
On glose. On interprète. Surtout sur la forme sans vraiment s’attarder sur le fond.
Cette notion de vide et de plein n’est pas évidente à saisir pour des personnes qui ont besoin d’amasser quantités d’objets, de concepts, pour se sentir en sécurité.
Créer le vide c’est travailler sur sa peur.
Une fois cette notion acquise il n’y a plus de séparation.
On peut même remplir totalement l’espace d’un tableau et provoquer exactement la même émotion qu’une peinture chinoise. On peut y percevoir la même légèreté, la même liberté.
Ici j’aimerais mettre en relation la peinture de madubhani et l’art brut
Je décèle dans ces œuvres un lien de parenté.
Par quoi ces peintres sont ils animés ? Est-ce la peur ? La volonté de perpétrer au point prêt une tradition ? Une forme inédite de folie ?
Qu’importe au final
C’est le même mystère que l’on peut percevoir et ce mystère nous touche, me touche.
Aller jusqu’au bout d’une possibilité de remplissage de l’espace et voir soudain le plein s’inverser en vide…