Tout semblait normal. Tout continuait comme avant. Mais derrière la façade, non : rien n’était plus comme avant. La vie se jouait dans un décor de carton-pâte. Nous le savions. Bien sûr que nous le savions. Le piège s’était refermé : banques, crédits, salaires, échéances.

— Et si tu plaques tout, si tu te tires, il se passe quoi ? dit Watt.

Molly est partie dans un long monologue. La lâcheté des hommes en général, celle de Watt en particulier.

Alors Watt a dit :
— Oui, je suis lâche. Tu as raison, Molly. Tu as raison sur toute la ligne.

Il avait craché le morceau.

Ça ne l’a pas réjouie. Elle attendait un autre rebondissement. Pas un prince charmant, non. Mais au moins autre chose.


Si tu essaies de retrouver le poison des années 80, tu t’apercevras que c’est le même dans les années 2000 puis 2020. *Célébrité et pognon*. Voici comment la jeunesse est décimée de génération en génération.


Rêves : un tribunal ou quelque chose qui ressemble à un tribunal, les juges sont en hauteur. Ils surplombent le mis en cause. —Qu’avez-vous à dire pour votre défense ou quelque chose dans ce genre là. Le mis en cause reste muet. Et pour cause on lui a cousu les lèvres.
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second rêve plus érotique sans doute dû à une vidéo vue hier concernant les brodeuses essayant de suivre le fil des poétesses détalant en improvisant. Des bas blancs et des petits bouts de chair comme des flashs. Et soudain horreur je me retrouve à la Défense, peut-être au Feel One. Il pleut sur la dalle dehors, je suis seul sur le grand parvis, une ombre passe et je me retrouve à courir derrière, à broder moi aussi.


Il faut s’intéresser à la qualité des pdf, blancs, mise en forme... et surtout ce petit trait de coupe en bas de page, fascinant.