Un neuf, jamais. Une seule fois, honte encore. Depuis, seulement l’occasion. Obsolescences déjà entamées. Carcasses laissées pour compte. Les autres font leurs comptes. Moi je dis : ça roule encore. Jusqu’à la ville d’à côté. Pas plus.

Une année pourtant j’ai tenté plus loin. L’année d’avant aussi. Avec une révision, un peu d’attention, le vieux moteur a suivi.

Il en va de même pour d’autres véhicules : colère, envie, concupiscence. Usés jusqu’à la corde par des milliers de mains.

Pas de garagiste pour ça. J’ouvre le capot. Odeur d’huile brûlée. Doigts noirs. La clé ripe. Silence. Puis un cognement sec, à l’intérieur