Résolution.
Autrement dit : tarte à la crème, ailleurs, demain.

Au moins une à la minute en période de crise.
-- Ouvrir un blog sur le jazz.
-- Étudier le sanskrit.
-- Couper les griffes de la chatte.
-- Tout plaquer, partir en forêt.
-- Relire Jack London. Jules Verne.

Un long moment devant le mur de jasmin me remet un peu d’aplomb.

Mais voilà que ça me reprend.
Créer des fiches personnages. Que de l’action, pas de blabla.
Il marche. Il saute. Il ou elle hurle.

Et les expos ?
Faire les listes. Revoir les prix. Noter les dates. Ne pas s’embrouiller.

Retourner devant le mur de jasmin — et de chèvrefeuille. C’est mélangé.

Payer l’électricien.
Arrêter l’abonnement podcast.
Vider la mémoire de l’iPad.
Peut-être apprendre le chinois…

Refaire le site.
Retailler les images.
Écrire des choses moins connes.

Acheter du pain.
Des œufs.
Du lait — pour la pâte à beignets.

Prévoir le cinéma jeudi.
Rester calme.
L’enfant a dit à son père qu’il avait peur de s’ennuyer chez nous.

Réparer la trottinette.
Atelier tarte aux poires : mardi, donc cet après-midi. 15-17h.

Arrêter de fumer.
Arrêter de prendre des résolutions.
Prendre les choses comme elles viennent.
Surtout celles qui ne viennent pas.

Scolaires. Voilà le mot.

J’avais tenté : timorés, engoncés, orgueilleux…

Non. Scolaires.
Hourra.
Vous êtes beaucoup trop scolaires.
Vous devez déborder, nom de Dieu.