Un mois passe. Court et long à la fois, quand il s’agit de récapituler. Impression de n’avoir presque rien fait, et pourtant quelque chose s’inscrit : des textes déposés ici et là, des réglages souterrains, des essais discrets. Rien de spectaculaire, rien qui mérite d’être énuméré dans leur exhaustivité. Ce serait vite ennuyeux pour le Dibbouk comme pour ses visiteurs.

Reste l’essentiel. Septembre a vu naître plusieurs lignes. Du côté de l’écriture, d’abord. Dix-neuf textes ajoutés dans la série Histoire de l’imaginaire , un nouveau mot-clé créé — synopsis — pour rassembler des amorces de fictions, et surtout une rubrique ouverte : Histoire de l’archiviste. Elle accompagne l’atelier d’écriture Boost2 mené par François Bon, auquel je participe à distance, par envoi de liens. Deux propositions en septembre, désormais visibles dans la rubrique Ateliers d’écriture , accessible depuis le menu haut du site. Dans la rubrique Fictions, un tout petit texte seulement : Véhicules . Mais il faut compter aussi tout ce travail invisible de réécriture : fragments repris, condensés, réduits. Du nez au doigt, du scroll à la question d’habiter. Jusqu’à l’idée qu’habiter n’est pas impossible mais reste un problème, que la peinture et l’écriture transforment en fantasme plus qu’elles ne le résolvent.

Côté site, septembre a été un mois de fondation. Révision en profondeur de l’entête, meilleure reconnaissance par Google, réduction du code dispersé, actualisation du CSS minifié par Tailwind. J’ai amélioré les “livres à feuilleter” visibles discrètement dans les descriptifs de rubriques et de mots clés : la lecture est désormais fluide, même si les tables des matières continuent de résister.

J’ai aussi découvert qu’il était possible de générer automatiquement des PDF regroupant les articles d’une rubrique. Reste à travailler la mise en page et la typographie avant de rendre cela public. Une extension graphique est également en réflexion : cartes interactives, diagramme de Voronoï, vue Obsidian.

Reste à travailler la mise en page et la typographie avant de rendre cela public. En parallèle, premiers pas du côté de la newsletter : Les outils sont installés, la réflexion est lancée. Reste l’hésitation : rompre l’anonymat des visiteurs en collectant leurs adresses mail.

Tout cela ne fait pas un récit unitaire. Ce sont des gestes répétés, des essais, des reprises. Peut-être est-ce là le vrai sens : écrire, peindre, ajuster. Traverser les évidences. Septembre se clôt sur ces questions. Octobre s’ouvre sans promesse. Continuer, déplacer, tester d’autres formes. Voir si l’édito lui-même reste lettre, carnet, ou prend encore un autre visage. Rien n’est fixé : c’est le mouvement qui compte, la seule façon d’habiter ici.

illustration : (Contes de Perrault, Hetzel, 1867) - Doré