02 janvier 2024
Passé la nuit de la saint Sylvestre 2023-2024 en lisant du Lautréamont, au bord d’une source au milieu de la forêt, sous les draps, mais aujourd’hui on dit une couette. Lire les chants de Maldoror, pleurer, pouffer, compter les animaux.
Au bord d’une source en forêt. Allongé de tout son long. A terre. Lire ces phrases pleines de virgules écrites parait-il accompagné au piano. Compter les moutons et les crapauds, les caméléons.
Se sentir proche jusqu’à l’identique du dieu comme du crétin. Equidistance produite par une telle proximité.
Et retrouver François Coppée, Hugo, Lévi Alphonse Louis dit Eliphas, Huyssmans, Nerval, tant d’autres encore soudain là réunis dans ces phrases pleines de virgules, de plagiat d’encyclopédies, sous la couette, allongé de tout ton long, on croirait entendre du piano.
Et au matin, meilleurs vœux, cette vidéo de F.B sur Marin Fouqué. Il déclame à partir d’un ou deux post Instagram la même chose, à peu de chose près , du Lautréamont revisité. Fabuleux, fantastique.
Néanmoins – autre bonne résolution, si j’ai des commentaires à faire, je les fais ici, pas ailleurs, plus ailleurs—ça mérite une médaille en chocolat, une part de bûche, et si j’avais encore des dents, quelques bonnes vieilles caries.
Image en avant : Les Chants de Maldoror by Corominas (2007).
Pour continuer
Carnets | janvier 2024
20 janvier 2024
Qu’est-ce que la fin d’un voyage, d’une vie, ou même d’un simple article de blog ? Peut-être un recommencement, une exploration perpétuelle de ce que l’on quitte pour mieux retrouver, différemment. Avec une lucidité amère, l’auteur questionne ce besoin de mettre fin pour toujours redémarrer, d’effacer pour redessiner, sans jamais vraiment savoir.|couper{180}
Carnets | janvier 2024
19 janvier 2024
L’idée du voyage dépasse souvent les simples déplacements physiques. Entre les souvenirs flous de lieux visités et les explorations mentales à travers la lecture, notre esprit parcourt plus de territoires qu’aucun corps ne pourrait atteindre. Ce texte explore les notions de vitesse, de pensée et de l’influence des récits qui, réels ou inventés, dessinent nos horizons intérieurs.|couper{180}
Carnets | janvier 2024
18 janvier 2024
Il y a plusieurs façons de prendre les choses, et mon quotidien est un équilibre fragile entre le détachement et l’humour discret. Entre les dédoublements d’assoupissement et les dialogues improbables avec une intelligence artificielle, je m’interroge sur le sens de ces moments suspendus. Entre nostalgie et légèreté, je me perds dans des rêveries d’exploration, cherchant toujours quelque chose d’extraordinaire qui viendrait bouleverser l’ordinaire|couper{180}