"Après 1968, le mot “critique”désigne, par prédilection, le déchiffrement et le travail sur le texte. La critique littéraire de Lucette Finas développe une lecture qu’on pourrait dire pénétrante, qui recherche non pas ce que l’auteur a « voulu dire », si tant est qu’il ait un vouloir dire défini, mais les ambiguïtés du texte, le travail de la forme et du rythme, voire, ce qui est nouveau et va enchanter Barthes, sa vitesse et les relations que le texte peut engager avec d’autres textes.

Son approche nouvelle consiste aussi à ne pas se limiter au sens qu’on entrevoit au texte, mais à la forme multiple que peut prendre ce sens s’il existe.

Elle propose un travail d’épuisement du texte, au moyen d’une lecture attentive, cultivée et systématique. Ce travail permet d’atteindre une compréhension étendue des résonances se dégageant du texte, à la fois celles voulues par l’auteur, mais également d’aller au-delà de la volonté consciente initiale de l’auteur, le lecteur apportant sa propre subjectivité au texte. Cette lecture est transversale, en multipliant les approches, les disciplines, les lectures, au point qu’il s’agit à proprement parler d’un acharnement du lecteur face à son texte
Cette lecture qu’elle propose devient alors « résonance » d’un contexte plus large, de son environnement culturel, de son époque, résonance que le lecteur est amené à alimenter de ses propres lectures ". ( extrait de la page Wikipédia de Lucette Finas)
note pour le dernier paragraphe : (en) Jerry Aline Flieger, Reviewing the work for World Literature Today

"Il n’y a pas de thème, le thème est un effet" il s’agit d’une phrase de Derrida à propos de l’ouvrage de Jean-Pierre Richard sur Mallarmé que relate Lucette Finas ( voir vidéo viméo

"Le monde littéraire actuellement je le vois comme un éparpillement où chacun s’efforce de savoir ce qu’il veut communiquer"...

à lire également : Une nouvelle théâtrale :
Le Réquisitionnaire de Balzac par Lucette Finas.

Puis je lis ailleurs ( un texte de Derrida ) que la philosophie peut-être considérée comme de la fiction— que la fiction littéraire ce peut-être aussi de la philosophie. Tout ça m’assomme merveilleusement, je vais pouvoir aller dormir, enfin.