réecritures
Ça serre quand ça arrive. Un gonflement au-dedans. Ce petit confort déjà lourd. Louche, trop lisse, trop sûr. Ça colle, ça enferme. La peur derrière, pas l’échec, autre chose. La réussite renversée en vide. Ça aspire, ça avale.


J’étais déjà arrivé avant même d’être parti. Trop d’idées, puis le geste devenait ce surplus qui m’immobilisait.

Une histoire, c’est une boucle. On part, on croit avancer, et on revient toujours au même point. Mais changé.

Respiration d’un bouddha sidéral. Chaque inspiration dure le temps d’une galaxie, chaque expiration détruit tout. Rêve pulmonaire, coucou métaphysique qui sonne l’heure de recommencer.

En peinture, je cherche ça. Je peins comme si je n’avais jamais rien peint. J’oublie tout. Nu, démuni face à l’acte. Certains jours j’ai l’impression d’y être, d’autres non. Mais ce qui compte, c’est le goût de recommencer.