septembre 2024

Carnets | septembre 2024

Habiter l’inhabitable

Des chambres d’hôtel. Trop de chambres. Barbès, Château Rouge, Goutte d’Or. Endroits fatigués. Draps humides. Odeur de moisi et de parfums sans nom. Des lieux de passage. Pas faits pour rester. Et pourtant, j’y reviens. L’habitude s’installe. Je reconnais le sol qui grince, les heures de lumière, les cris de la rue. Je sais où poser mes affaires. Ce qui m’avait semblé inhabitable devient vivable. Pas confortable. Vivable. Je me surprends à m’y sentir presque chez moi. L’inhabituel devient un décor. Une routine. Je ne cherche plus à décorer, juste à survivre. Et parfois, au petit matin, une lumière douce. Un silence rare. Quelques secondes d’apaisement. Suffisantes pour tenir. Je ne hais plus ces chambres. J’y dépose des souvenirs sans le vouloir. J’habite sans y croire. Mais j’habite quand même. Et c’est peut-être ça, habiter l’inhabitable. Ne plus fuir. S’adosser à ce qu’on a. Même si c’est gris, froid, temporaire. Parce que dans le pire, on finit par trouver un détail qui retient. Une lueur. Un appui.|couper{180}

Autofiction et Introspection Narration et Expérimentation

Carnets | septembre 2024

24 septembre 2024

Le narrateur revient dans son village d’enfance, un lieu qui porte encore son nom mais a changé au point de devenir méconnaissable. Entre souvenirs enfouis et rencontres inattendues, il tente de comprendre ce qui a disparu.|couper{180}

une image de village en noir et blanc illustrant le texte du billet

Carnets | septembre 2024

22 septembre 2024

Alors que le site se construit, des pensées lancinantes s’invitent : à quoi bon ? Saisir la distance pour revisiter ces fragments comme écrits par un autre, un étranger. Des marches le long du Rhône, la rencontre avec un homme et son caddy brinquebalant, et une mobylette bleue qui ressurgit du passé… Dans ce carnet littéraire, la réalité se mêle à la fiction, explorant ce que l’on traîne en soi, et ce qu’il faudrait peut-être apprendre à lâcher.|couper{180}

Carnets | septembre 2024

17 septembre 2024

Dans quelle mesure doit-on mesurer ? Le texte explore le besoin de mesurer tout, des distances à nos propres limites. Quand l’arpentage devient une quête existentielle, le démon de la mesure se heurte à la démesure. Une réflexion poétique et fragmentée sur les tentations du contrôle et du laisser-aller.|couper{180}

Carnets | septembre 2024

16 septembre 2024

En cherchant un article en ligne, tu tombes sur des liens morts, une expérience frustrante qui t'entraîne vers une réflexion plus profonde. À travers cette navigation sans fin, émerge une métaphore de la vie, des buts décevants et de la quête de sens. Entre désillusion et introspection, tu explores la notion d'éloignement volontaire, fuyant un but devenu trop oppressant, comme une désertion vitale face aux attentes sociales et personnelles.|couper{180}

Carnets | septembre 2024

15 septembre 2024

À partir d'une simple coïncidence autour du mot « Bérézina », l’auteur remonte le fil de sa propre histoire familiale et personnelle, à la manière d’une fouille archéologique de la pensée et des souvenirs. Entre la chirurgie, l’anatomie du web, et l’écriture, c’est une tentative d’organiser le chaos, de comprendre les mécanismes de la pensée et d’interroger la matière même de la vie et de l’écriture.|couper{180}

bistrot de la Bérézina écriture fragmentaire

Carnets | septembre 2024

14 septembre 2024

Assis dans un café ou lors de réunions de famille, l’auteur se sent étranger au monde qui l’entoure. La solitude ne s’efface jamais, même en compagnie. Cette réflexion sur le vide des répétitions, le poids des premières fois et l'anonymat derrière les sourires, mène à une introspection sur la condition humaine et le sens de l’écriture comme tentative de comprendre et d’échapper à cet isolement intérieur.|couper{180}

Autofiction et Introspection Narration et Expérimentation

Carnets | septembre 2024

13 septembre 2024

À la croisée de la lucidité et de la consternation, l’auteur revient sur sa difficulté à surmonter ses propres échecs créatifs. S'inspirant du livre de Pierre Bayard et de réflexions personnelles, il interroge la place de l’écriture dans cette quête de sens, entre tentatives ratées et éclairs de lucidité. Un regard introspectif sur l’alchimie de l’échec et de la réussite dans le processus créatif.|couper{180}

Autofiction et Introspection écriture fragmentaire

Carnets | septembre 2024

12 septembre 2024

La coïncidence existe, et c’est tout. À partir de cette simple vérité, l’auteur s’interroge sur le besoin humain de contrôler, de rendre scientifique ce qui échappe à notre compréhension. En parallèle, il partage ses réflexions sur la lucidité dans la création artistique et l’écriture, un processus marqué par la consternation, la réflexion et l’amélioration. La lucidité est-elle l’ennemie de la création ? Ou est-elle simplement le miroir qui nous renvoie nos échecs, sans nous donner les moyens de les surmonter ?|couper{180}

Autofiction et Introspection

Carnets | septembre 2024

11 septembre 2024

Dans un café, un groupe d’individus commente la fuite de la foule et l’action des désespérés qui s’agitent dans la rue. À travers des discussions banales, l’auteur se perd dans une réflexion sur l’espoir, le désespoir, et la manière dont chacun cherche un sens, même dans l’inutilité des révoltes collectives. Un texte fragmentaire qui entrelace les événements publics et la solitude intime.|couper{180}

bistrot de la Bérézina écriture fragmentaire poésie du quotidien

Carnets | septembre 2024

10 septembre 2024

Raisonner, garder la raison, perdre la raison. En partant de ces expressions, l’auteur s’engage dans une méditation sur l’équilibre précaire entre la raison et le chaos. Il revisite l’humanisme à travers le prisme des épopées spirituelles et des grands récits mythologiques, tout en s’interrogeant sur les dangers du désespoir, les illusions du bien et du mal, et la nécessité de choisir la vie, même au cœur du néant.|couper{180}

bistrot de la Bérézina

Carnets | septembre 2024

09 septembre 2024

L’auteur nous emmène dans une série de rêveries nocturnes et de réflexions diurnes, où la frontière entre le songe et la réalité s’estompe. À travers des événements ordinaires — un marché, un rêve, un souvenir — il explore la question de l’errance mentale et du changement permanent, sur fond d’une quête personnelle de sens et d’authenticité.|couper{180}

Autofiction et Introspection Narration et Expérimentation