Laurence Délis qui hébergeait l’agenda ironique de novembre me propose de l’abriter durant décembre.

Etant novice, ignorant de l’orthodoxie de cette pratique, apparemment ancienne et appréciée, je vous prie d’avance de bien vouloir me pardonner les bévues éventuelles que je pourrais commettre, en toute innocence.

Donc décembre c’est l’Avent, mot important puisque les commerçants vendent ces calendriers où l’on peut trouver derrière la porte de chaque journée, ou Saint, je ne sais plus, un bout de chocolat, un bonbon, une gâterie.

Ce qui est étonnant car normalement on devrait jeuner, se libérer de tout ce qui est parfaitement inutile pour accueillir sans entrave l’arrivée du petit Jésus.

Bon, mais nous sommes dans des temps bizarres, d’ailleurs le petit Jésus, le Père Noël ne sont plus pour la plupart d’entre nous que des mythes.

Quelles seraient les raisons de croire à toutes ces inepties dit à nouveau mon vieux ronchon de paternel quelque part dans un recoin de ma cervelle.

Pourtant rappelons-nous.

Décembre, les premières neiges, les pas dans la ouate qui craque sous la semelle, vers l’école, les batailles de boules de neige, la décoration du sapin, et cette interrogation lancinante : Le Père Noël existe t’il vraiment ?

Donc un texte concernant la période qui évoquerait à nouveau l’espoir, ça serait chouette. Et tant pis ma foi si ça finit en déception ou pas. C’est pas le résultat qui compte.

Je ne mets donc rien derrière l’espoir, chacun peut espérer ce qu’il voudra mais quelques contraintes malgré tout

D’abord être un enfant et connaitre le nom du premier renne tirant le char du Père Nöel me semble essentiel.

Ensuite il faut évidemment que le paysage commence à se recouvrir de neige et de silence, Peut être que le mot tintinnabuler tomberait à pic comme orange, étincelles, écarquiller, introït ( celui-là vraiment pour le fun) jeûne, moyeu, rayon, centre, Saint ( ou sain et sein si la phonétique vous inspire) Etoile bien sur, et conifère aller tiens ça change de sapin.

Voilà j’espère que ça ne sera pas trop contraignant, que ça vous amusera et qu’on retrouvera peut-être un sens à cette histoire d’Avent, de Noël, même si ce sens est totalement loufoque évidemment.

Combien de temps vous donner ? On se dit jusqu’au 20 décembre parce qu’après il va falloir encore courir vers je ne sais quoi pour je ne sais quoi.

Et selon votre humeur pas de limite sauf cette date et l’utilisation des quelques mots donnés.

Et vous pouvez tout poster en commentaire sur ce billet

Voilà voilà j’espère que j’ai tout bien fait en tirant la langue sur le coté comme il se doit.

Bonne rédaction ;-)

Illustration d’un Missel évoquant l’Introït le premier dimanche de l’Avent XIVème siècle.