Toujours cette sensation douloureuse d’appartenir à un monde parralèle, dont la logique diffère totalement du premier. C’est douloureux d’autant que j’éprouve une sorte de regret de ne pas pouvoir appartenir à ce monde que j’apelle géneralement « le monde commun. » Mais j’en éprouve tout autant de regret que de la satisfaction. Peut-être par une croyance bizarre en la mathematique qui dit que deux signes – finissent par faire un +.

En fait, il m’est difficile de parvenir à choisir entre ces deux émotions autant que de décider appartenir à l’un de ces deux mondes. Donc je suis la pupart du temps entre ces deux émotions comme entre ces deux mondes, c’est la place que je me suis choisie pour pouvoir vivre.

Donc j’explore un peu des deux. Mais de façon superficielle car une exploration plus profonde serait un risque, un choix qui s’effectuerait malgré moi. Un choix qui proviendrait uniquement de ce désir d’explorer de fond en comble l’un de ces deux mondes, voire même par orgueil les deux.

c’est ainsi que je suis parvenu à cette sorte d’equilibre bizarre. J’explore un peu puis je me retire. A quel moment est-ce que je sens qu’il faut se retirer… Souvent je crois percevoir qu’il s’agit d’une fin en soi. Je ne sais pas vraiment ce que cette expression signifie vraiment mais c’est celle qui vient au moment où je me pose la question. Je crois que j’y vois le plus grand des dangers tout simplement et donc qu’il ne doit s’agir que d’un réflexe, une sorte de programme, ce qu’on nomme l’instinct.

Atteindre une fin en soi mettrait en péril l’un ou l’autre de ces deux mondes, sans doute même les deux simultanément.