J’ai téléchargé l’Epub. Il y a quelque chose qui m’attire sur la couverture. Un souvenir de photographie posé sur autre roman, {Je m’en vais } de Jean Echenoz. Je ne sais rien d’Hélène Gaudy. Je fais une recherche. ChatGpt, Qui est Hélène Gaudy ? voici la réponse : Besançon. La belle rencontre des collègiens avec l’écrivain, Hélène Gaudy

Voici ce que l’on peut dire sur Hélène Gaudy, écrivaine française contemporaine :


📚 Biographie

  • Née à Paris en 1979, Hélène Gaudy est plasticienne de formation, diplômée de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (Wikipédia).
  • Membre du collectif Inculte depuis les années 2000, et du comité de rédaction des revues Inculte et La moitié du fourbi (Wikipédia).
  • Elle vit et travaille à Paris, partageant un intérêt entre créativité visuelle et écriture littéraire (Fabrique du Littéraire).

🖋 Carrière littéraire

  • Auteure d’une demi-douzaine de romans pour adultes, ainsi que de nombreux albums et romans jeunesse (Wikipédia).

  • Parmi ses œuvres les plus marquantes :

    • Vues sur la mer (2006) – sélectionné au Prix Médicis (Wikipédia).
    • Plein hiver (2014) – roman au ton poétique et atmosphérique (Wikipédia).
    • Une île, une forteresse (2016) – récit documentaire sur Terezín, camp modèle pendant la Seconde Guerre mondiale (Wikipédia).
    • Un monde sans rivage (2019) – inspiré de l’expédition arctique suédoise de 1897, traduit en anglais (A World with No Shore), sélectionné pour le Prix Goncourt et lauréat du prix François Billetdoux en 2020 (Wikipédia).
    • Archipels (2024) – explorant la vie de son père collectionneur, finaliste du Prix Goncourt 2024 (Wikipédia).

🎯 Thèmes et style

  • Elle travaille souvent à la convergence du texte et de l’image, interrogeant la mémoire, le paysage, la trace (Observatoire d\’éthique universitaire).
  • Ses romans mêlent fiction et investigation documentaire, souvent à partir de lieux chargés d’histoire (Terezín, Grand-Lieu, archipels polaires...) (Observatoire d\’éthique universitaire).
  • Elle mène également des ateliers d’écriture avec divers publics (migrants, élèves, malades, etc.) et enseigne en Master de création littéraire à Paris VIII (Wikipédia).

✅ En résumé

Hélène Gaudy est une autrice originale, mêlant influences plastiques et littéraires. Ses récits allient tendresse, rigueur documentaire et poésie, souvent autour de thèmes de mémoire, paysage, exploration et identité familiale. Son œuvre récente Archipels, qui a décroché une place parmi les finalistes du prestigieux Prix Goncourt 2024, illustre parfaitement sa capacité à transformer la vie ordinaire en quête universelle.


Bon. Je ne saurais dire si j’en sais plus sur Hélène Gaudy comme ça. Certainement pas. F.B dit qu’il y a eu rencontre zoom. Il faut faire une recherche de ce côté là aussi. Je ne vais jamais sur les zooms. Il arrive que je le visionne en replay plus tard. Mais celui là ne me dit rien. J’ai dû zapper. Pas trouvé. Mais une autre vidéo : Du texte avant.

et encore une autre trouvé sur la chaine de Pierre Ménard

j’en vois d’autres encore. De quoi se faire peut-être des idées. Toute une liste. Mais bon. Lire le livre plutôt donc. Un monde sans rivage.

Puis je tombe sur une phrase :

les écrivains hors réseau marchant lentement à leurs ténèbres ? ça me flanque un frisson.

Je vais attendre encore un peu. Lire le livre en entier. Peut-être. Et une fois lu je pourrais en faire un résumé comme celui-ci

Le livre s’inspire d’un épisode réel : l’expédition polaire suédoise de Salomon August Andrée en 1897. Avec deux compagnons, il tente de rejoindre le pôle Nord en ballon dirigeable. Leur disparition, puis la redécouverte de leurs corps et de leurs carnets plus de trente ans plus tard, forment la trame narrative. Hélène Gaudy part de ces documents, de photos retrouvées et des traces laissées sur la banquise pour imaginer, combler les silences et explorer ce qui se joue dans cet espace entre l’histoire et la fiction.

Parlerais-je de sa structure ainsi vraiment ?

Structure :Trois mouvements principaux : L’avant : préparation de l’expédition, contexte historique, rêves de conquête et fascination pour les pôles à la fin du XIXᵉ siècle. Le voyage : récit fragmenté et non linéaire du périple, alternant descriptions des paysages, extraits réels ou imaginés des carnets, et moments d’hypothèse. L’après : redécouverte des corps en 1930, travail des archéologues et journalistes, et résonances contemporaines. Narration polyphonique : la voix de l’autrice dialogue avec celles des explorateurs, des témoins, des archives. Le récit avance par touches, comme un collage.

Et pourquoi pas aussi du style pendant que j’y suis ?

Prose poétique et sensorielle : Gaudy décrit les paysages arctiques comme des tableaux mouvants, travaillant sur la lumière, le blanc, les textures. Écriture fragmentaire : chapitres courts, ellipses, retours en arrière, montage d’images et de souvenirs. Mélange documentaire/fiction : rigueur dans les faits, mais liberté dans l’imagination des émotions, pensées ou gestes quotidiens. Dimension visuelle : influence de sa formation artistique, attention à la composition des scènes.

et forcément je me poserais la question du thème, des thèmes de la thématique.

La quête et ses illusions : l’obsession d’atteindre un but géographique comme métaphore d’un désir humain d’absolu. La mémoire et ses lacunes : comment on raconte après coup, comment on reconstruit avec des morceaux. L’échec héroïque : ces hommes ne reviennent pas, mais la postérité les érige en figures mythiques. Le rapport au paysage extrême : nature indifférente, sublime et mortelle.

En fin de compte en quoi un monde sans rivage est-il remarquable ?

Originalité de l’approche : plutôt qu’un récit d’aventure classique, c’est une exploration sensible du vide, de la trace et de l’oubli. Équilibre entre précision historique et poésie : on apprend, mais on rêve aussi. Structure fragmentaire qui reflète la discontinuité des sources et la difficulté de dire l’expérience polaire. Résonance contemporaine : interrogation sur notre rapport à l’exploration, à la mémoire et à l’image.

Je ne peux pas dire que je connais encore beaucoup de choses sur Hélène Gaudy.

ceci n’est pas une critique littéraire, pas du tout. Ce sont juste quelques notes de recherche, je n’ose pas encore dire de lecture Pour que je puisse le dire il faut que j’ouvre foliate. Que je charge l’Epub. Que je lise...

tiens j’aime déjà bien la citation :

Tout plonge dans un monde sans rivage, qui ne tolère aucune définition et face auquel, comme beaucoup l’ont déjà dit, toute affirmation est une solitude, une île.   H. G. ADLER, Un voyage.