La forme d’une ville change plus vite que le cœur d’un homme. C’est juste tant nous nous accrochons à ce que nous aimons ou détestons. Parce que ce qui fait de nous ce que nous sommes n’est que cela. Tout le reste, on peut dire que c’est de la littérature. Et ce n’est pas du tout péjoratif, une fois que nous sommes confrontés à l’évidence.
autre formulation :
La forme d’une ville change plus vite que le cœur d’un homme, sans doute en raison de notre tendance à nous accrocher à ce que nous aimons ou détestons. Ce qui fait de nous ce que nous sommes repose souvent sur ces émotions persistantes. Tout le reste, même si on le classe souvent sous l’égide de la littérature, n’est pas moins significatif. C’est dans ces récits que nous trouvons souvent l’écho de notre expérience, confrontés à l’évidence des changements qui nous entourent.
Photographies d’un voyage en Italie en 1980