Il est curieux de parler d’état d’âme. Comme si elle pouvait être changeante.

Ce n’est pas l’âme qui change, mais plutôt le cheminement avec ses hauts et ses bas.

Ainsi un tableau que j’ai réalisé l’année dernière et que je n’ai jamais exposé parce que je trouvais ses couleurs trop vives…je le reprends sans que l’on puisse parler d’un nouvel état d’âme.

Je lui ajoute du blanc pour réduire l’intensité de ses couleurs comme on peut mettre de l’eau dans le vin.

Cela vient plus d’un jugement dû au recul, à la sensation d’être agressé par les couleurs. Rien à voir avec un état d’âme.

C’est juste de la jugeote. Ce qui vaut ce que ça vaut, rien de plus.