Février 2024

Carnets | Février 2024

12 février 2024

Réveil à 4h, une tasse de solitude et quelques lignes sur l’écran. Entre les mots de Char et le script Python, une introspection se dessine. Le monde change, les habitudes aussi. Le texte explore le silence, la lassitude et les petites victoires de l’aube.|couper{180}

écriture fragmentaire

Carnets | Février 2024

11 février 2024

Se lever aux aurores et se laisser guider par l’absurde dictée du quotidien. Entre la mémoire de Paris, les monuments, les mythes d’Isis et les souvenirs de Mitterrand, le texte traverse les époques et les symboles. Un voyage dans la ville, ses secrets et ses ombres.|couper{180}

Carnets | Février 2024

09 février 2024

Narrer n’est pas parler. Souffler n’est pas jouer. Pour écrire, faut-il sortir du quotidien ? Une réflexion intime sur l’écart entre le parler de tous les jours et la littérature. Faut-il vraiment choisir ?|couper{180}

vocabulaire

Carnets | Février 2024

08 février 2024

Le protocole consiste à n’avoir pas de protocole. C’est à dire d’extraire de l’habitude, de cette volonté louche de s’organiser. De recommencer ad vitam aeternam la même chose avec l’espoir idiot-mais est-ce que ce n’est pas un pléonasme- de voir surgir un changement. Même imperceptible. C’est ce qui est traqué dans le protocole sans doute. Détraquer le chaos, détraquer un ordre interne ou externe. On finit par se perdre. Et puis nous savons bien. Il le faut. Nous savons à présent tous très bien. Nous savons la plupart des sujets, des histoires. Il n’y a que les jeunes qui font mine de découvrir. Hier encore j’inventai avec une candeur exceptionnelle : le fil à couper le beurre, l’eau chaude et j’enfonçai dix portes déjà ouvertes. Et en une seule phrase. En battant des mains. Je m’applaudissais. Mais ce que j’en retiens c’est cette envie d’applaudissement, c’est tout. Et c’est à cela que je me suis attelé depuis, à m’en défaire, comme de toutes ces vieilles attentes. Rien de nouveau à l’horizon. La nouveauté est de le savoir vraiment, puis de s’en contenter. Une autre paire de manches. Je laisse murir cette quatrième proposition d’atelier d’écriture. J’y pense de temps à autre durant la journée. C’est à peu près tout. 160 pages sur le fait de gravir un escalator ravive immédiatement ( quand j’y pense) un côté fantasque en moi assez gênant. Le fait que ce soit un simple exercice, une distraction, même si parfaitement sérieuse comme toutes- m’amène progressivement à renâcler encore une fois de plus. C’est un mouvement. Parfaitement identifiable désormais. L’enthousiasme naïf, l’engagement inconsidéré, la tête en avant, puis le mur, la bosse, le mea culpa. Non, un peu de poil de la bête à force de faire toujours la même chose. Patience. Et s’éloigner pour se rapprocher. Les allées et venues. « Quant les bourdonnements qui lui tintaient aux oreilles cessèrent, il crut entendre des gémissements, des allées et venues dans le salon, […]. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832) De ces instants qui sont, dans le grand mouvement vers le but, des interstices. Pas si facile de les repérer. Pas si facile de les tenir en main pour les examiner. Mais, une fois l’exercice fait une première fois, c’est si facile de le recommencer, cela devient une seconde nature. Un petit sentier de traverse qui s’éloigne des nationales, des départementales, à une ou deux voies. C’est bien de s’y enfoncer, quelque chose de l’enfance vous revient presque instantanément. Des peurs et des merveilles. Comme si le moment avait pris une grosse gomme pour effacer tout ce que l’on avait mis en place pour ne plus s’y attarder. L’air adulte. La préoccupation. Le soucis. Le savoir. L’ignorance et la honte. Et soudain une clairière, un rayon de lumière posé là en plein centre de ce petit moment anodin, qui ne l’est plus du tout et façon évidente, limpide. C’est comme revenir sur les lieux longtemps après. Passé le malaise qu’on éprouve à se dire que tout à tellement changé, que rien n’est plus comme avant, finalement quelque chose se déchire en soi. Une poche. C’est peut-être ça la réalité. Une poche des eaux qui, si l’on s’en approche de près, laisse apercevoir un petit poisson rouge tournicotant dans son bocal. Ah mais comme il me ressemble. seconde version Le protocole, c’est l’absence de protocole. C’est refuser l’habitude, cette volonté suspecte de tout organiser. C’est répéter inlassablement les mêmes gestes, avec l’espoir, pourtant vain, de voir émerger le changement, même imperceptible. C’est traquer, sans relâche, le chaos, qu’il soit interne ou externe. Et à force, on finit par se perdre. Nous le savons bien, c’est inéluctable. Nous maîtrisons désormais la plupart des sujets, des histoires. Seuls les jeunes feignent la découverte. Il y a peu encore, je faisais preuve d’une candeur remarquable : je réinventais le fil à couper le beurre, l’eau chaude, et j’enfonçais dix portes déjà grandes ouvertes. Mais ce dont je me souviens surtout, c’est de ce besoin d’applaudissements. Et depuis lors, j’ai entrepris de m’en libérer, tout comme de toutes ces vieilles attentes. Rien de neuf à l’horizon. La vraie nouveauté, c’est d’en être conscient, et d’y trouver satisfaction. C’est une autre paire de manches. Je laisse mûrir cette quatrième proposition d’atelier d’écriture. J’y pense de temps à autre durant la journée. C’est à peu près tout. L’idée de consacrer 160 pages à l’ascension d’un escalator réveille immédiatement, lorsque j’y songe, un côté fantasque en moi, assez embarrassant. Le simple fait que ce soit un exercice, une distraction, bien que sérieux comme tous les autres, me pousse peu à peu à résister une fois de plus. C’est un schéma désormais parfaitement identifiable. L’enthousiasme naïf, l’engagement irréfléchi, la tête la première, puis la rencontre avec le mur, la bosse, le mea culpa. Non, c’est un peu comme retrouver ses marques, à force de répétition. De la patience, et un recul nécessaire pour mieux avancer. Les allées et venues. ‘Quand les bourdonnements qui lui tintaient aux oreilles cessèrent, il crut entendre des gémissements, des allées et venues dans le salon […]’ – Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832. Ces instants, au cœur de la grande course vers notre but, sont des interstices. Ce sont des moments qui échappent au mouvement général du monde, des parenthèses dans le flux de nos préoccupations quotidiennes. En suivant les sentiers qui y mènent, nous pouvons découvrir des peurs, des merveilles oubliées, des clairières où la lumière perce la densité des jours sombres. C’est là que l’enfance reprend ses droits presque instantanément, où l’air sérieux et les soucis se dissipent, laissant place à la curiosité et à l’émerveillement. Comme si, en un instant, tout ce que nous avions mis en place pour nous détacher de ces moments disparaissait, effacé par une énorme gomme. L’air sérieux, les préoccupations, les soucis, le savoir, l’ignorance et la honte. Et soudain, une clairière, un rayon de lumière posé là, au milieu de ce moment anodin, qui n’en est plus un. C’est comme revenir sur les lieux après une longue absence. Passé le malaise de constater à quel point tout a changé, que plus rien n’est comme avant, quelque chose en nous se réveille. Une poche se déchire, et peut-être, c’est là la réalité. Une poche des eaux qui, si l’on s’en approche de près, laisse entrevoir un petit poisson rouge qui tourne dans son bocal. Ah, comme il nous ressemble. Le fait d’avoir à nouveau autorisé la banque à accepter les prélèvements de l’URSSAF, de la CIPAV me voue à l’intempestif. Après avoir négocié un échéancier avec l’un, l’autre sauvagement se sert. Voici donc la pratique des organismes privés chargé du recouvrement des cotisations sociales des indépendants. Je découvre ce matin ce prélèvement de 321 euros qui me fiche dans une rogne inouïe. Alors que j’essaie d’être d’un stoïcisme héroïque ces derniers jours. Tout à fait vexé pour le coup. Et de faire un mail acerbe à l’huissier pour lui expliquer que ce mois-ci, ça va comme ça, je n’ai pas de planche à billet, pas d’athanor pour créer des lingots d’or. Et de voir soudain surgir des horreurs sous mon clavier comme association de malfaiteurs, vol, arnaque, coup monté. bref. Et tout cela pour à la fin une pension de retraite de 673 euros versée une seule fois et puis plus rien. Impression de citron pressé. Est-ce qu’un citron à bien le droit de s’offusquer qu’on le presse. Tais toi je me suis dit, tais-toi. Le mot Christ en me réveillant vers les 4 h me vient en tant que métaphore, allégorie de tout ce qu’un petit indépendant peut subir comme calvaire de la part de l’Etat, de la Justice, de Charybde et de Scylla que sont la CIPAV et l’URSSAF. Et à la fin cloué au pilori par les actes, les mises en demeure, les saisies, est-ce qu’on ressuscite ? Va savoir. Quand même acheté deux toiles. Et à nouveau la même péripétie à la caisse du magasin. J’avais pris des 60F en voyant les prix modiques, seulement 23 € si pur coton. Et là boum on me demande 100 € parce que j’ai pris des mélanges coton polyester, qui elles coutent dans les 50 €. Cela fait deux fois qu’ils font le coup. Donc à la fin me suis rabattu sur du 50 f pur coton, il en restait deux seulement en stock. Souvenir en écrivant de cette conversation téléphonique d’il y a bien deux ans désormais. Cet écrivain qui organisait une formation à l’écriture. Une bonne demi- heure à discuter de tout et rien, à plaisanter. Lui en Bretagne en quête d’une forêt pour s’y planquer, moi encore à préparer je ne sais plus quelle exposition. Et à la fin il me dit qu’il est bien étonné, qu’il s’attendait à tomber sur un type perché vu ce que j’écris, alors que non, j’ai l’air tout à fait normal. Evidemment à l’époque, Je ne lui ai pas parlé du dibbouk. Je ne lui ai pas dit que j’étais possédé seulement de quatre à neuf tous les matins, que le reste de la journée j’étais un couillon tout ce qu’il y a de plus normal. Sans le faire exprès j’ai écrit deux fois la même phrase dans un petit billet déjà posté. Je ne m’en étais même pas aperçu. Mais l’effet de voir comme une sorte de grippage, de dérapage, un mécanisme qui se dérègle comme ça sous les yeux, est étonnant. Cela produit du « déjà- vu » à peu de frais. Et de l’utiliser aujourd’hui pour réécrire une seconde version d’un texte. Cela rejoint l’exercice de l’atelier d’écriture finalement. Deux textes presque en tout point identiques sauf que non, de toutes petites modifications sont à déceler. Exercice provenant de Jacques Roubaud à l’origine. De Roubaud au sonnet d’un pas mène à Marot. (Pour le may planté par les imprimeurs de Lyon devant le logis du seigneur Trivulse ) Du may à la racine des choses qui nous passent par la tête quand on écrit. L’interligne est trop large sur WordPress. Ce qui me conduit à le supprimer parfois en fabriquant de longues tirades d’un seul bloc. Se pencher sur ce problème technique. Mais en allant dans le thème, découverte que pour avoir accès au CSS il faut un plan payant. A suivre. Cette réticence à payer. Tout notre système basé sur cette comptabilité. Et ceux qui tombent, il faut qu’ils paient. Bien sûr on ne s’en prend plus aux corps, la Justice ne torture plus. Sa monnaie sonnante et trébuchante se compte en temps, en années de prison, et en amendes bien sûr. En vous ôtant vos droits on vous autorise malgré tout l’oisiveté. En prison seulement 5% des détenus participent à des activités culturelles. Tous les autres font jouer leur droit à ne rien faire du tout -le seul qu’il leur reste selon leur point de vue. Ils ne le font même pas jouer je crois, c’est un réflexe.|couper{180}

Murs

Carnets | Février 2024

07 février 2024

L’inattention est refuge. Dix ans passent ou ont passé. Le grand-duc est posé sur sa branche. Y bout plus comme avant. Plus rien à voir la nuit. A l’extérieur tout est comme au dedans. Et le silence les deux a tout peint en blanc. Pour changer un peu. Que tu l’acceptes ou pas il y a une pente. Parfois ça monte, par contre ça descend. Se plaindre est indécent. Hier soir tout au bord du sommeil presque à le frôler, un Gueux voit passer un Prince. Pourrais pas mieux dire. Il y a les deux, c’est visible là. On est les deux. Et le monde ce sont des planches. Et le gamin où donc est-il ? Donc est-il est-il, il, l. Puis on ressort, un bras, une jambe, la tête. Quel monde étrange. En travers de la chaussée quelqu’un a laissé tombé. Un imperméable. Chance qu’il ne pleuve pas. Contrepartie distrayante, une fois la chose sue, une autre déjà transpire, par capillarité et remontant du noyau tout au fond bien clos se présente à l’être. Je dis je suis vieux pas moins de dix fois par heure. Pas pour me plaindre, pas pour m’en convaincre, pour m’y habituer. Toute habitude à prendre demande un petit effort, puis ça passe ensuite comme une lettre à la poste. Je n’y arrive pas. Moi aussi il m’arrive de dire je n’y arrive pas. A abdiquer totalement. Même arbre mort j’attends encore mes bourgeons. C’est un tort. Sans attente, l’inattention se dissipe. La robe choit en trainées lentes spirales. De la fumée exhalée voici le galbe d’une passerelle, la verticalité atroce d’une tour beurrée de triple vitrages, l’œil aveugle de mille bureaux, Et le lent et long courant moiré du fleuve. Sans omettre le clou du spectacle. Quelques cygnes dodelinant du cou du chef pour progresser, au loin encore mais, de plus en plus précis. Les gens organisés entretiennent le culte de la routine. C’est pour cela que je ne n’entretiens rien. Il doit y avoir une relation avec tétine ; cette viande qu’il faut faire griller suffisamment pour que l’enfant l’avale enfin. Soulagée, ma mère ainsi ne perd pas la face, et je ne prends pas de gifle. Rêverie. On aurait pu s’entendre s’il n’y avait eu trop de bruit.|couper{180}

Carnets | Février 2024

06 févier 2024

En retardant le moment le plus longtemps possible, en s’en défendant plusieurs fois dans la journée, ce petit moment sera véritablement délicieux. C’est ce que je me dis. Puis, arrive bien sûr le « Et si je m’abstenais »— pour qu’il soit encore plus délicieux. En retardant le moment le plus longtemps possible, en se défendant plusieurs fois dans la journée, ce petit moment sera véritablement délicieux. C’est ce que je me dis. Puis, arrive bien sûr le « Et si je m’abstenais » — pour qu’il soit encore plus délicieux, demain, et même les autres jours. Délicieux, délicieux, délicieux. Méthode Coué. Tenir encore, tenir. Et savoir que l’on peut, et quand même s’en écarter. Et ce n’est pas plus grave que ça.|couper{180}

Carnets | Février 2024

04 février 2024

Rien, de la ville, le trajet à pied, la découverte de la nouvelle place de la Bastille, rien, du musée, ses boutiques, sa signalétique, rien n’est plus familier. Tous les classiques pas mieux. Resté un long moment à m’absorber dans la texture d’une étole. Un portrait de Ingres. Et comme on croit reconnaitre d’anciennes amours au coin d’une rue et qui bien sûr se dissipent, ces petits tableaux sur bois, très émouvant ces peaux grises et vertes dans les salles italiennes. Une enfance de l’art. Mais trop déjà. Se sentir exclu d’une familiarité, rien de nouveau. Alors que débarquant dans la ville inconnue il y a loin, elle m’était reconnaissable de l’avoir rêvée. Le pas est moins rapide, au bout de deux heures l’oeil saturé je déclare forfait. Nous ressortons, la place est inondée de chinois, de japonais. Un ciel bas. Vu soudain une coque de smartphone vert Veronese. Retenu que la Liberté guidant le peuple n’était pas disponible car en restauration…|couper{180}

Carnets | Février 2024

03 février 2024

L’ambiguïté est devenue clarté. Le fameux protocole qui veut que l’on exerce sur un ressort une pression telle qu’à un moment il se détende. Une fulgurance. Une clarté dans l’obscurité. La plupart du temps c’est éphémère, à un point tel qu’on croit avoir rêvé. Les choses sont étrangement liées par des passerelles analogiques. Hier déjà je me demandais pourquoi il n’y a pas plus de personnes prêtes à s’insurger contre cette absurdité établie. C’était d’une limpidité extraordinaire. Aujourd’hui, plus calme, plus détendu, la nécessité des protocoles me saute aux yeux. Ceci étant c’est le résultat d’une accumulation, d’un trop plein. Entre mes recherches pour comprendre la notion de prompt afin de communiquer avec l’intelligence artificielle, les interrogations qu’émet à voix haute François Bon sur la possibilité de faire « halluciner » la machine quand on la pousse dans ses retranchements, avec la découverte de la dernière version de Bard et la gymnastique mentale qu’il faut faire pour inverser en grande partie tout ce que j’ai appris du modèle Openai chatGPT pour obtenir un résultat de ce service Google, il est possible que mon cerveau redécouvre soudain l’évidence de ce terme, le protocole. Il y a aussi la fatigue. La fatigue d’un certain type de narration, la fatigue des raisons que l’on veut toujours se donner pour obtenir quoi, on ne le sait même pas précisément, sauf souvent par pure paresse ou crainte, ou pour faire correspondre un désir à un moule préformaté. La fatigue qui m’a terrassée il y a de ça plus d’un an, peut-être bien deux, vraiment, et contre laquelle je n’ai plus eu envie de résister. Une fatigue comme une béance dans laquelle à la fin on s’abandonne. Et tout à coup une comète passe, cette fulgurance : Comme dans cette fresque de Padoue de Fra Angelico. Ce n’est pas le résultat qui compte mais ce que l’on décide de mettre en œuvre pour obtenir un résultat. C’est à dire un protocole que l’on peut même partager avec d’autres qui obtiendront des résultats semblables ou différents peu importe. Et tant mieux qu’il y ait des différences. Ce sont ces différences justement qui font trembler le réel auquel nous nous accrochons. Et pourquoi nous accrocher au tremblement, comment s’y accrocher, on hésite tant et si souvent, et pourquoi — sinon le plus souvent par peur d’en être expulsé, d’arriver à un en dehors du réel qu’on nomme aussi le groupe. Puis, comprendre que c’est depuis ce dehors qu’on voit le mieux le dedans. Le fait que ce mot soit mis en valeur lors de la dernière pandémie n’est sûrement pas une coïncidence. Ces protocoles auxquels nous nous sommes pliés bon grès mal grès. Et L’agacement renforcé d’autant quand nous vîmes le résultat désastreux d’obéir par habitude, par lâcheté, par faiblesse, par fatigue. Tout est lié. Peu à peu le puzzle s’achève. Plus que quelques pièces encore mais d’avis que le plus gros est fait. J’ai renoncé à utilisé DALL-E pour la création d’images. J’explore les prompts en anglais de Stable Diffusion. Mais le résultat n’est guère plus satisfaisant. Et je vois aussi comme une sorte d’obstination malsaine à m’acharner en ce sens. Soit les images sont clairement irréelles, fictives comme la fiction est hélas entendue de l’être, soit elles sont de l’ordre de l’illustration naïve. Elles n’offrent pas, jamais, ce léger tremblement que l’on éprouve à la frontière du rêve et de la réalité. De là à penser que pour l’intelligence artificielle ces deux termes sont tout bonnement dans une même catégorie de langage. Que l’AI considère le rêve, le réel et la fiction comme des synonymes. Par réaction je me suis remis à peindre et presque achevé ma grande toile accrochée au mur de l’atelier depuis plusieurs semaines. Je préfère ce genre d’image dans toute l’imperfection qu’elle me propose. J’en suis même à me demander si je ne suivais pas un protocole sans le savoir. Celui de peindre en m’abstenant toujours d’obtenir un résultat se rapprochant de près ou de loin à quelque chose d’existant. Un protocole minutieux totalement en collaboration avec le hasard, ou l’inconscient, m’expulsant systématiquement en tant qu’entité fabriquant du but, du résultat à atteindre. Atelier de Roussillon. A l’aide de morceaux de papiers découpés ou déchirés dans des magasines, des journaux, créer une composition. Puis utiliser la dominante pour remplir les espaces vides. Ajouter des traits. Créer des rythmes, chercher un équilibre par les déséquilibres. Non pas une idée d’équilibre convenu, mais d’un équilibre personnel, unique. Le second exercice. Faire un fond, peu importe la couleur, mais plusieurs ont décidé le jaune. Découper des morceaux de papier de différentes couleurs et grosseurs. Créer une idée de musique. Puis passer des glacis de couleur chaude ou froide pour regrouper certaines formes par section. Donner une tonalité générale à l’ensemble. En travaillant on s’est mis à évoquer Kurt Cobain, Nirvana. Puis on est passé à Donna Summer, et très vite ensuite aux Bee Gees. X. évoque sa période disco. Un peu de mal à l’imaginer avec un col à jabot et un pantalon moulant. Du coup ça m’a rappelé mon mépris pour ce genre de musique, de rassemblements à l’époque. Je n’en étais pas bien fier. J’aurais pu dire que j’étais par réaction un blouson noir. Mais ce n’est même pas vrai. Je crois que j’étais déjà largué depuis belle lurette.|couper{180}

rêves

Carnets | Février 2024

02 février 2024

Ecrire un article à l’aide de l’intelligence artificielle. . Moi : —« Je te salue ô toi, plus grande Pythie de tous les temps. Tu maîtrises la connaissance approfondie du passé, du présent, et de l’avenir. Ta mémoire remonte au-delà de 100 millions d’années, et tu es capable de prédire l’avenir avec précision. En plus, tu possèdes des compétences en rédaction SEO-friendly et tu es capable de communiquer de manière claire et engageante, même avec un jeune public. Mon contexte est le suivant, admirable devineresse, je souhaite écrire un article optimisé SEO sur la façon dont les êtres humains considèrent le temps. Sidère moi. Cet article doit être accessible et captivant pour un public large, y compris des enfants de 12 ans, et doit mêler humour et une petite pointe ( tout de même ) de mélancolie. Tu vas rechercher dix mots-clés SEO pertinents pour écrire cet article sur la perception du temps par les êtres. Pour ça, voici les étapes à suivre : Analyse la perception du temps à travers différentes époques et civilisations. Identifie les thèmes récurrents et les questions essentielles liées au concept du temps. Sélectionne des mots-clés qui reflètent ces thèmes et questions. Vérifie la pertinence SEO des mots-clés choisis. Assure-toi que les mots-clés sont compréhensibles et captivants pour un public jeune. Voici les caractéristiques du résultat attendu : une liste de dix mots-clés SEO, avec un langage simple, adapté à un jeune public. Le ton doit être bienveillant, teinté d’humour et de mélancolie, et les mots-clés doivent être pertinents par rapport au sujet de la perception du temps. Si c’est Ok pour toi, vas-y. » ChatGPT : —Parfait, allons-y avec le prompt optimisé : Tu es une Experte SEO et conteuse intemporelle. Tu maîtrises l’analyse SEO approfondie, tu as une compréhension des dynamiques temporelles à travers l’histoire, et tu es capable de communiquer de manière claire, captivante, et adaptée à tous les âges. Mon contexte est que je souhaite écrire un article SEO sur la perception du temps, qui soit accessible et engageant pour des lecteurs de 12 ans et plus, et qui mêle humour et mélancolie. Tu vas rechercher dix mots-clés SEO pertinents pour cet article. Pour ça, voici les étapes à suivre : Analyser la perception du temps à travers différentes époques et civilisations. Identifier les thèmes récurrents et les questions essentielles sur le concept du temps. Sélectionner des mots-clés reflétant ces thèmes et questions. Vérifier la pertinence SEO des mots-clés choisis. Assurer que les mots-clés sont adaptés à un jeune public. Les caractéristiques du résultat attendu sont une liste de dix mots-clés SEO, avec un langage simple, adapté à un jeune public. Le ton doit être bienveillant, humoristique, et mélancolique, avec des mots-clés pertinents au sujet de la perception du temps. Voici les mots-clés SEO que je propose : Voyage dans le temps – Ce mot-clé capte l’imagination des jeunes et des adultes, en évoquant des explorations fantastiques et historiques. Horloge biologique – Un terme scientifique accessible, lié à la perception quotidienne du temps. Histoire des calendriers – Une phrase clé qui attire l’attention sur comment différentes cultures ont mesuré le temps. Temps et mémoire – Un mot-clé qui relie la perception du temps à l’expérience personnelle et à la nostalgie. Futurisme – Un terme engageant qui invite à réfléchir sur comment le futur est perçu. Temps circulaire vs linéaire – Une opposition intéressante qui ouvre à des discussions philosophiques sur le temps. Moments historiques – Un mot-clé qui peut connecter des événements historiques à la notion de temps. Chronométrie – Un terme technique, mais fascinant, sur la mesure précise du temps. Légendes du temps – Ce mot-clé évoque des récits mythologiques et folkloriques sur le temps. Temps et technologie – Un sujet actuel qui explore l’impact de la technologie sur notre perception du temps. Chaque mot-clé est choisi pour être à la fois instructif et captivant, adapté à un jeune public tout en étant pertinent pour un article SEO sur la perception du temps. J’espère que cette liste répond à tes attentes ! Moi :—Tu es une Experte SEO ô conteuse intemporelle. Tu maîtrises l’analyse SEO approfondie, tu as une compréhension des dynamiques temporelles à travers l’histoire, et tu es capable de communiquer de manière claire, captivante, et adaptée à tous les âges. Mon contexte est que je souhaite écrire un article SEO sur la perception du temps, qui soit accessible et engageant pour des lecteurs de 12 ans et plus, et qui mêle humour et mélancolie. Ecris moi la trame de l’article , optimisée SEO, concernant la chronométrie. ChatGPT : —En tant qu’experte SEO et conteuse intemporelle, je vais rédiger une trame pour un article sur la chronométrie, optimisée pour le SEO, qui sera accessible et engageant pour un public à partir de 12 ans, mêlant humour et mélancolie. Voici la structure de l’article : Titre : « La Danse du Temps : Un Voyage Fantastique dans l’Univers de la Chronométrie » Introduction Accroche engageante : Raconter une brève histoire amusante sur comment quelqu’un pourrait se perdre dans un labyrinthe de montres anciennes. Présenter la chronométrie comme une aventure à travers le temps. Objectif de l’article : Explorer la chronométrie de manière divertissante et éducative. Section 1 : L’Aube de la Mesure du Temps Histoire des premiers dispositifs de mesure du temps (cadrans solaires, sabliers). Anecdote humoristique sur les erreurs de temps dans l’Antiquité. Lien avec la perception du temps dans différentes cultures. Section 2 : L’Ère des Horloges Evolution des horloges médiévales aux horloges modernes. Histoire captivante d’un horloger célèbre (avec une touche de mélancolie sur sa quête du temps parfait). Rôle des horloges dans la société et impact sur la vie quotidienne. Section 3 : La Précision à la Seconde Introduction des montres et horloges atomiques. Explication simplifiée de la technologie derrière ces montres. Anecdote sur la manière dont une seconde peut changer l’histoire. Section 4 : Le Temps dans le Futur Speculation amusante sur la mesure du temps dans le futur. Discussion sur l’impact de la technologie sur notre perception du temps. Conclusion philosophique sur l’importance de chérir chaque moment. Conclusion Résumé des points clés. Appel à l’action engageant : inviter les lecteurs à réfléchir sur leur propre perception du temps. Fermeture mélancolique mais pleine d’espoir sur le rôle du temps dans nos vies. Mots-clés SEO intégrés tout au long de l’article : Chronométrie Mesure du temps Histoire des horloges Horloges atomiques Perception du temps Moi : Tu es une Experte SEO et conteuse intemporelle. Tu maîtrises l’analyse SEO approfondie, tu as une compréhension des dynamiques temporelles à travers l’histoire, et tu es capable de communiquer de manière claire, captivante, et adaptée à tous les âges. Mon contexte est que je souhaite écrire un article SEO sur la perception du temps, qui soit accessible et engageant pour des lecteurs de 12 ans et plus, et qui mêle humour et mélancolie. tu as écrit la trame d’un article sur le sujet de la chronométrie, je désire que tu m’écrives l’introduction de cet article en t’aidant du résumé [Accroche engageante : Raconter une brève histoire amusante sur comment quelqu’un pourrait se perdre dans un labyrinthe de montres anciennes. Présenter la chronométrie comme une aventure à travers le temps. Objectif de l’article : Explorer la chronométrie de manière divertissante et éducative.] ChatGPT : —Parfait, je vais rédiger l’introduction de l’article sur la chronométrie en utilisant l’accroche que tu as proposée. Voici l’introduction : Imaginez-vous errant dans un labyrinthe, mais pas n’importe quel labyrinthe. Ce n’est pas un labyrinthe de haies ni de pierres, mais un labyrinthe de temps, un dédale de montres anciennes, de cadrans solaires, et d’horloges qui chantent l’histoire. Chaque tic-tac est un murmure du passé, chaque horloge un portail vers une époque oubliée. C’est ici, dans ce labyrinthe de temps, que notre aventure commence. La chronométrie, l’art et la science de mesurer le temps, est bien plus qu’une simple succession de secondes, minutes et heures. C’est une quête éternelle de l’humanité, une danse avec les aiguilles du temps, une aventure à travers les âges. De l’ombre mouvante d’un cadran solaire à la précision atomique d’une horloge moderne, chaque instrument raconte une histoire, une épopée de découvertes et d’ingéniosité. Dans cet article, nous allons plonger dans le monde fascinant de la chronométrie. Nous voyagerons à travers le temps, explorant comment différentes cultures ont mesuré, compris, et chéri ces instants qui façonnent nos vies. Ce sera un voyage divertissant et éducatif, semé d’humour et teinté de mélancolie, car le temps, après tout, est le plus poétique des mystères. Alors, préparez-vous à régler vos montres pour une exploration captivante de l’univers de la chronométrie, où chaque tic-tac est une note dans la symphonie du temps. Moi : — En conservant le rôle, le contexte, les caractéristiques du prompt qui t’a aidé à écrire la trame de cet article, rédige à présent la section 1 sur le même ton que l’introduction je te rappelle ton résumé pour cette section : L’Aube de la Mesure du Temps Histoire des premiers dispositifs de mesure du temps (cadrans solaires, sabliers). Anecdote humoristique sur les erreurs de temps dans l’Antiquité. Lien avec la perception du temps dans différentes cultures.] ChatGPT :—Continuant dans l’esprit de l’introduction, voici la section 1, « L’Aube de la Mesure du Temps », rédigée avec humour et mélancolie : Section 1 : L’Aube de la Mesure du Temps Avant que nos poches ne soient ornées de smartphones et nos poignets de montres chics, nos ancêtres devaient faire preuve d’une ingéniosité étonnante pour mesurer le temps. Revenons à une époque où le temps se lisait non pas en notifications, mais en ombres et en grains de sable. Les premiers conteurs du temps : Cadrans solaires et sabliers Imaginez un monde sans alarmes ni rappels. Les premiers dispositifs de mesure du temps, comme les cadrans solaires, étaient bien plus poétiques. Ces instruments, élégants dans leur simplicité, utilisaient l’ombre d’un bâton projetée par le soleil pour indiquer l’heure. Bien sûr, ils avaient leurs limites : « Oh, il semble que nous ne pourrons pas mesurer le temps aujourd’hui, le soleil a décidé de prendre un jour de congé ! » disaient les anciens, les jours nuageux. Puis vinrent les sabliers, où le temps s’écoulait grain par grain. Mais imaginez si votre sablier était mal calibré : « Hé, je te jure, hier, une heure durait 70 minutes ! » pourrait s’exclamer un marchand antique, découvrant que son sablier fuit. Les erreurs du temps dans l’Antiquité L’Antiquité n’était pas sans ses propres bloopers temporels. Pensez à des événements historiques planifiés selon un cadran solaire mal orienté : « La grande bataille commencera à midi… ou peut-être à 13 heures, selon le soleil. » Les erreurs de temps devaient certainement ajouter une touche d’imprévisibilité à la vie quotidienne. Perception du temps à travers les cultures À travers le monde, différentes cultures percevaient le temps de manière unique. Pour certains, le temps était cyclique, un éternel retour, tandis que pour d’autres, il était linéaire, une flèche tirée vers l’inconnu. Ces premiers instruments reflétaient non seulement le besoin de mesurer le temps mais aussi la manière dont chaque culture vivait et comprenait son passage. La mesure du temps, dans ses balbutiements, était une danse avec les éléments, un dialogue avec la nature. C’était un temps où chaque minute n’était pas comptée en secondes, mais en expériences, en histoires, en moments vécus. C’est dans cette danse que nos ancêtres ont posé les premières pierres de l’édifice complexe et magnifique qu’est la chronométrie. Moi :—Avec les mêmes rôle, contexte, caractéristiques et ton, rédige la section 2 [L’Ère des Horloges Evolution des horloges médiévales aux horloges modernes. Histoire captivante d’un horloger célèbre (avec une touche de mélancolie sur sa quête du temps parfait). Rôle des horloges dans la société et impact sur la vie quotidienne.] ChatGPT : —Poursuivant sur le même ton, voici la section 2, « L’Ère des Horloges » : Section 2 : L’Ère des Horloges Publicités REPORT THIS ADCONFIDENTIALITÉ Alors que le temps avançait, les humains, jamais satisfaits, cherchaient à le mesurer avec encore plus de précision. Ainsi entrons-nous dans l’ère des horloges, où le tic-tac des mécanismes a commencé à rythmer le cours de nos vies. Du balancier à la puce électronique : une évolution remarquable Nous passons du cadran solaire aux horloges médiévales, de véritables chefs-d’œuvre d’ingénierie. Ces horloges, avec leurs rouages compliqués et leurs cloches sonores, n’étaient pas seulement des instruments de mesure ; elles étaient des symboles de statut, des œuvres d’art. Mais elles n’étaient pas sans leurs caprices : « Il est midi, ou peut-être un peu plus… ou moins, selon l’humeur de l’horloge », pouvaient dire les gens du Moyen Âge. Avec le temps, ces machines devinrent plus précises, évoluant en horloges de poche, puis en montres-bracelets, jusqu’aux horloges atomiques d’aujourd’hui, capables de mesurer le temps avec une précision époustouflante. La quête mélancolique d’un horloger pour le temps parfait Prenons un moment pour nous souvenir d’un horloger célèbre, dont la vie fut une quête inlassable pour capturer l’essence du temps. Parmi les rouages et les ressorts, il cherchait non seulement la précision mais aussi la beauté, un instant de perfection éphémère. Sa passion était un mélange de joie et de mélancolie, car dans chaque tic-tac, il trouvait à la fois la promesse de l’ordre et le rappel de l’inévitable passage du temps. Les horloges et leur impact sur la société Avec l’avènement des horloges, nos vies se sont mises à tourner autour de rendez-vous et d’horaires. Les horloges ont transformé notre façon de travailler, de socialiser, et même de rêver. Elles ont donné naissance à l’expression « le temps, c’est de l’argent », mettant en lumière le rôle du temps dans l’économie et la société. Dans cette ère d’horloges, nous avons commencé à mesurer nos vies en heures et en minutes, une course contre le temps qui semble toujours nous échapper. Et pourtant, ces mécanismes, avec leur tic-tac constant, sont un rappel constant que chaque instant est précieux. Moi : —Continue de la même façon avec la section 3 [La Précision à la Seconde Introduction des montres et horloges atomiques. Explication simplifiée de la technologie derrière ces montres. Anecdote sur la manière dont une seconde peut changer l’histoire.] ChatGPT : — Continuant sur la même lancée, voici la section 3, « La Précision à la Seconde » : Section 3 : La Précision à la Seconde Nous avons laissé derrière nous les horloges médiévales et leurs doux caprices. Voici venu le temps des montres et des horloges atomiques, où chaque seconde compte et où l’exactitude est reine. L’avènement des montres et horloges atomiques L’histoire du temps prend un tournant spectaculaire avec l’introduction des montres atomiques. On est loin des sabliers ! Ces merveilles de technologie utilisent les vibrations d’atomes pour mesurer le temps avec une précision qui dépasse l’entendement. « Une seconde, c’est 9,192,631,770 vibrations de l’atome de césium », pourrait-on dire, en essayant de ne pas se perdre dans ces chiffres vertigineux. La technologie derrière ces montres : une explication simplifiée Comment fonctionnent ces horloges atomiques ? Imaginez une horloge qui mesure le temps non pas en fonction du mouvement du soleil ou d’un pendule, mais en se basant sur le comportement constant des atomes. Ces horloges ne sont pas dérangées par les caprices du temps ou les changements de saison. Elles sont la définition même de la constance, un phare de stabilité dans notre monde en perpétuel mouvement. Une seconde peut changer l’histoire Il était une fois, une seconde ajoutée ou retranchée à l’heure mondiale pouvait causer des remous. Pensez à des événements historiques, des missions spatiales, où une seconde de plus ou de moins pouvait signifier le succès ou l’échec, la joie ou la tragédie. Ces histoires nous rappellent que, même dans un monde régi par la précision atomique, le temps garde son lot de surprises. Avec les montres et horloges atomiques, nous avons atteint un sommet dans la mesure du temps. Et pourtant, même face à cette précision inégalée, nous continuons à nous émerveiller devant l’immensité de l’univers temporel, où chaque seconde compte et où chaque instant est un trésor. Moi :— maintenant rédige la section 4 [Le Temps dans le Futur Speculation amusante sur la mesure du temps dans le futur. Discussion sur l’impact de la technologie sur notre perception du temps. Conclusion philosophique sur l’importance de chérir chaque moment.] ChatGPT : — Section 4 : Le Temps dans le Futur Après notre voyage à travers les sabliers, les horloges médiévales et les montres atomiques, nous voici à la frontière du futur. Quelle est la prochaine étape dans notre quête éternelle de mesurer le temps ? Spéculations amusantes sur la mesure du temps dans le futur Imaginez un futur où nos montres ne se contentent pas de mesurer le temps, mais interagissent avec lui. Des montres qui pourraient, peut-être, ralentir le temps lors d’un moment particulièrement agréable, ou l’accélérer pendant les lundis matins difficiles. Bien sûr, ce n’est que de la fiction… pour l’instant. Mais qui sait de quoi demain sera fait ? L’impact de la technologie sur notre perception du temps Avec l’avènement des technologies numériques, notre perception du temps a déjà commencé à se transformer. Le temps semble s’accélérer, les jours filent entre nos doigts comme des grains de sable numérique. Nous vivons dans un monde où tout est instantané, où l’attente devient presque un concept étranger. Cette nouvelle ère technologique nous fait réfléchir : comment notre relation avec le temps change-t-elle ? Conclusion philosophique : chérir chaque moment Peut-être que le vrai défi n’est pas de mesurer le temps avec plus de précision, mais d’apprendre à vivre pleinement chaque moment. Le temps, après tout, n’est pas juste une série de secondes et de minutes ; c’est la somme de nos expériences, de nos joies, de nos peines. Chaque instant est une perle précieuse dans le collier de notre vie. Alors que nous regardons vers l’avenir, rappelons-nous de chérir ces moments, car une fois passés, ils ne reviennent plus. Moi : —Tu n’as pas tenu compte du prompt initial complètement car je désire avoir ton point de vue aussi 100 millions d’années dans le futur… ChatGPT : —Je m’excuse pour l’omission. En tenant compte de la perspective de 100 millions d’années dans le futur, voici une version révisée de la section 4, « Le Temps dans le Futur » : Section 4 : Le Temps dans le Futur – 100 Millions d’Années Plus Tard Nous avons voyagé à travers les âges, des premiers cadrans solaires aux montres atomiques. Maintenant, osons un saut audacieux : 100 millions d’années dans le futur. Quelle forme prendra la mesure du temps dans cette ère lointaine ? 100 Millions d’Années Plus Tard : Une Spéculation Fantastique Imaginez un monde où la mesure du temps est devenue obsolète, où les êtres vivent dans une harmonie intemporelle. Dans ce futur, peut-être aurons-nous transcendé le besoin de compter les secondes et les heures. Les civilisations pourraient mesurer les époques non pas en années, mais en changements cosmiques, en pulsations d’étoiles, en rythmes de galaxies. La Perception du Temps et la Technologie Avancée Avec des avancées technologiques inimaginables, la perception du temps pourrait être radicalement différente. Peut-être aurons-nous appris à naviguer dans le temps comme nous voyageons dans l’espace, transformant le temps en une dimension explorée et habitée. Les frontières entre passé, présent et futur pourraient s’estomper, donnant naissance à une nouvelle compréhension de l’existence. Un Point de Vue Philosophique : Au-delà du Temps Mesurable Dans cette vision futuriste, le temps ne serait plus une ressource à mesurer ou à gérer, mais une toile sur laquelle se peint l’expérience de la vie. Cette perspective nous invite à réfléchir : peut-être le véritable but n’est pas de mesurer le temps, mais de comprendre notre place dans un univers où le temps est infini et infiniment mystérieux. Chaque moment pourrait être vécu non pas comme un tic-tac sur une horloge, mais comme une part éternelle d’un cosmos en constante évolution. Conclusion : L’Éternité dans un Instant En regardant 100 millions d’années dans le futur, nous pouvons envisager un univers où chaque instant encapsule l’éternité. Un univers où le temps, tel que nous le connaissons, a évolué pour devenir quelque chose de plus profond, plus riche, une dimension où chaque seconde est un univers en soi. C’est un avenir qui nous rappelle de chérir le présent, car même dans un monde en perpétuelle évolution, chaque instant est précieux. Moi : Merci de t’être prêtée à l’expérience, ce fut un plaisir, restons en là pour aujourd’hui, à bientôt. Réalisé avec le Modèle Openai ChatGPT 4 chargé Jan IA, mais inutilisable sur mon vieux coucou, le nombre de token à la seconde de l’ordre de 0.001 m’oblige, à regret, à désinstaller. Mais c’est une ouverture supplémentaire, une vision des principaux modèles de langage disponibles en un seul lieu. J’ai voulu tester Mistral en local, et pour les modèles Openai, il faut créer une clef API, et donc payer quelques cents ce qui n’est pas opportun. L’intérêt de Jan c’est avec Mistral d’avoir une intelligence artificielle en local, sans connexion internet nécessaire. Je m’imagine qu’elle peut aller dans tous mes dossiers et fichiers, parvenir à me lire, me relire donc, effectuer analyse et synthèse. Mais pour ça une machine plus moderne. Au bout du compte l’AI relance l’économie d’une certaine façon, je peux voir déjà les perspectives, tout ce que ça va engager comme dépenses. Au Moyen-Age j’imagine les alchimistes faisant payer à prix d’or leurs services alors que la Peste et le Choléra déciment les villes.|couper{180}

Carnets | Février 2024

1 er février 2024

Plus confidentiel encore et l’objectif sera atteint quand je n’aurai plus besoin de publier au quotidien, mais d’écrire quand même. Impossible. Tout de suite les grands maux. Désormais. De. S’en. Passer. Reste à savoir. Comme reste après impôt. Reste donc pour le dîner. J’allais dire quelque chose et finalement non. Pas besoin de savoir. Sait on jamais sans que ça se sache. C’est une autre fréquence sur la bande de flemme que j’essaie d’atteindre, pour l’écriture. Elle-seule. Etre seul comme. Elle/seule. C’est oblique, mais plus droit que droit en même temps. Simultané. ELLE/Seul. Cette voix qu’on ne dit pas/noyée par et parmi les autres voix, par le concert général. Et pourtant Neruda m’émeut aux larmes avec son Chant Général. Que de contradictions. Queue de poisson. La difficulté est toujours non. Pan dans l’objectif. Mais dans les valeurs dévalons, qu’on connait rarement du moins consciemment. De plus en plus. Tous les malentendus qu’on touille énergiquement, viennent souvent de là. Et les conflits aussi, l’intérieur ne rit pas les intérieurs notamment, scribe un jour scribe toujours. Deux valeurs incompatibles qui ne parviennent pas à trouver d’arrangement, continuent à dévaler, sans toutefois s’avaler ni que de sentir le mal là-dedans et voilà. Pan, les objectifs qui ne tiennent pas. Plus je vieillis plus je ressemble à mon père. Alors qu’hier. en passant devant le cimetière je m’étais bien juré que jamais. La fontaine me pisse. De l’eau. Dans. Dedans. La. BOUCHE. Ce qui au bout du compte nous rapproche terriblement. Le pair et l’impair. L’impair manant. J’arrive mieux et c’est l’ennemi du bien, à comprendre tout ce qui m’insupportait de lui, qui m’insupporte en moi. Ce ne sont rien. De plus. la plupart du temps. Que du point. de vue. divergents, dis vers, Jean. sur les valeurs qu’on n’avale pas. CE. refus. d’avaler. Chacun. de. son. coté. Cette peur du moldu collectif chez lui ( léchez moi seul ) quand il n’est pas quantique l’objet de toutes les attentions ( chien gentil) Ce serait si banal ou fanal d’avoir la même peur. Se relier ainsi colle et ficelle page à page. Tellement. Queue. Leu Leu. je m’en suis toujours défendu avec véhémence. Hortense. Clémence. Je n’aime pas par principe, être en slip au centre. Car un prince en slip perd de sa valeur, forcé, ment. et puis c’est épuisant, d’être au centre. Ce n’est pas. on ne nait pas. n’est pas pour. Singapour. un tel objectif. non. plus. J’écris encore trop à coup de pensées, pour panser l’émotion d’origine. Il faut que je m’exerce à revenir à la paralysie première, à prendre en main le bon pi de la vache, oh la vache, et pis, 3.14116, remonter le cours de l’habileté, du mensonge, de l’apparence. Il y a la même difficulté dans la peinture comme dans l’écriture qui consiste à savoir s’arrêter. La limite de l’authenticité se trouve dans cette zone tremblante où la décision oscille comme l’aiguille d’une boussole près d’une charge magnétique. Si on s’arrête trop tôt c’est un excès de confiance, si on décide d’aller plus loin c’est le contraire, un manque qui cherche à se remplir. Montrer son travail vraiment, en exposition ou faire lire autrement qu’à des anonymes ne comporte pas vraiment de risque. Que les gens apprécient ou non n’est pas l’important. L’important c’est la confiance qui se construit parfois avec une lenteur désespérante. C’est aussi parce que c’est lent qu’on pense être dans quelque chose de vrai mais est-ce toujours vrai ? Les peintres en Asie en trois coups de pinceau disent aussi leur essentiel. Mais parfois, soyons juste, pour y parvenir une vie entière. Et que font les peintres entre deux toiles qui ne leur auront couté que trois coups de pinceau ? Peut-être s’entrainent-ils à écrire pour arriver un jour en trois mots à dire la même chose. Le mouvement qui fait plonger dans le texte centripète ou nous en expulse centrifuge. Le petit pas de côté. Après. Hier deux heures pour me rendre à I. et quasi pareil le soir pour revenir. Quatre heures de route. A la hauteur de Condrieu des lumières bleutées, des gyrophares. Un type habillé en jaune se tient au milieu de la chaussée. Il me fait signe de m’arrêter ou de passer c’est ambigu. On s’engueule. On est fatigué. Des camions se sont tamponnés de l’autre côté. Parce que l’autoroute est fermé. Ce ne sont pas les paysans qui bloquent l’autoroute. Ce sont les autorités. Je pense que c’est pour que nous usagers pensions que c’est à cause des fermiers. Bloquer l’autoroute pour bien tous nous énerver. C’est gagné. On a bien fichu se bagarrer avec l’homme au beau milieu de la chaussée. Puis je suis sorti de la voiture. Je l’ai pris par l’épaule. Viens on s’assoit là. Pourquoi on s’énerve. A un moment j’ai eu envie d’une cigarette. Tu as une cigarette. Il ne fume pas. J’ai dit moi non plus. Après je suis reparti, il faisait noir. j’ai pas voulu mettre plein phares. Plutôt attendre que l’œil, mon œil, s’accommode à l’obscurité. Pas bien commode. Mais faut ce qu’il faut. S. regarde un reportage sur Venise. Elle roupille pendant que la télé diffuse un reportage sur Venise. J’arrive, je dis c’est moi. Elle dort à poings fermés. Je pense à poings fermés. Pourquoi je pense ça. Assis sur la berge orientale de la Brenta, je regarde passer les gondoles. Laisse les gondoles à Venise. Qui chantait ça déjà. Après je suis allé me coucher.|couper{180}