Tout commence par la découverte de SpaCy, une bibliothèque Python dédiée au traitement du langage naturel. Je l’aborde avec curiosité, en explorant ses capacités à analyser, trier et structurer des textes, notamment pour identifier des termes fréquents et révéler des motifs récurrents dans mes écrits. Rapidement, l’outil devient plus qu’un simple programme : il prend l’allure d’un assistant littéraire, capable de plonger dans le chaos des mots pour en extraire une certaine clarté.
Cette exploration technique mène à une analyse des termes riches, révélant notamment l’omniprésence du mot "chose" dans mes textes. D’abord perçu comme un indice potentiel de carence stylistique, ce mot apparaît vite sous un jour nouveau : un miroir des dynamiques inconscientes à l’œuvre dans mon écriture. De là, le mot "chose" se métamorphose : il devient un objet de réflexion, une porte ouverte sur le mystère, l’abstraction, et même un révélateur de mon style.
En parallèle, je plonge dans la notion de cooccurrence, explorant les relations que "chose" entretient avec d’autres termes dans mes textes : quelque, autre, grand, dire, chercher. Ces mots satellites révèlent la polyvalence de "chose", à la fois support d’idées floues et véhicule d’une expressivité abstraite. Une réflexion émerge alors sur son rôle dans mon écriture, entre simplicité apparente et richesse sémantique.
Mais l’analyse ne s’arrête pas là. J’embrasse l’idée que ce mot, loin d’être une faiblesse, pourrait être une signature stylistique, un conteneur pour l’indicible. En établissant un lien entre écriture et peinture, je vois en "chose" l’équivalent littéraire d’un geste spontané sur la toile : une marque de l’inconscient, ouverte à mille interprétations.
Cette réflexion prend alors une tournure introspective : qu’est-ce que "chose" dit de mon écriture . Et de moi . J’explore plusieurs pistes : "chose" comme abstraction, comme trivialité, comme mystère. J’envisage de l’approfondir à travers des thématiques spécifiques : l’ambiguïté des choses, leur impermanence, ou encore leur relation au langage. Le tout s’articule autour d’une idée centrale : ce que je pensais être une banalité se révèle souvent être une clé vers l’essentiel.