16 janvier 2024
Ne repasse pas sur un trait, trace-le d’un geste, d’un seul, sans y revenir, sans doute. L’époque est au retrait et c’est bien car avant d’oser la trace juste beaucoup de ratages de brouillons, d’esquisses et d’esquives. On ne peut pas mettre la charrue devant les bœufs, ça les perturbe, en outre ils n’en deviennent pas plus efficaces.
Efforce-toi de l’accepter, en premier lieu le trait ne sera pas juste. Il te faudra le retracer maintes fois et aussi en pensée et aussi dans ton sommeil et aussi à ces moments de vacuité dans lesquels on tombe dans de biologiques contingences.
Retrace ton trait cent mille fois et recommence.
J’ai tiré un trait définitif sur tel être ou telle chose maintes fois et avec quelle douleur bien souvent et aussi parfois avec joie, j’ai tiré des traits et aussi extirpé à la pelle des boyaux et des entrailles, pour m’en faire des cordes de violon, de vielle et à la fin cent mille fois m’y pendre.
J’ai eu des nausées qui m’obligeaient au recul, à la fuite, à la course éperdue mais c’était brouillon esquisse esquive, je ne savais rien alors encore de ce que signifie le retrait.
Car le retrait c’est être là dans l’entrelacs sans mot dire, sans maudire, sans rien dire, le geste, le regard, l’accueil s’effectue sur une nouvelle fréquence de l’être, on n’a pas besoin d’en parler de l’exhiber.
On le fait et c’est tout, c’est ainsi que le trait dans le retrait est le plus juste.
Pour continuer
Carnets | janvier 2024
20 janvier 2024
Qu’est-ce que la fin d’un voyage, d’une vie, ou même d’un simple article de blog ? Peut-être un recommencement, une exploration perpétuelle de ce que l’on quitte pour mieux retrouver, différemment. Avec une lucidité amère, l’auteur questionne ce besoin de mettre fin pour toujours redémarrer, d’effacer pour redessiner, sans jamais vraiment savoir.|couper{180}
Carnets | janvier 2024
19 janvier 2024
L’idée du voyage dépasse souvent les simples déplacements physiques. Entre les souvenirs flous de lieux visités et les explorations mentales à travers la lecture, notre esprit parcourt plus de territoires qu’aucun corps ne pourrait atteindre. Ce texte explore les notions de vitesse, de pensée et de l’influence des récits qui, réels ou inventés, dessinent nos horizons intérieurs.|couper{180}
Carnets | janvier 2024
18 janvier 2024
Il y a plusieurs façons de prendre les choses, et mon quotidien est un équilibre fragile entre le détachement et l’humour discret. Entre les dédoublements d’assoupissement et les dialogues improbables avec une intelligence artificielle, je m’interroge sur le sens de ces moments suspendus. Entre nostalgie et légèreté, je me perds dans des rêveries d’exploration, cherchant toujours quelque chose d’extraordinaire qui viendrait bouleverser l’ordinaire|couper{180}
