
Davos, janvier 2025. La neige qui tombe sur les costumes Armani pendant que Trump prête serment à Washington. Dans leurs salons feutrés, les élites mondiales se chient dessus devant leurs écrans plasma. Le spectacle est total : pendant qu’ils causent réchauffement climatique entre deux coupes de champagne, l’autre taré annonce qu’il va tout cramer.
"L’âge d’or commence maintenant", qu’il gueule, le mégalo en chef. Et pendant que les pontes de Davos s’étouffent avec leurs petits fours, il balance ses premières mesures comme des uppercuts : sortie des accords de Paris, grâce pour les émeutiers du Capitole, deux doigts d’honneur à l’OMS.
Le plus jouissif, c’est de voir ces mêmes connards qui se foutaient de sa gueule y a trois mois commencer à piger que cette fois, c’est pas du cinéma. Trump version 2025, c’est plus le bouffon qu’ils pensaient pouvoir gérer entre deux réunions sur la "croissance durable".
Il veut planter son drapeau sur Mars, reprendre le canal de Panama. Le complexe du petit kiki poussé à son paroxysme. Pendant ce temps-là, à Davos, ils parlent "transition énergétique" et "stakeholder capitalism". Des grands mots pour masquer qu’ils ont plus aucun contrôle sur le monstre qu’ils ont créé.
Et puis y a ce truc avec les deux sexes. Comme si définir le genre par décret présidentiel allait changer quoi que ce soit à la réalité. Mais c’est ça son truc : faire croire que le monde peut redevenir simple, binaire, contrôlable.
Le plus dingue dans tout ça, c’est de voir la présidente de la Commission européenne qui essaie de faire bonne figure. "Nous serons pragmatiques", qu’elle dit. Traduction : on va continuer à sucer la bite de l’oncle Sam en espérant qu’il nous frappe pas trop fort avec ses taxes douanières.
Pendant ce temps-là, le vrai monde continue de crever. Les pauvres toujours plus pauvres, les riches toujours plus riches. Le climat qui part en couille pendant que Trump promet la prospérité grâce au pétrole. La grande blague américaine version 2025.
Y a bien Zelensky qui essaie de se raccrocher aux branches, qui parle de "paix juste et durable". Comme si la paix avait quoi que ce soit à voir avec la justice dans ce monde de tarés. Comme si Trump en avait quelque chose à branler de l’Ukraine.
C’est ça qui est fascinant avec 2025 : tout part en vrille en même temps. Les élites qui flippent dans leurs bunkers de luxe, Trump qui joue au mégalo spatial, l’Europe qui fait semblant d’avoir encore une colonne vertébrale.
Mais peut-être que c’est ça qu’il nous fallait : que tout parte vraiment en couille pour qu’on arrête de faire semblant. Que les masques tombent enfin. Que même les plus cons comprennent que le système est foutu.
Alors ouais, peut-être que c’est la fin du monde tel qu’on le connaît. Peut-être que Trump va vraiment tout faire péter. Mais au moins, on pourra plus dire qu’on savait pas. Plus personne pourra faire semblant que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Et pendant que les riches flippent à Davos, que Trump joue les empereurs romains à Washington, y a peut-être une chance que les vrais gens se réveillent enfin. Qu’ils comprennent que le vrai pouvoir, il est pas dans les tours de verre ou à la Maison Blanche. Peut-être que c’est ça, finalement, la vraie révolution : quand même les maîtres du monde commencent à avoir peur de leurs propres monstres. Quand le chaos qu’ils ont créé leur revient dans la gueule comme un boomerang