septembre 2023
Carnets | septembre 2023
Paysage venteux
Les vieilles révoltes refroidissent comme des bols de soupe le soir devant la télé.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Pluie et orage
Le mot peut être catalyseur, réceptacle, déclencheur. Sa lecture, sa lecture silencieuse, le croit-on, ou à voix haute. Et il y a aussi ce voyage qu’un mot fait avec nous durant toute notre vie, la façon dont il va s’enrichir ou s’appauvrir selon l’attention qu’on lui apporte tout au long des circonstances traversées convoquant son usage.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Orientation
Ce n’est pas par raisonnement qu’on y avance, qu’on s’y oriente, surtout si l’on continue à désirer les quatre points cardinaux, dont on a oublié qu’il s’agit d’une fiction.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Angle obtus
On imagine par rogne s’en relever, par hargne s’en délivrer, mais on ne bâtit rien de durable. Au premier grain on se retrouve à terre . Eberlué de ne pas vouloir se l’avouer. On continue à s’imaginer pouvoir se relever alors que l'on est recroquevillé au sol, les poings les mâchoires serrées. Et l’autre depuis sa position, sa redoute son angle obtus émet alors des propos fantastiques. Tellement saugrenus que l'on n’en revient pas d’entendre de telles inepties.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Peindre
Quand viendra le moment de me taire, je peindrai.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Cormac McCarthy
Notes de lecture du Passager. « Le Thalidomide Kid la dénicha dans un meublé de Clark Street. Près du North Side. Il frappa à la porte. Pas dans ses habitudes. Elle savait qui c’était, bien sûr. Elle s’attendait à le voir. D’ailleurs ce n’étaient pas vraiment des coups à la porte. Plutôt de vagues gifles. » Extrait de Le passager McCarthy, Cormac Ce qui m'a donné l'idée du site. On peut imaginer que le Kid soit un dibbouk, une âme errante qui vient s'introduire dans le corps d'un vivant pour achever d'accomplir une tâche. Le dibbouk existe également sur Wikipédia "Le Dibbouk (ou Entre deux mondes ; en yiddish : דער דיבוק אדער צווישן צוויי וועלטן) est un drame en trois actes rédigé en yiddish par Shalom Anski, de son vrai Shloïme-Zaïnvl Rappoport, et créé à Vilna en 1917. Il s'inspire du thème folklorique du dibbouk qui est, dans la tradition juive kabbaliste, un esprit qui entre dans le corps d'un vivant pour le posséder, à la suite d'une erreur ou d'une mauvaise action. Shalom Anski, ethnographe russe, rédigea cette pièce d'abord en langue russe. Puis, lorsqu'il la montra au metteur en scène moscovite Constantin Stanislavski, celui-ci lui conseilla de la réécrire en yiddish, afin qu'elle puisse être jouée d'une manière authentique par des acteurs juifs. Le Dibbouk est une pièce essentielle dans l'histoire du théâtre yiddish. Son auteur s'est fondé sur des années de recherches dans les shtetls en Russie et en Ukraine, où il s'est documenté sur les croyances et contes des juifs hassidiques." A noter aussi l'artiste plasticien et musicien Rainier Lericolais, Leah’le, la voix du Dibbouk, film 2021|couper{180}
Carnets | septembre 2023
La Froideur et l’Obéissance : Réflexions sur l’Humanité face à l’Abîme
Entre indifférence et obéissance, ce texte plonge dans les profondeurs sombres de l’âme humaine, évoquant la violence historique des camps à travers le prisme de l’art et de la mémoire personnelle. Une réflexion sur la beauté et la douleur, sur ce qui pousse des hommes à commettre ou subir l’inconcevable.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Les Masques et la Mélancolie : Réflexions sur Starobinski, Fantômas et l’Écriture
À travers les figures littéraires de Montaigne, Rousseau et Fantômas, ce texte se penche sur le rôle du masque et de la mélancolie dans l’écriture. S'inspirant des travaux de Starobinski et d'autres figures culturelles, il explore comment les masques façonnent notre compréhension de la réalité et de l'art.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Apprendre à Voir : Le Désapprentissage Nécessaire
Voir sans penser, sans mémoire, sans anticipation : telle est l’invitation de ce texte qui déconstruit notre manière de percevoir le monde. Dans une quête de l’authenticité du regard, il s’agit d’éliminer les filtres accumulés au fil des siècles pour retrouver une adresse personnelle dans la création artistique.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Résonances et Mémoires : Entre Évocation et Silence
Comment résister aux critiques qui ne comprennent pas l’art de l’évocation ? À travers des réflexions sur l’art yiddish-ashkénaze et le travail de Rainier Lericolais, ce texte s’oppose à l’idée que l’absence de dialogue serait un défaut. Il explore les échos des souvenirs, des paroles perdues, et la résonance des voix qui se font entendre autrement.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Écrire, un Jeu de Reflets : Entre Dissociation et Présence
Écrire est une lutte intérieure, un dialogue entre les parts multiples de soi-même. C’est une exploration de l’ombre et de la lumière, un jeu de reflets où chaque mot trahit un peu plus la complexité de l’existence. Ce texte nous emmène dans une introspection sur l’acte même d’écrire, le mensonge du quotidien et l’impossible quête de la vérité.|couper{180}
Carnets | septembre 2023
Les Voix et les Mues : Entre Écoute et Positionnement
À partir de la lecture de Quignard, ce fragment s'aventure dans une exploration personnelle du malaise face aux voix aigües, la quête d'une identité artistique et la complexité du positionnement en art. C’est une plongée dans les méandres de la pensée et de la création, où se mêlent fatigue, introspection et une forme de rébellion contre les attentes du monde.|couper{180}