Ce matin, j’ai engagé un travail de structuration fine sur l’un des aspects les plus importants de mon site : la typologie des textes.
Jusqu’à présent, chaque article ou fragment était classé par thème ou par groupe de mots-clés liés au contenu (comme rêve, trace, signe dans le groupe observations). Mais il manquait un système clair pour identifier la forme des textes eux-mêmes : leur statut, leur fonction, leur logique d’écriture.
🎯 Objectif : créer un groupe de mots-clés "type" Ce groupe permet désormais de qualifier chaque texte selon sa forme expressive ou documentaire. Est-ce un fragment ? Un essai ? Une source ? Une écriture onirique ? Un relevé de terrain ? Ce type de balisage rend possible une lecture transversale : non pas "de quoi parle ce texte ?", mais "de quelle matière est-il fait ?"
🔎 Les mots-clés créés dans ce groupe Mot-clé Fonction éditoriale source Texte centré sur une ressource documentaire fragment Extrait isolé, non développé relevé Note issue d’une captation concrète essai Exploration structurée d’un motif ou d’une idée écriture onirique Texte issu d’un rêve ou structuré par le rêve
Chacun de ces mots-clés est accompagné :
d’un descriptif clair et d’un texte explicatif dans SPIP,
d’une image emblématique : sobre, poétique, en cohérence avec l’esprit du site.
📸 Un jeu d’images comme prolongement visuel Pour chaque type, j’ai généré une image originale :
Une coupure de journal annotée pour source
Des fragments de papier épars pour fragment
Un carnet d’architecture annoté pour relevé
Une feuille tapée à la machine corrigée à la main pour essai
Un bureau nocturne vide éclairé par une lampe pour écriture onirique
Ces images servent à incarner chaque forme, et créent une atmosphère d’atelier ou de cabinet d’auteur. Elles pourront apparaître dans les pages publiques du site ou dans l’espace privé comme repères visuels.
🧭 Ce que cela change Cette typologie permet de :
mieux naviguer dans mes archives textuelles ;
croiser forme et contenu (par exemple : un relevé qui parle de rêve) ;
construire un chantier éditorial ouvert, documenté, évolutif.
Elle constitue une grammaire discrète, une ossature invisible qui ordonne sans figer, et donne une densité nouvelle aux fragments.