Pas grand-chose à dire. Mon cousin C. est mort hier en pleine conversation téléphonique. Il avait 66 ans. La littérature, l’écriture paraîssent tellement futiles soudain. Comme si j’étais en colère de ne pas l’avoir mieux connu. Combien de personnes ainsi n’ai-je pas « mieux connues »...
10h départ vers Lyon, nous allons voir E. puis ce sera le retour chez le médecin. Et il faut prendre des dispositions pour l’opération du 20/10.
Encore des frais. Des frais de partout. Une hémorragie. Et tout à l’heure en prenant ma douche : « rendez à César ce qui appartient à César ». Ce qui soudain ce traduit par une bouffée d’oxygène. Oui, après tout l’argent, tout ce système, cette prison, on y est parce qu’on le veut bien non ? Donc revenir à de vieux slogans qui ont fait leur preuve jadis, Ne pas se plaindre de n’avoir pas d’argent, plutôt s’en réjouir : cela permet, parfois, de penser à autre chose.
M.T.P avec un ton que je ne saurais qualifier vraiment, était-il ironique, doctoral, hautain, culotté ? :— Tu parles tout de même souvent d’argent.
C’est drôle ce sont souvent ceux qui en ont qui remarquent ce genre de chose.
Voilà ce sera tout pour aujourd’hui. Honte de tout ce matin et idée de tout flanquer dans une archive, de passer à toute autre chose, la poterie peut-être..