Escaliers, Chora, Andros, Grèce.

Location d’un scooter, être moins dépendant des bus, découvrir autrement. C’est dans un virage entre korthi et Chora, Andros, que l’idée de la mort resurgit. Le ciel bleu, la chaleur, peut-être un moment d’insouciance. Et aussitôt la pensée que ce n’est peut-être pas si grave. Que mourir n’est qu’un moment comme tout autre moment. Que ce n’est rien, que ce rien c’est autant la mort que la vie. Que c’est comme tout. Et pour en finir que rien soit la mort. Écrire permet cela comme peindre. Si l’on dépouille de tout enjeu séculaire ces deux activités on peut pénétrer dans une forme très active du rien. On peut se rendre compte que tout et rien n’a pas de séparation pas de frontière, ni de limite. Que la forme d’une création quelque soit ce qu’on en juge se suffit à elle seule. Qu’en s’achevant elle nous achève. Mais ce mouvement est continu. Et il s’échange d’être à être, peu importe le masque, l’apparence que revêt celui-ci.