Chaleur crescendo. Parc du Chayla, Tain. Quatre heures du matin, départ.
Vide-grenier : +50€, -10€ emplacement. Bilan : quarante euros, plein soleil, meilleures places prises.
L’Infraordinaire. Perec et ses cartes postales à Cortázar. Récurrence du bien-manger, des coups de soleil. Véracité ou fabrication de la véracité ?
Iran bombardé. Très réussi, insistent les infos.
Clichy, 1991. Même satisfaction dans la voix du présentateur. Entre les deux guerres : rue Biot, garni, trois ronds pour le self d’en face. Assistant de D.G., quelques semaines. Suresnes ensuite.
Chambre-cocon.
Volets clos.
Camionnette blanche, colis, circuit parisien.
Lectures oubliées.
Un matin — lundi ? — porte ouverte. Cerisier japonais, pétales au sol. Déménagement trois jours après.
Boxeur + danseuse de l’Est = grabuge. Équation de la sous-location.
Rue des Poissonniers, chambre 30.
35, rue des Poissonniers.
Boucle bouclée.
Quinzième arrondissement, rue Jobbé Duval. Le 35 ? Ou un autre 35 ? La mémoire confond ses adresses. Géographie de la précarité : les numéros se répètent, les lieux s’effacent.
Perec notait le prix du café. Moi : guerre réussie à la télé, cinquante euros au vide-grenier. Même économie de survie.
Treize heures. Plus personne sur la place que nous. S. dit : "On ne peut pas nous rater maintenant." Non, les gens ne viendront plus. Trop chaud pour flâner. Remballage.
Obstination nécessaire. Position de contre. Pour survivre.
Crâne qui explose, pas de chapeau. Amateur.
Cortázar a-t-il vraiment reçu ces cartes ? Ou tout écrit le même jour, véracité fabriquée ? Je ne l’accepte plus, ce trop-plein de suggestions. Colère en strates profondes.
Ainsi nos vies : éclats de beauté entre deux fuites. Cerisiers qui perdent leurs fleurs pendant qu’on bombarde ailleurs, très réussi.
Remballé, reparti.