans fin qui durait durait durait. Pour m’évader de ce rêve-ci, je me suis encore transformé en mouche parce que je ne pouvais pas vraiment faire autre chose. J’aurais préféré quelque chose de plus noble. Mais on fait avec ce qu’on peut. En fin de compte, au moment même où j’apercevais enfin la lumière, que j’allais m’élever dans les airs au-dessus de je ne sais quel paysage, voici que je me suis fait gober par un oiseau et je suis devenu oiseau par je ne sais quelle alchimie onirique. Mais l’oiseau est mécanique, il est un produit d’une gigantesque intelligence artificielle qui désormais gouverne toute la Terre. Ses rêves sont des rêves de cubes, et me revoici à mon point de départ. La question, au réveil : seules les mouches sont-elles vivantes, non altérées encore par l’intelligence artificielle ?|couper{180}

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fictions

fait divers

La chaise a dû heurter le carrelage, bruit bref, net. Dans l’évier, deux tasses, marc collé au fond. Courbevoie, cinquième, fenêtre entrouverte, rideau qui remue à peine. Je dis “fait divers” pour me protéger du reste (comme si le mot suffisait). On raconte qu’ils se voyaient depuis un moment. Il aurait voulu “arrêter de parler”. Ou qu’elle se taise. Formule pratique. Ce serait plutôt se taire lui-même, mais je retire ce “plutôt”. Ce matin-là, la télévision chuchotait. Sur la table, un couteau à manche de bois, détail inutile, donc important. On aime ces détails quand on n’a plus accès au reste. On dira qu’il a eu peur. On dira qu’elle l’a poussé. On dira tout et son contraire. Est-ce qu’on tue pour avoir la paix ou pour ne pas perdre ce qui en faisait office ? La paix ou raison, c’est souvent la même manie, deux faces du même couteau : clore la scène, distribuer le silence, ranger vite le plan de travail et ne rien régler. On croit qu’une phrase finale mettra de l’ordre. Elle met un couvercle. Le lendemain, tout recommence, plus bas, plus sourd. Je regarde la fenêtre. L’air passe. Rien ne conclut.|couper{180}

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La lisière

La forêt tient lieu de repli : odeur d’humus, écorce humide, lisière où la parole cesse et le souffle trouve sa cadence ; les lacs tiennent lieu d’écoute, surface lisse qui ne rend rien et pourtant garde tout. Le vélo trace une ligne pour se tenir vivant — non pas fuir, tenir au bord ; non pas héroïsme, l’allongement de la distance jusqu’à épuiser le nom ; chaque jour un peu plus, la route gagne sur la pièce. Ce qui serre revient, mais autrement : la colère n’est pas un cri, c’est un dépôt, une densité ; non pas un choc, une nappe qui monte, régulière, exacte. On voudrait disparaître, on reste ; on voudrait rester, mais autrement : pédaler jusqu’à n’être plus que jambes, souffle, goudron, et que la tête décroche, à peine tenue par la visière. L’envie de fuir et l’envie d’être là se tiennent ensemble — non pas contraires, tenons d’une même plaie ; le paysage accepte tout et ne répond de rien : les troncs se succèdent, la chaîne claque, un chien aboie sans insister. La haine gonfle, oui, mais non pas pour détruire : pour écarter, pour tenir l’aveu à distance ; on croit à la réparation, on reconduit ; on croit à la justice, on compte ; on compte, on compte encore, et l’on apprend que les nombres n’ouvrent pas. L’amour n’est pas cela ; ce n’est pas l’effort, ni l’excuse, ni la dette payée de plus ; ce n’est pas comprendre — c’est laisser être sans redresser. Alors on s’arrête au bord du lac : le vent plisse à peine la surface, la roue tourne encore dans le vide, et le cercle demeure privé de centre.|couper{180}

fictions brèves Narration et Expérimentation

fictions

tenir l’aveu à distance

La cuisine tient lieu de tout : carrelage froid, formica, aluminium des pieds de table, peinture verte, paillasse où les cuivres reposent propres ; l’automne entre avec l’humidité des manteaux. On parle des résultats, non pas pour comprendre, pour tenir l’aveu à distance ; il revient de la route — parkings, chambres impersonnelles, odeur d’essence — et la solitude des kilomètres a déjà serré la main avant qu’elle ne se referme. Non pas l’enfant qu’il ne comprend pas, plutôt celui qu’il comprend trop : même inflexion, même dérobade, et l’obligation tacite de réparer ce qui a manqué. Ce qui arrive n’arrive pas : le geste survient comme si de tout temps il avait été là, et l’on reste à la même place, tenu par le quadrillage des dalles et la ligne brillante des pieds d’aluminium ; on ne nomme pas, on respire court, on attend que la pièce relâche. La violence, la rage, l’amour — ensemble et pourtant séparés : on croit choisir, on reconduit ; non pas une première fois, la répétition comme loi domestique, saisonnière, exacte. La peinture verte garde la lumière basse ; les cuivres tiennent le silence ; le formica renvoie le visage sans centre. Alors l’automne se replie dans l’odeur du café tiède, la table refait son rectangle, et sur le carrelage la fraîcheur persiste — rien d’autre.|couper{180}

fictions brèves Narration et Expérimentation

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Ce qui vient sans venir

Été, Bourbonnais : on parle pour ne rien avouer ; trois amis, une fille ; l’air chauffe ; la pluie décide tout. Non pas une averse, mais une chute qui efface la route et fait de la grange un lieu ; non pas dedans ni dehors, un seuil, le plus étroit. La guitare cherche un centre — deux accords, à peine —, mais le centre manque, glisse avec l’eau le long des pierres ; on se rassemble, non pour être ensemble, pour tenir à l’abri du nom. Cela arrive (ce qui n’arrive pas) : dans l’encadrement, la lumière avant la personne ; une robe blanche que le jour traverse ; N., sœur de la fille, et pourtant étrangère, comme si la parenté avait été retirée. Grâce : non pas faveur, non pas bonheur, mais suspension ; quelque chose ôte la parole, met le corps à part, le cœur hors de lui. On ne sait pas si c’est entrer ou nous rejoindre ; elle ne vient pas, elle est venue, et avec elle l’écart. Le coup au cœur — non pas choc, déplacement — défait les gestes : les doigts ne touchent plus les cordes, ils gardent la distance. On ne voit pas son visage ; c’est la porte qui regarde. La pluie, reprise par le vent, devient une ligne claire ; la grange devient son contraire ; et ce qui reste de l’après-midi, tenu dans ce cadre, recommence à manquer.|couper{180}

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fictions

POV

Je me lève, encore flou, je tends la main. Le téléphone est déjà tiède, fidèle comme une vieille bouillotte. Premier écran : un brunch à Barcelone, œufs brouillés nappés d’une sauce teriyaki (ou tahiaki, on ne sait plus), trois pignons de pin posés comme des survivants, quelques graines de sésame luisantes. Et la cive, toujours la cive, qu’aucun rayon de supermarché ne daigne fournir. Je ferme. Je rouvre. Un wok de chou chinois sous une cascade de worcester mal orthographiée, une citation fausse de Rimbaud, un chat qui tombe de sa table avec conviction. Même brunch, même cive. Parfois surgit une silhouette de femme : longues jambes nues, cadrage appliqué. En surimpression : « cc bb vien me voire ojd soir 100% real tkt dsl pr la foto stp cliK ICI ». Chaque mot un caillou dans la chaussure. cc pour coucou, bb pour bébé, ojd pour aujourd’hui, tkt pour t’inquiète, dsl pour désolé. Une langue coupée en morceaux, bricolée pour séduire mais qui ne fait que repousser. Je scrolle plus vite, presque soulagé. Je ferme. Je rouvre. Nouvelle indignation recyclée, nouvelle danse en short fluo, nouvelles sauces : worcester, teriyaki, sriracha. La cive refait surface, fantomatique. Et revoici les jambes, accompagnées cette fois d’un « rdv a tt bb », suivi d’un « pk tu reponds pas mdrr ». Le charme est cassé avant même d’avoir existé. Tout devient glossaire : cc, bb, rdv, ojd, pk, pkoi, tkt, dsl, svp, stp, msg, a tt, a+, mdrr, ptdr, vien me voire, je taten, 100% real, cliK ICI. Une incantation absurde qui se répète comme une prière mécanique. Et puis, l’inévitable : POV. Trois lettres en majuscules, plantées là sans explication. Point Of View, paraît-il. Mais ici, c’est juste une enseigne clignotante qui me place de force dans un rôle idiot. « POV : tu me regarde », « POV : tu vien ojd bb 100% real », « POV : tu scroll tjrs ». Comme si on devait m’indiquer où mettre mes yeux, ou quoi penser de ce que je vois. Je crois ouvrir une fenêtre, mais c’est une cage. Chaque geste qui devait me distraire me ramène à la même boucle : sauces à la mode, pignons de pin, cive introuvable, worcester mal orthographiée, jambes pixelisées couvertes de fautes, glossaire d’abréviations incompréhensibles. Tout revient, tout insiste, tout sature. Je ferme. Je garde le téléphone en main. Écran noir, toujours chaud. Je regarde dehors : lumière blanche, arbres agités, l’air qui circule librement. Je me dis : peut-être que c’est là l’évasion. Mais déjà le pouce revient, comme malgré moi. Et reparaissent les sauces, la cive, les jambes, les fautes, le glossaire, le POV.|couper{180}

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Carnets | Ateliers d’écriture

# Boost 2 # 03 | Arbitraire, narrateur principal

20 personnages sur la place Staroměstská Devant l’horloge astronomique de Prague, l’homme attend l’instant où les automates annonceront une date impossible. La foule est immobile. Voici vingt silhouettes figées. L’homme à l’horloge Debout face au cadran, mains croisées dans le dos. Cheveux fins rabattus, mèches grises brillantes. Montre-bracelet à l’écran noir. Expression : fixe. La touriste au chapeau Appareil photo levé, genoux fléchis. Chapeau de paille au ruban bleu trop serré. Collier de perles de verre. Expression : impatiente. Le vieil homme assis Sur le rebord de pierre, canne contre la cuisse. Calvitie bordée d’un duvet blanc éparpillé. Néant. Expression : résigné. L’enfant en manteau rouge Bras tendus vers le cadran, doigt pointé. Cheveux bouclés échappés de la capuche. Bracelet plastique vert fluo. Expression : émerveillé. La femme au téléphone Main sur l’écran, l’autre couvrant l’oreille. Queue-de-cheval serrée, mèches échappées. Bague argentée trop grande au pouce. Expression : distraite. Le couple enlacé Bras noués à la taille, regards levés ensemble. Cheveux noirs tombant droit ; crâne rasé brillant. Chaîne dorée sous le col. Expression : fusionnés. Le policier en faction Droit comme un piquet, mains sur la ceinture. Casquette trop large qui glisse. Néant. Expression : rigide. La vendeuse de cartes postales Accroupie devant sa valise, doigts triant les piles. Chignon rapide, mèches rebelles. Boucles d’oreilles en plastique rose bonbon. Expression : affairée. L’homme au parapluie Parapluie fermé comme une canne, pointé au sol. Cheveux poivre et sel plaqués. Néant. Expression : las. La jeune fille aux écouteurs Penchée en avant, fil blanc courant aux oreilles. Carré brun impeccable, raie au milieu. Piercing discret, légèrement de travers. Expression : ailleurs. Le peintre de rue Main suspendue, pinceau encore trempé. Béret taché de couleur, affaissé. Néant. Expression : concentré. L’adolescente aux baskets Assise sur le trottoir, bras croisés sur les genoux. Cheveux auburn en tresse déjà défaites. Bracelet de cuir élimé. Expression : boudeuse. Le joueur d’accordéon Assis sur un tabouret, soufflet entrouvert. Calotte noire, cheveux collés aux tempes. Néant. Expression : grave. La touriste japonaise Sur la pointe des pieds, smartphone au-dessus de la foule. Carré impeccable, brillant. Montre fine au poignet gauche. Expression : concentrée. Le mendiant Accroupi, main tendue, gobelet bleu fendu. Cheveux gris emmêlés, barbe hirsute. Néant. Expression : implorant. La guide au micro Bras levé vers la tour, micro collé à la bouche. Coupe courte, mèches blondes hérissées. Pendentif en forme de clé, inutile. Expression : appliquée. Le cycliste arrêté Un pied au sol, l’autre sur la pédale. Casque blanc strié. Néant. Expression : pressé. La mère et le landau Dos courbé, mains crispées sur la poignée. Chignon tiré, mèches collées. Boucles rondes en argent terni. Expression : épuisée. Le serveur en pause Tablier roulé, cigarette au coin des lèvres. Cheveux noirs gominés. Montre trop large qui claque au poignet. Expression : blasé. Le photographe à trépied Plié en deux sur son appareil. Calvitie nette, nuque rougie. Néant. Expression : absorbé. Cloche, automates. L’heure surgit, fausse, introuvable. La foule reste figée, inventoriée comme statues d’un instant qui ne s’achève pas.|couper{180}

Ateliers d’écriture dispositif fictions brèves

fictions

Véhicules

Un neuf, jamais. Une seule fois, honte encore. Depuis, seulement l’occasion. Obsolescences déjà entamées. Carcasses laissées pour compte. Les autres font leurs comptes. Moi je dis : ça roule encore. Jusqu’à la ville d’à côté. Pas plus. Une année pourtant j’ai tenté plus loin. L’année d’avant aussi. Avec une révision, un peu d’attention, le vieux moteur a suivi. Il en va de même pour d’autres véhicules : colère, envie, concupiscence. Usés jusqu’à la corde par des milliers de mains. Pas de garagiste pour ça. J’ouvre le capot. Odeur d’huile brûlée. Doigts noirs. La clé ripe. Silence. Puis un cognement sec, à l’intérieur|couper{180}

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Carnets | Ateliers d’écriture

# Boost 2 # 02 | Le moment du trop

(À l’heure où l’auteur, saturé de titres, demeure muet. Les témoins parlent pour eux-mêmes, chacun dans sa solitude. La somme fait la scène.) [La Carte] Je suis une carte. On me consulte pour trouver un chemin. J’indique des distances, des pentes, des courbes. J’ai été conçue pour ça. Mais on m’utilise pour autre chose : on me surcharge d’histoires, de titres. Je ne reconnais plus mes lignes. Je reste fidèle à ma fonction, orienter, mesurer. Pourtant je deviens illisible. [L’Inventaire] Un. Deux. Trois. Dix. Vingt. Ça ne s’arrête pas. J’ai été ouvert pour compter, pour ranger. Mais je gonfle, je m’étire, je n’ai plus de bornes. Chaque nouveau titre est un poids. Je ne sais plus si je contiens ou si je me vide. J’étais censé aider, je me perds moi-même. [Le Lecteur} Je tombe sur cette liste. Trop longue, trop pleine. J’essaie de suivre, mais je ne sais pas si ces histoires existent. Sont-elles inventées pour moi ? Sont-elles réelles ? Je doute. Peut-être qu’on se moque. Peut-être qu’il n’y a rien derrière les titres. Je ferme le carnet, je reste inquiet. [L’Archiviste] J’aligne. Je numérote. Je classe par rubriques, par années, par lieux. Mon rôle est clair : tenir l’ordre. Mais l’ordre se défait dès que j’écris. La liste enfle, se dédouble. Je rature, je recopie. Je voudrais contenir, mais je ne fais que rappeler qu’il y a trop. Je ne suis pas sûr d’être utile. [Le Silence] Je n’ai rien à dire. Je suis là autour. Je gonfle dans les blancs. On m’a laissé la place du principal, le mutique. On croit que je soutiens, mais je ne soutiens rien. Je suis le vide au centre. J’attends que quelqu’un me traverse. J’attends, et rien ne vient.|couper{180}

Ateliers d’écriture dispositif fictions brèves peintres

fictions

Ligne éditoriale

Vous superposez les images du Népal, de l'Indonésie avec celles de Grenoble et de Paris. Les gens doivent avoir peur. Deux minutes, pas plus. Des correspondants engageants, sourires propres. Pas de sentimentalisme, personne n’en veut. Multipliez les points de vue, semez la confusion. Il faut que ça bêle. Ensuite du sport, des bagnoles. Ou du cul. Ajoutez quelques recettes asiatiques : pendant qu’ils feront cuire leur riz, ils nous laisseront tranquilles. Parlez aussi du virus, dites-leur de se faire vacciner. Et surtout : c’est la guerre. De dix-huit à soixante-dix-sept ans, paquetage prêt. — Et Gaza ? — Gaza on s’en fout. Ce n’est pas la priorité. Vous êtes là pour ça. Si vous n’êtes pas d’accord, dites-le maintenant. Moi, il me suffit de shooter dans une poubelle pour que tout se mette en marche.|couper{180}

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Carnets | palimpsestes

Sommaire palimpsestes

Réécriture par année de certains articles. 2019 L'insupportable impeccabilité savoir bien dessiner investir sur soi La neige qui fond. Qui ne tient pas Amour La musique La nuit Le livre illustration : Pierre Alechinsky "Palimpsestes" 2020 Ce cancer qui nous ronge La procrastination va se développer. Conte de Noël 2021 J'étais sûre que tu embrassais comme ça Rester en lien Instinct L'originalité et le familier Deuil L'inquiétante étrangeté Le cambrioleur citronné Recommencer Envers et contre tout Ne pas laisser s'échapper les idées Réaliser Refuge de l'ignorance L'art de s'emmeler les pinceaux Bac à sable # 02 Bâtir sur du sable Il y a de l'Ubu Gravité Courroucer les dieux pour avoir du foin Bâtir sur du sable-4 Bâtir sur du sable-5 Bâtir sur du sable-6 bâtir sur du sable-7 Bâtir sur du sable-8 2022 Le choix du thème Notule-53 2023 Personnage 1 (notes) Personnage 3 (notes) Personnage 4 (notes) [Personnage 5 (notes)https://ledibbouk.net/personnages-5-notes.html Le point de vue Les morts et les vivants Le lecteur Personnage 2 (notes) Toute une époque Animal party Action Responsable Médiations Milena Quichano Muses et mosaïques Mosaïques Sans peur et sans reproche Le temps d'une rencontre|couper{180}

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